Herman Nackaerts
L'AIEA espère que cette visite permettra de "résoudre toutes les questions en suspens avec l'Iran", et que Téhéran acceptera de répondre aux questions sur une "possible dimension militaire" de son programme nucléaire, a déclaré le chef des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le Belge Herman Nackaerts, avant son départ.
L'Iran, qui dénonce systématiquement depuis des années les rapports selon lui "biaisés" et "politisés" de l'agence onusienne à son propos, a prévenu de son cô té dimanche que cette visite constituait un "test pour l'AIEA".
"Nous attendons que l'Agence corrige son attitude et fasse un travail technique, ce qui pourra ouvrir la voie à plus de coopération", a déclaré le président du Parlement, Ali Larijani.
"Mais si elle dévie et se transforme en instrument (NDLR: politique des Occidentaux) alors l'Iran devra réfléchir" à ses relations avec l'AIEA, qui supervise la plupart des sites nucléaires iraniens dans le cadre du Traité de non prolifération, a-t-il prévenu.
Le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, en déplacement à Addis Abeba, a assuré qu'il n'y avait rien de suspect dans les activités nucléaires de Téhéran.
"Je suis plein d'espoir et très optimiste pour ce déplacement d'une haute délégation de l'AIEA en Iran", a-t-il déclaré niant catégoriquement que l'Iran soit en train de développer un arsenal nucléaire et ajoutant que son pays n'a "rien à cacher".
"Depuis le tout début nous avons indiqué explicitement, énoncé explicitement, que l'Iran n'est pas et n'a jamais été à la recherche d'armes nucléaires", a-t-il avancé.
L'agence officielle IRNA a indiqué que les inspecteurs visiteraient "probablement le site de Fordo" (sud-ouest), où se trouve la deuxième usine d'enrichissement d'uranium du pays.
L'entrée en service de Fordo début janvier a provoqué une avalanche de critiques dans les pays occidentaux mais aussi en Russie, où les autorités ont exprimé leur "inquiétude".
Le dernier rapport de l'AIEA sur l'Iran en novembre 2011 a souligné une "possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien, entraînant en janvier de nouvelles sanctions occidentales contre Téhéran.
M. Salehi a réaffirmé que Téhéran allait répondre "dans les prochains jours" à une lettre envoyée en octobre par la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton pour proposer à Téhéran de reprendre des négociations "sérieuses" avec les grandes puissances sur son dossier nucléaire.
Les principaux dirigeants iraniens ont affirmé ces dernières semaines vouloir reprendre les discussions, qui sont restées dans l'impasse en janvier 2011 à Istanbul.
Par ailleurs, le Parlement iranien a indiqué qu'il n'allait finalement pas discuter dimanche d'une éventuelle interdiction de la vente de pétrole à l'Europe, comme cela était prévu, en réponse à l'embargo décidé par l'Union européenne contre Téhéran.
Mais le ministre du Pétrole a affirmé que les exportations vers "certains" pays pourraient "bientô t" cesser.
"Bientô t nous allons arrêter les exportations vers certains pays conformément aux projets du ministère du Pétrole", a indiqué Massoud Mir Kazemi, cité par IRNA, après une réunion du gouvernement.
Il n'a pas précisé quels pays étaient concernés mais a souligné que l'Iran "n'aura aucun problème" pour vendre son pétrole à des pays non européens.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, interrogé par le journal Welt am Sonntag a estimé que l'UE ne devrait pas "menacer" pour amener l'Iran à "abandonner ses recherches sur un programme d'acquisition de l'arme nucléaire".
L'Iran, qui dénonce systématiquement depuis des années les rapports selon lui "biaisés" et "politisés" de l'agence onusienne à son propos, a prévenu de son cô té dimanche que cette visite constituait un "test pour l'AIEA".
"Nous attendons que l'Agence corrige son attitude et fasse un travail technique, ce qui pourra ouvrir la voie à plus de coopération", a déclaré le président du Parlement, Ali Larijani.
"Mais si elle dévie et se transforme en instrument (NDLR: politique des Occidentaux) alors l'Iran devra réfléchir" à ses relations avec l'AIEA, qui supervise la plupart des sites nucléaires iraniens dans le cadre du Traité de non prolifération, a-t-il prévenu.
Le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, en déplacement à Addis Abeba, a assuré qu'il n'y avait rien de suspect dans les activités nucléaires de Téhéran.
"Je suis plein d'espoir et très optimiste pour ce déplacement d'une haute délégation de l'AIEA en Iran", a-t-il déclaré niant catégoriquement que l'Iran soit en train de développer un arsenal nucléaire et ajoutant que son pays n'a "rien à cacher".
"Depuis le tout début nous avons indiqué explicitement, énoncé explicitement, que l'Iran n'est pas et n'a jamais été à la recherche d'armes nucléaires", a-t-il avancé.
L'agence officielle IRNA a indiqué que les inspecteurs visiteraient "probablement le site de Fordo" (sud-ouest), où se trouve la deuxième usine d'enrichissement d'uranium du pays.
L'entrée en service de Fordo début janvier a provoqué une avalanche de critiques dans les pays occidentaux mais aussi en Russie, où les autorités ont exprimé leur "inquiétude".
Le dernier rapport de l'AIEA sur l'Iran en novembre 2011 a souligné une "possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien, entraînant en janvier de nouvelles sanctions occidentales contre Téhéran.
M. Salehi a réaffirmé que Téhéran allait répondre "dans les prochains jours" à une lettre envoyée en octobre par la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton pour proposer à Téhéran de reprendre des négociations "sérieuses" avec les grandes puissances sur son dossier nucléaire.
Les principaux dirigeants iraniens ont affirmé ces dernières semaines vouloir reprendre les discussions, qui sont restées dans l'impasse en janvier 2011 à Istanbul.
Par ailleurs, le Parlement iranien a indiqué qu'il n'allait finalement pas discuter dimanche d'une éventuelle interdiction de la vente de pétrole à l'Europe, comme cela était prévu, en réponse à l'embargo décidé par l'Union européenne contre Téhéran.
Mais le ministre du Pétrole a affirmé que les exportations vers "certains" pays pourraient "bientô t" cesser.
"Bientô t nous allons arrêter les exportations vers certains pays conformément aux projets du ministère du Pétrole", a indiqué Massoud Mir Kazemi, cité par IRNA, après une réunion du gouvernement.
Il n'a pas précisé quels pays étaient concernés mais a souligné que l'Iran "n'aura aucun problème" pour vendre son pétrole à des pays non européens.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, interrogé par le journal Welt am Sonntag a estimé que l'UE ne devrait pas "menacer" pour amener l'Iran à "abandonner ses recherches sur un programme d'acquisition de l'arme nucléaire".