Hosni Moubarak
"Le président Hosni Moubarak a décidé qu'Al-Dabaa serait l'emplacement de la première centrale électrique fonctionnant à l'énergie nucléaire en Egypte", a déclaré son porte-parole, Souleimane Awad.
Le site d'Al-Dabaa, à l'ouest d'Alexandrie, était depuis des années au centre d'une sourde contestation de la part de certains promoteurs immobiliers proches du pouvoir, désireux d'y construire des installations touristiques.
M. Moubarak a pris cette décision à l'issue d'une réunion du Conseil suprême pour l'usage pacifique de l'énergie nucléaire, à laquelle ont notamment participé le Premier ministre Ahmad Nazif, le ministre de la Défense Hussein Tantaoui et le chef des renseignements Omar Souleimane.
L'Egypte espère que cette future centrale de 1.000 mégawatts entrera en production en 2019, a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère de l'Energie, Aktam Abou el-Ela.
"Vous savez que nous connaissons une crise en matière d'énergie classique" et cette centrale "sera une source d'approvisionnement stable", a-t-il déclaré.
Le ministre de l'Electricité Hassan Younès a récemment estimé le coût d'une telle centrale à 4 milliards de dollars (3,1 milliards d'euros). Il a ajouté que des appels d'offres seraient lancés avant la fin de l'année.
L'Egypte a déjà eu recours à des consultants dans ce domaine, comme la firme française Areva ou l'américaine Westinghouse.
M. Moubarak avait annoncé en octobre 2007 que son pays comptait se doter de quatre centrales nucléaires civiles, sous supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), relançant ainsi un programme nucléaire gelé après la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986.
En juin, le chef de l'AIEA, Yukiya Amano, avait affirmé lors d'une visite au Caire que l'agence était prête à aider l'Egypte dans la construction de centrales nucléaires.
La demande d'électricité en Egypte a augmenté en moyenne de 7% par an entre 1997 et 2004 et cette hausse devrait se situer autour de 6-7% d'ici 2014, selon des chiffres de la Banque mondiale.
Pays le plus peuplé du monde arabe avec quelque 80 millions d'habitants --la population a doublé en près de 30 ans-- l'Egypte connaît des taux de croissance économique importants (+6,5% attendus en 2010-2011).
Sa production pétrolière pourrait devenir insuffisante dans les prochaines années pour répondre à la demande intérieure, poussant le pays à devenir importateur de brut.
Déjà aujourd'hui la population est victime, surtout en été, de longues et fréquentes coupures de courant dues à un réseau ancien et insuffisant.
Le pays ambitionne également de produire 20% de son électricité à partir d'énergies renouvelables (solaire, éolienne) d'ici 2020.
L'Egypte, qui a ratifié en 1981 le traité de non prolifération nucléaire (TNP), soutient l'élimination des armes nucléaires au Moyen-Orient et critique régulièrement Israël sur cette question.
Mais elle refuse de signer un protocole additionnel renforçant encore les pouvoirs d'inspection de l'AIEA.
De nombreux pays arabes, dont aucun ne possède actuellement de centrale nucléaire, ont exprimé au cours des dernières années leur volonté de lancer ou relancer des programmes nucléaires civils.
Les Emirats arabes unis ont annoncé fin 2009 avoir confié à un consortium mené par la compagnie sud-coréenne publique Kepco la construction, pour 20,4 milliards de dollars, de quatre centrales nucléaires.
Le site d'Al-Dabaa, à l'ouest d'Alexandrie, était depuis des années au centre d'une sourde contestation de la part de certains promoteurs immobiliers proches du pouvoir, désireux d'y construire des installations touristiques.
M. Moubarak a pris cette décision à l'issue d'une réunion du Conseil suprême pour l'usage pacifique de l'énergie nucléaire, à laquelle ont notamment participé le Premier ministre Ahmad Nazif, le ministre de la Défense Hussein Tantaoui et le chef des renseignements Omar Souleimane.
L'Egypte espère que cette future centrale de 1.000 mégawatts entrera en production en 2019, a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère de l'Energie, Aktam Abou el-Ela.
"Vous savez que nous connaissons une crise en matière d'énergie classique" et cette centrale "sera une source d'approvisionnement stable", a-t-il déclaré.
Le ministre de l'Electricité Hassan Younès a récemment estimé le coût d'une telle centrale à 4 milliards de dollars (3,1 milliards d'euros). Il a ajouté que des appels d'offres seraient lancés avant la fin de l'année.
L'Egypte a déjà eu recours à des consultants dans ce domaine, comme la firme française Areva ou l'américaine Westinghouse.
M. Moubarak avait annoncé en octobre 2007 que son pays comptait se doter de quatre centrales nucléaires civiles, sous supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), relançant ainsi un programme nucléaire gelé après la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986.
En juin, le chef de l'AIEA, Yukiya Amano, avait affirmé lors d'une visite au Caire que l'agence était prête à aider l'Egypte dans la construction de centrales nucléaires.
La demande d'électricité en Egypte a augmenté en moyenne de 7% par an entre 1997 et 2004 et cette hausse devrait se situer autour de 6-7% d'ici 2014, selon des chiffres de la Banque mondiale.
Pays le plus peuplé du monde arabe avec quelque 80 millions d'habitants --la population a doublé en près de 30 ans-- l'Egypte connaît des taux de croissance économique importants (+6,5% attendus en 2010-2011).
Sa production pétrolière pourrait devenir insuffisante dans les prochaines années pour répondre à la demande intérieure, poussant le pays à devenir importateur de brut.
Déjà aujourd'hui la population est victime, surtout en été, de longues et fréquentes coupures de courant dues à un réseau ancien et insuffisant.
Le pays ambitionne également de produire 20% de son électricité à partir d'énergies renouvelables (solaire, éolienne) d'ici 2020.
L'Egypte, qui a ratifié en 1981 le traité de non prolifération nucléaire (TNP), soutient l'élimination des armes nucléaires au Moyen-Orient et critique régulièrement Israël sur cette question.
Mais elle refuse de signer un protocole additionnel renforçant encore les pouvoirs d'inspection de l'AIEA.
De nombreux pays arabes, dont aucun ne possède actuellement de centrale nucléaire, ont exprimé au cours des dernières années leur volonté de lancer ou relancer des programmes nucléaires civils.
Les Emirats arabes unis ont annoncé fin 2009 avoir confié à un consortium mené par la compagnie sud-coréenne publique Kepco la construction, pour 20,4 milliards de dollars, de quatre centrales nucléaires.