"Le but est de renforcer la sûreté des installations nucléaires en partageant nos expériences et connaissances", a expliqué le ministre japonais des Affaires étrangères, Koichiro Gemba, lors d'une allocution inaugurale.
M. Gemba a notamment insisté sur la nécessité de tirer les enseignements du désastre de Fukushima (nord-est) à la suite d'un terrible tsunami, et sur l'importance d'une coopération internationale pour les tâches titanesques sur le terrain.
"Un an et neuf mois se sont écoulés depuis cet accident. Il y a encore beaucoup de personnes qui souffrent d'avoir dû fuir, qui vivent dans l'angoisse", a-t-il rappelé, ajoutant être né à quelques kilomètres de la centrale, être élu de la région et être de ceux qui, à ce titre, comprennent la douleur des victimes.
Pour le démantèlement, la décontamination, les études des effets des radiations sur la santé, le Japon a une obligation particulière, a reconnu M. Gemba, mais une coopération internationale est selon lui cruciale car "une catastrophe de la nature de celle de Fukushima ne doit pas arriver, nulle part", et si par malheur un accident avait lieu, il faudrait pouvoir agir rapidement de façon internationale.
"Sans revitalisation de la région de Fukushima, il n'y aura pas de revitalisation du pays", a redit M. Gemba.
"Les travaux se poursuivent à la centrale avec de fortes avancées, mais les dégâts ont été considérables", a souligné pour sa part le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano.
"L'AIEA va continuer de faire de la résolution de l'accident de Fukushima sa plus importante priorité", a-t-il promis.
La ministre française de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a quant à elle déclaré que la France considère "qu'une plus grande transparence et un renforcement des examens internationaux sont, avec la stricte indépendance des autorités de sûreté, des fondamentaux indispensables à l'amélioration continue de la sûreté".
Mme Batho a précisé que la France rendrait public ce samedi sur le site internet de son ministère le tableau de suivi des actions menées pour appliquer le plan en ce sens de l'AIEA.
"L'examen réciproque de la sûreté est nécessaire à chacun d'entre nous car un regard extérieur est toujours un facteur de progrès", a-t-elle insisté.
Mme Batho a par ailleurs exprimé sa volonté de "réunir dans les mois prochains tous les pays qui souhaitent s'engager sur les standards et les pratiques les plus ambitieux en matière de sûreté nucléaire".
Sous l'égide de l'AIEA, plusieurs réunions au niveau ministériel se sont déjà tenues depuis Fukushima, débouchant notamment sur l'adoption d'un plan qui définit un programme de travail pour le renforcement de la sûreté des sites atomiques, l'amélioration de la gestion de crise et la protection des populations.
Cette conférence de Koriyama, une ville à une soixantaine de kilomètres de la centrale Fukushima-Daiichi, se poursuivra jusqu'à lundi par des sessions plénières avec des ministres et représentants d'environ 50 pays et organisations, ainsi que par des discussions d'experts.
Parallèlement, des militants antinucléaires ont organisé une contre-conférence internationale "sortir du nucléaire" à Tokyo, ainsi que des manifestations dans la capitale et à Koriyama.
Le drame de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en avril 1986, a conduit quelque 160.000 personnes à quitter la région et renforcé le camp des antinucléaires au Japon.
La question nucléaire est d'ailleurs au coeur du débat pour les élections législatives qui ont lieu dimanche.
M. Gemba a notamment insisté sur la nécessité de tirer les enseignements du désastre de Fukushima (nord-est) à la suite d'un terrible tsunami, et sur l'importance d'une coopération internationale pour les tâches titanesques sur le terrain.
"Un an et neuf mois se sont écoulés depuis cet accident. Il y a encore beaucoup de personnes qui souffrent d'avoir dû fuir, qui vivent dans l'angoisse", a-t-il rappelé, ajoutant être né à quelques kilomètres de la centrale, être élu de la région et être de ceux qui, à ce titre, comprennent la douleur des victimes.
Pour le démantèlement, la décontamination, les études des effets des radiations sur la santé, le Japon a une obligation particulière, a reconnu M. Gemba, mais une coopération internationale est selon lui cruciale car "une catastrophe de la nature de celle de Fukushima ne doit pas arriver, nulle part", et si par malheur un accident avait lieu, il faudrait pouvoir agir rapidement de façon internationale.
"Sans revitalisation de la région de Fukushima, il n'y aura pas de revitalisation du pays", a redit M. Gemba.
"Les travaux se poursuivent à la centrale avec de fortes avancées, mais les dégâts ont été considérables", a souligné pour sa part le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano.
"L'AIEA va continuer de faire de la résolution de l'accident de Fukushima sa plus importante priorité", a-t-il promis.
La ministre française de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a quant à elle déclaré que la France considère "qu'une plus grande transparence et un renforcement des examens internationaux sont, avec la stricte indépendance des autorités de sûreté, des fondamentaux indispensables à l'amélioration continue de la sûreté".
Mme Batho a précisé que la France rendrait public ce samedi sur le site internet de son ministère le tableau de suivi des actions menées pour appliquer le plan en ce sens de l'AIEA.
"L'examen réciproque de la sûreté est nécessaire à chacun d'entre nous car un regard extérieur est toujours un facteur de progrès", a-t-elle insisté.
Mme Batho a par ailleurs exprimé sa volonté de "réunir dans les mois prochains tous les pays qui souhaitent s'engager sur les standards et les pratiques les plus ambitieux en matière de sûreté nucléaire".
Sous l'égide de l'AIEA, plusieurs réunions au niveau ministériel se sont déjà tenues depuis Fukushima, débouchant notamment sur l'adoption d'un plan qui définit un programme de travail pour le renforcement de la sûreté des sites atomiques, l'amélioration de la gestion de crise et la protection des populations.
Cette conférence de Koriyama, une ville à une soixantaine de kilomètres de la centrale Fukushima-Daiichi, se poursuivra jusqu'à lundi par des sessions plénières avec des ministres et représentants d'environ 50 pays et organisations, ainsi que par des discussions d'experts.
Parallèlement, des militants antinucléaires ont organisé une contre-conférence internationale "sortir du nucléaire" à Tokyo, ainsi que des manifestations dans la capitale et à Koriyama.
Le drame de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en avril 1986, a conduit quelque 160.000 personnes à quitter la région et renforcé le camp des antinucléaires au Japon.
La question nucléaire est d'ailleurs au coeur du débat pour les élections législatives qui ont lieu dimanche.