L'avion présidentiel américain Air Force One a atterri peu après 12h15 locales (10h15 GMT) à l'aéoport Ben Gourion de Tel-Aviv.
M. Obama, descendant seul de l'appareil, a été accueilli par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Shimon Peres, qu'il a qualifié d'"ami", et l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Dan Shapiro, échangeant une accolade avec les trois hommes.
Dans une brève allocution, M. Peres a salué le "soutien inébranlable" de Barack Obama à Israël.
Le président américain devait ensuite inspecter une batterie du système antimissiles Iron Dome, financé par les Etats-Unis. Il se rendra ensuite à Jérusalem pour s'entretenir avec Shimon Peres, avant d'être reçu par M. Netanyahu, avec lequel ses relations personnelles sont notoirement fraîches.
Ce premier voyage de son second mandat intervient deux jours après l'investiture du nouveau gouvernement de M. Netanyahu qui s'est fixé comme "principale priorité la défense et la sécurité", citant les "très graves menaces" provenant selon lui d'Iran et de Syrie.
M. Obama, qui arrive avec pour seule ambition déclarée d'"écouter" mais pas de lancer d'initiative de paix, s'entretiendra jeudi à Ramallah (Cisjordanie) avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit également l'accueillir le lendemain pour une brève visite de la basilique de la Nativité à Bethléem.
Désireux de s'adresser directement aux Israéliens, le président américain prononcera un discours jeudi au centre international des Congrès de Jérusalem devant des centaines de jeunes, près de quatre ans après son discours à l'Université du Caire, très critiqué en Israël.
"Regagner les coeurs des Israéliens", titre mercredi un éditorial du quotidien de gauche Haaretz.
Au début de sa présidence, M. Obama était considéré par les Israéliens "comme un gauchiste américain qui ne s'occupait que du Tiers monde et avait tourné le dos au projet sioniste", écrit-il. "Mais dans la deuxième partie de son mandat, il a été perçu comme quelqu'un qui avait perdu son innocence, appris combien le Moyen-Orient est cruel et reconnu l'importance de protéger Israël".
"Relation spéciale"
La popularité du président Obama auprès des Israéliens, si elle est en hausse, reste cependant modeste.
Selon un sondage du Jerusalem Post, 36% des Israéliens estiment qu'il est davantage favorable aux Palestiniens qu'à Israël contre 26% qui pensent le contraire.
Dans une tribune publiée par Haaretz, le négociateur palestinien Nabil Chaath a appelé le président américain Barack Obama à "des décisions fermes et courageuses avant qu'il ne soit trop tard".
La presse se faisait l'écho mercredi de l'effervescence qui règne depuis le début de la semaine en Israël.
Le quotidien populaire Yediot Aharonot souhaitait "Bienvenue", en hébreu et en anglais, sur fond de tapis rouge et faisait l'apologie de la "relation spéciale" entre les Etats-Unis et Israël.
Mais d'autres voix, à droite, se faisaient plus critiques, comme le Maariv évoquant Jonathan Pollard, condamné en 1987 à perpétuité aux Etats-Unis pour espionnage au profit d'Israël, le Yediot reprochant à M. Obama de venir avec "une valise pleine de mots" mais sans plan de paix.
Lors de sa visite, M. Obama se rendra jeudi au musée national d'Israël et se recueillera vendredi sur les tombes du fondateur du sionisme Theodor Herzl et du Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin, avant d'aller au mémorial de l'Holocauste de Yad Vashem.
Le principal objectif de ce voyage est de resserrer les liens avec Israël, principal allié des Etats-Unis dans la région, en tentant d'aplanir les différends avec M. Netanyahu sur le programme nucléaire iranien, pour lequel M. Obama privilégie la voie diplomatique, et la colonisation des Territoires palestiniens.
"Nous pensons que cela prendra un peu plus d'un an ou à peu près avant que l'Iran ne développe une arme nucléaire, mais évidemment nous ne voulons pas attendre le dernier moment", a déclaré M. Obama dans une interview à la télévision israélienne diffusée le 14 mars.
