Les autorités iraniennes avaient retiré en juin leur agrément à deux inspecteurs de l'AIEA accusés d'avoir fourni de "fausses informations" sur la disparition d'un équipement nucléaire important dans une installation de Téhéran.
L'AIEA et les Occidentaux avaient reconnu alors le droit de l'Iran à prendre une telle décision, tout en la regrettant. L'agence onusienne revient sur cet incident dans son dernier rapport lundi, accusant l'Iran "d'entraver les procédures d'inspection" par des "refus répétés opposés à des inspecteurs expérimentés".
"C'est notre droit, comme pour tout membre de l'AIEA, de choisir les inspecteurs", a dit le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi cité par l'agence Isna.
"Les deux inspecteurs rejetés par l'Iran avaient transmis des informations contraires à la réalité, et l'AIEA est d'accord avec ce fait mais ne veut pas l'admettre" publiquement, a-t-il affirmé. "L'AIEA a proposé les noms de deux nouveaux inspecteurs et nous les avons acceptés".
Le dernier rapport de l'AIEA "ne fait état d'aucun détournement de matériel nucléaire à des fins non pacifiques. Nous estimons que les autres points mentionnés dans ce rapport sont marginaux", a ajouté M. Salehi.
Les Occidentaux soupçonnent l'Iran, malgré ses dénégations répétées, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
L'AIEA n'a jamais produit de preuve à l'appui de ces accusations, mais estime que les refus apportés par l'Iran à certaines de ses demandes d'inspection ou de renseignement ne lui permettent pas de garantir que Téhéran n'a pas de programme nucléaire militaire.
L'AIEA, qui surveille étroitement toutes les opérations liées à l'enrichissement d'uranium controversé de l'Iran, n'a en revanche pas d'accès régulier au site d'Arak (centre) où Téhéran construit un réacteur nucléaire de recherche à eau lourde de 40 mégawatts.
Selon M. Salehi rien, dans les accords avec l'AIEA, n'oblige l'Iran à lui ouvrir ce site, qui n'utilise pas d'uranium enrichi. "Si l'AIEA trouve une clause dans notre accord bilatéral disant que les installations à eau lourde doivent être ouvertes à son inspection, nous permettrons à ses experts de venir visiter le site dans les plus brefs délais".
La dernière visite d'inspecteurs de l'ONU à Arak remonte à août 2009.
Téhéran affirme que ce réacteur, prévu pour être achevé en 2012 ou 2013, doit permettre de produire des isotopes pour l'agronomie et la médecine, mais les Occidentaux estiment que l'installation d'Arak pourrait être configurée de manière à faciliter la production d'une arme nucléaire.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné Téhéran à plusieurs reprises depuis 2006 pour son refus notamment de suspendre l'enrichissement d'uranium.
L'uranium enrichi peut servir de combustible pour alimenter des réacteurs nucléaires, mais aussi pour créer le noyau fissible d'une bombe atomique.
L'AIEA et les Occidentaux avaient reconnu alors le droit de l'Iran à prendre une telle décision, tout en la regrettant. L'agence onusienne revient sur cet incident dans son dernier rapport lundi, accusant l'Iran "d'entraver les procédures d'inspection" par des "refus répétés opposés à des inspecteurs expérimentés".
"C'est notre droit, comme pour tout membre de l'AIEA, de choisir les inspecteurs", a dit le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi cité par l'agence Isna.
"Les deux inspecteurs rejetés par l'Iran avaient transmis des informations contraires à la réalité, et l'AIEA est d'accord avec ce fait mais ne veut pas l'admettre" publiquement, a-t-il affirmé. "L'AIEA a proposé les noms de deux nouveaux inspecteurs et nous les avons acceptés".
Le dernier rapport de l'AIEA "ne fait état d'aucun détournement de matériel nucléaire à des fins non pacifiques. Nous estimons que les autres points mentionnés dans ce rapport sont marginaux", a ajouté M. Salehi.
Les Occidentaux soupçonnent l'Iran, malgré ses dénégations répétées, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
L'AIEA n'a jamais produit de preuve à l'appui de ces accusations, mais estime que les refus apportés par l'Iran à certaines de ses demandes d'inspection ou de renseignement ne lui permettent pas de garantir que Téhéran n'a pas de programme nucléaire militaire.
L'AIEA, qui surveille étroitement toutes les opérations liées à l'enrichissement d'uranium controversé de l'Iran, n'a en revanche pas d'accès régulier au site d'Arak (centre) où Téhéran construit un réacteur nucléaire de recherche à eau lourde de 40 mégawatts.
Selon M. Salehi rien, dans les accords avec l'AIEA, n'oblige l'Iran à lui ouvrir ce site, qui n'utilise pas d'uranium enrichi. "Si l'AIEA trouve une clause dans notre accord bilatéral disant que les installations à eau lourde doivent être ouvertes à son inspection, nous permettrons à ses experts de venir visiter le site dans les plus brefs délais".
La dernière visite d'inspecteurs de l'ONU à Arak remonte à août 2009.
Téhéran affirme que ce réacteur, prévu pour être achevé en 2012 ou 2013, doit permettre de produire des isotopes pour l'agronomie et la médecine, mais les Occidentaux estiment que l'installation d'Arak pourrait être configurée de manière à faciliter la production d'une arme nucléaire.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné Téhéran à plusieurs reprises depuis 2006 pour son refus notamment de suspendre l'enrichissement d'uranium.
L'uranium enrichi peut servir de combustible pour alimenter des réacteurs nucléaires, mais aussi pour créer le noyau fissible d'une bombe atomique.