Dans son discours prévu à 10H10 (14H10 GMT), M. Obama devrait notamment mentionner les violences suscitées dans le monde arabo-musulman par un film islamophobe produit aux Etats-Unis, les ambitions nucléaires de l'Iran et la guerre civile en Syrie, autant de sujets où le bilan du président démocrate sortant est contesté par le candidat républicain Mitt Romney.
Même si l'élection du 6 novembre est dans toutes les têtes, M. Obama ne prononcera "pas un discours de campagne" à New York, a assuré lundi son porte-parole, Jay Carney.
"Le président dira clairement que nous rejetons les opinions (présentées) dans la vidéo qui ont choqué dans le monde musulman, tout en soulignant que la violence n'est jamais acceptable" et réaffirmera aussi que l'Iran "ne doit pas être autorisé à développer une arme nucléaire", selon M. Carney.
De son côté, le président français François Hollande, pour sa première apparition à la tribune du palais des Nations unies à New York depuis son élection le 6 mai, devrait notamment appeler à soutenir le déploiement d'une force africaine au Mali pour aider à combattre les islamistes armés qui tiennent le nord du pays.
Bamako a demandé, dans une lettre au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, une résolution du Conseil de sécurité autorisant l'intervention d'une force militaire internationale en vue de la reconquête du nord du pays. "Le gouvernement du Mali souhaite la présence immédiate de cette force" et a saisi l'ONU "dans des conditions très claires et précises", a expliqué le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Malgré le blocage du Conseil de sécurité sur la Syrie, en raison de l'opposition de Pékin et Moscou à des sanctions contre Damas, le conflit syrien devrait être aussi largement évoqué au cours et en marge des travaux de l'Assemblée.
Lundi, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi a déploré une situation "extrêmement grave et (qui) se détériore de jour en jour". C'est "l'impasse" et il n'y a "pas de progrès en vue", a-t-il lâché.
Contrairement aux années précédentes, M. Obama, qui rentrera à Washington mardi dans l'après-midi, n'a pas prévu de rencontrer de dirigeants en tête-à-tête, une tâche dévolue à sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton, présente toute la semaine à New York où 120 chefs d'Etat, de gouvernement ou ministres sont attendus.
Même si l'élection du 6 novembre est dans toutes les têtes, M. Obama ne prononcera "pas un discours de campagne" à New York, a assuré lundi son porte-parole, Jay Carney.
"Le président dira clairement que nous rejetons les opinions (présentées) dans la vidéo qui ont choqué dans le monde musulman, tout en soulignant que la violence n'est jamais acceptable" et réaffirmera aussi que l'Iran "ne doit pas être autorisé à développer une arme nucléaire", selon M. Carney.
De son côté, le président français François Hollande, pour sa première apparition à la tribune du palais des Nations unies à New York depuis son élection le 6 mai, devrait notamment appeler à soutenir le déploiement d'une force africaine au Mali pour aider à combattre les islamistes armés qui tiennent le nord du pays.
Bamako a demandé, dans une lettre au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, une résolution du Conseil de sécurité autorisant l'intervention d'une force militaire internationale en vue de la reconquête du nord du pays. "Le gouvernement du Mali souhaite la présence immédiate de cette force" et a saisi l'ONU "dans des conditions très claires et précises", a expliqué le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Malgré le blocage du Conseil de sécurité sur la Syrie, en raison de l'opposition de Pékin et Moscou à des sanctions contre Damas, le conflit syrien devrait être aussi largement évoqué au cours et en marge des travaux de l'Assemblée.
Lundi, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi a déploré une situation "extrêmement grave et (qui) se détériore de jour en jour". C'est "l'impasse" et il n'y a "pas de progrès en vue", a-t-il lâché.
Contrairement aux années précédentes, M. Obama, qui rentrera à Washington mardi dans l'après-midi, n'a pas prévu de rencontrer de dirigeants en tête-à-tête, une tâche dévolue à sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton, présente toute la semaine à New York où 120 chefs d'Etat, de gouvernement ou ministres sont attendus.