M. Obama, descendant seul de l'appareil, a été accueilli par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Shimon Peres, qu'il a qualifié d'"ami", et l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Dan Shapiro, échangeant une accolade avec les trois hommes.
Dans une brève allocution, M. Peres a salué le "soutien inébranlable" de Barack Obama à Israël.
Le président américain devait ensuite inspecter une batterie du système antimissiles Iron Dome, financé par les Etats-Unis. Il se rendra ensuite à Jérusalem pour s'entretenir avec Shimon Peres, avant d'être reçu par M. Netanyahu, avec lequel ses relations personnelles sont notoirement fraîches.
Ce premier voyage de son second mandat intervient deux jours après l'investiture du nouveau gouvernement de M. Netanyahu qui s'est fixé comme "principale priorité la défense et la sécurité", citant les "très graves menaces" provenant selon lui d'Iran et de Syrie.
M. Obama, qui arrive avec pour seule ambition déclarée d'"écouter" mais pas de lancer d'initiative de paix, s'entretiendra jeudi à Ramallah (Cisjordanie) avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit également l'accueillir le lendemain pour une brève visite de la basilique de la Nativité à Bethléem.
Désireux de s'adresser directement aux Israéliens, le président américain prononcera un discours jeudi au centre international des Congrès de Jérusalem devant des centaines de jeunes, près de quatre ans après son discours à l'Université du Caire, très critiqué en Israël.
"Regagner les coeurs des Israéliens", titre mercredi un éditorial du quotidien de gauche Haaretz.
Au début de sa présidence, M. Obama était considéré par les Israéliens "comme un gauchiste américain qui ne s'occupait que du Tiers monde et avait tourné le dos au projet sioniste", écrit-il. "Mais dans la deuxième partie de son mandat, il a été perçu comme quelqu'un qui avait perdu son innocence, appris combien le Moyen-Orient est cruel et reconnu l'importance de protéger Israël".
"Relation spéciale"
La popularité du président Obama auprès des Israéliens, si elle est en hausse, reste cependant modeste.
Selon un sondage du Jerusalem Post, 36% des Israéliens estiment qu'il est davantage favorable aux Palestiniens qu'à Israël contre 26% qui pensent le contraire.
Dans une tribune publiée par Haaretz, le négociateur palestinien Nabil Chaath a appelé le président américain Barack Obama à "des décisions fermes et courageuses avant qu'il ne soit trop tard".
La presse se faisait l'écho mercredi de l'effervescence qui règne depuis le début de la semaine en Israël.
Le quotidien populaire Yediot Aharonot souhaitait "Bienvenue", en hébreu et en anglais, sur fond de tapis rouge et faisait l'apologie de la "relation spéciale" entre les Etats-Unis et Israël.
Mais d'autres voix, à droite, se faisaient plus critiques, comme le Maariv évoquant Jonathan Pollard, condamné en 1987 à perpétuité aux Etats-Unis pour espionnage au profit d'Israël, le Yediot reprochant à M. Obama de venir avec "une valise pleine de mots" mais sans plan de paix.
Lors de sa visite, M. Obama se rendra jeudi au musée national d'Israël et se recueillera vendredi sur les tombes du fondateur du sionisme Theodor Herzl et du Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin, avant d'aller au mémorial de l'Holocauste de Yad Vashem.
Le principal objectif de ce voyage est de resserrer les liens avec Israël, principal allié des Etats-Unis dans la région, en tentant d'aplanir les différends avec M. Netanyahu sur le programme nucléaire iranien, pour lequel M. Obama privilégie la voie diplomatique, et la colonisation des Territoires palestiniens.
"Nous pensons que cela prendra un peu plus d'un an ou à peu près avant que l'Iran ne développe une arme nucléaire, mais évidemment nous ne voulons pas attendre le dernier moment", a déclaré M. Obama dans une interview à la télévision israélienne diffusée le 14 mars.