Lakhdar Brahimi
Les 15 nations composant le Conseil de sécurité étant profondément divisées sur le conflit syrien, M. Brahimi, ancien envoyé de l'ONU en Afghanistan et en Irak, souhaite un geste de "soutien ferme" avant d'accepter la succession de Kofi Annan, a précisé un diplomate onusien sous couvert d'anonymat.
"M. Brahimi veut que le Conseil approuve sa nomination", a déclaré un deuxième diplomate: "Il considère que c'est crucial".
M. Annan, nommé en février, a démissionné le 2 août en déplorant le manque de soutien des grandes puissances du Conseil de sécurité à sa mission en raison de leur désunion.
Depuis le début de la crise syrienne il y a 17 mois, la Russie et la Chine ont opposé à trois reprises leur veto au Conseil de sécurité à des résolutions visant à faire pression sur le gouvernement syrien, paralysant ainsi l'action de l'ONU.
Kofi Annan, dont le plan de paix en six points pour la Syrie est resté lettre morte, est officiellement toujours en poste jusqu'au 31 août.
De son côté, la Syrie a donné son accord pour la candidature de Lakhdar Brahimi, a annoncé mardi à Genève le porte-parole de M. Annan.
Cependant, a-t-il ajouté, "il n'y a encore eu aucune décision de prise", ni de la part de M. Brahimi, ni de celle du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Alors que le conflit s'agrave, le Conseil de sécurité doit aussi rapidement se prononcer sur l'avenir de la Mission de supervision des Nations unies en Syrie (MISNUS). Son mandat s'achève le 20 août.
M. Ban considère néanmoins que les Nations unies doivent maintenir une présence en Syrie pour surveiller les événements et maintenir l'espoir d'une solution politique à un conflit qui, selon l'opposition à Bachar al-Assad, a déjà fait plus de 23.000 morts.
"M. Brahimi veut que le Conseil approuve sa nomination", a déclaré un deuxième diplomate: "Il considère que c'est crucial".
M. Annan, nommé en février, a démissionné le 2 août en déplorant le manque de soutien des grandes puissances du Conseil de sécurité à sa mission en raison de leur désunion.
Depuis le début de la crise syrienne il y a 17 mois, la Russie et la Chine ont opposé à trois reprises leur veto au Conseil de sécurité à des résolutions visant à faire pression sur le gouvernement syrien, paralysant ainsi l'action de l'ONU.
Kofi Annan, dont le plan de paix en six points pour la Syrie est resté lettre morte, est officiellement toujours en poste jusqu'au 31 août.
De son côté, la Syrie a donné son accord pour la candidature de Lakhdar Brahimi, a annoncé mardi à Genève le porte-parole de M. Annan.
Cependant, a-t-il ajouté, "il n'y a encore eu aucune décision de prise", ni de la part de M. Brahimi, ni de celle du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Alors que le conflit s'agrave, le Conseil de sécurité doit aussi rapidement se prononcer sur l'avenir de la Mission de supervision des Nations unies en Syrie (MISNUS). Son mandat s'achève le 20 août.
M. Ban considère néanmoins que les Nations unies doivent maintenir une présence en Syrie pour surveiller les événements et maintenir l'espoir d'une solution politique à un conflit qui, selon l'opposition à Bachar al-Assad, a déjà fait plus de 23.000 morts.