Barack Obama
"L'Iran a choisi la voie de l'isolement international", a affirmé le président Barack Obama en rappelant qu'en 2009, au tout début de son mandat, il avait offert un dialogue à ce pays.
La Russie a estimé mardi que ces nouvelles sanctions étaient "inacceptables" et "contraires à la législation internationale".
Ll'ONU a adopté un quatrième volet de sanctions en 2010 pour tenter de forcer Téhéran à faire la transparence sur son programme nucléaire, dont les grandes puissances pensent qu'il comporte un volet militaire secret.
A la suite d'un récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) allant en ce sens, le Royaume-Uni, le Canada et les Etats-Unis ont annoncé lundi un nouveau tour de vis.
Un décret de la Maison Blanche durcit les mesures de rétorsion contre les personnes morales ou physiques apportant "sciemment" un soutien au développement des ressources pétrolières et du secteur pétrochimique en Iran.
Le décret s'attaque directement aux deux premières sources de revenu de l'Iran, la vente de brut et de produits de la chimie du pétrole.
"L'Iran a désespérément besoin de capital et de technologie parce que sa production de pétrole décline, et cette mesure va entraver ses tentatives d'enrayer ce déclin", a commenté un haut responsable américain.
De son côté, le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, a indiqué lors d'une conférence de presse que son ministère avait désigné formellement l'Iran comme une "source d'inquiétude majeure en matière de blanchiment".
Conformément à la loi "Patriot Act" votée peu de temps après les attentats du 11-Septembre, cette mesure ouvre la voie à d'éventuelles sanctions des Etats-Unis contre les banques qui traitent avec l'Iran, par l'intermédiaire de banques iraniennes ou de la banque centrale du pays.
Il est toutefois à noter que la Banque centrale iranienne ne fait pas l'objet de sanctions spécifiques. Mais cela pourrait venir à l'avenir, selon M. Geithner.
Dès à présent, "les établissements financiers du monde entier doivent réfléchir sérieusement aux risques qu'ils prennent à commercer avec l'Iran", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse avec sa collègue chargée de la diplomatie, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
Le Trésor a également annoncé qu'il plaçait sur sa liste noire "onze personnes morales ou physiques" qu'il accuse de contribuer "au programme d'armes de destruction massive" de Téhéran. Cette mesure a pour effet de geler les éventuels actifs que ces personnes pourraient avoir sur le sol américain.
Le Royaume-Uni avait annoncé plus tôt lundi la rupture de tous les liens existant entre le secteur financier britannique et les banques d'Iran, et le Canada avait dit bloquer "virtuellement" toutes les transactions avec le pays.
La France, elle, a proposé lundi notamment à l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, le Japon, et le Royaume-Uni, de geler "dès à présent" les avoirs de la banque centrale et d'interrompre les achats de pétrole iraniens pour convaincre Téhéran de renoncer à son programme nucléaire militaire.
L'Iran sera visé par d'autres pays "dans les prochains jours", a assuré Hillary Clinton.
"Tant que l'Iran poursuivra sur ce chemin dangereux, les Etats-Unis continueront à trouver des moyens, tant avec nos partenaires que par nos propres actions, d'isoler le régime iranien et à faire croître la pression" sur lui, a prévenu M. Obama dans un communiqué.
La Russie a estimé mardi que ces nouvelles sanctions étaient "inacceptables" et "contraires à la législation internationale".
Ll'ONU a adopté un quatrième volet de sanctions en 2010 pour tenter de forcer Téhéran à faire la transparence sur son programme nucléaire, dont les grandes puissances pensent qu'il comporte un volet militaire secret.
A la suite d'un récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) allant en ce sens, le Royaume-Uni, le Canada et les Etats-Unis ont annoncé lundi un nouveau tour de vis.
Un décret de la Maison Blanche durcit les mesures de rétorsion contre les personnes morales ou physiques apportant "sciemment" un soutien au développement des ressources pétrolières et du secteur pétrochimique en Iran.
Le décret s'attaque directement aux deux premières sources de revenu de l'Iran, la vente de brut et de produits de la chimie du pétrole.
"L'Iran a désespérément besoin de capital et de technologie parce que sa production de pétrole décline, et cette mesure va entraver ses tentatives d'enrayer ce déclin", a commenté un haut responsable américain.
De son côté, le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, a indiqué lors d'une conférence de presse que son ministère avait désigné formellement l'Iran comme une "source d'inquiétude majeure en matière de blanchiment".
Conformément à la loi "Patriot Act" votée peu de temps après les attentats du 11-Septembre, cette mesure ouvre la voie à d'éventuelles sanctions des Etats-Unis contre les banques qui traitent avec l'Iran, par l'intermédiaire de banques iraniennes ou de la banque centrale du pays.
Il est toutefois à noter que la Banque centrale iranienne ne fait pas l'objet de sanctions spécifiques. Mais cela pourrait venir à l'avenir, selon M. Geithner.
Dès à présent, "les établissements financiers du monde entier doivent réfléchir sérieusement aux risques qu'ils prennent à commercer avec l'Iran", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse avec sa collègue chargée de la diplomatie, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
Le Trésor a également annoncé qu'il plaçait sur sa liste noire "onze personnes morales ou physiques" qu'il accuse de contribuer "au programme d'armes de destruction massive" de Téhéran. Cette mesure a pour effet de geler les éventuels actifs que ces personnes pourraient avoir sur le sol américain.
Le Royaume-Uni avait annoncé plus tôt lundi la rupture de tous les liens existant entre le secteur financier britannique et les banques d'Iran, et le Canada avait dit bloquer "virtuellement" toutes les transactions avec le pays.
La France, elle, a proposé lundi notamment à l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, le Japon, et le Royaume-Uni, de geler "dès à présent" les avoirs de la banque centrale et d'interrompre les achats de pétrole iraniens pour convaincre Téhéran de renoncer à son programme nucléaire militaire.
L'Iran sera visé par d'autres pays "dans les prochains jours", a assuré Hillary Clinton.
"Tant que l'Iran poursuivra sur ce chemin dangereux, les Etats-Unis continueront à trouver des moyens, tant avec nos partenaires que par nos propres actions, d'isoler le régime iranien et à faire croître la pression" sur lui, a prévenu M. Obama dans un communiqué.