C'est une tradition pour les présidents américains de se rendre à un moment ou l'autre de leur mandat, sur les plages de Normandie où, lors du "jour J", avaient débarqué des troupes américaines, britanniques et canadiennes.
Ronald Reagan s'était rendu sur les plages normandes pour le 40e anniversaire, en 1984, Bill Clinton avait fait de même dix ans plus tard. Quant à George W. Bush, il a fait deux fois la visite, en 2002, puis en 2004 pour le 60e anniversaire.
La visite d'Obama en France est la dernière étape d'une brève tournée qui l'a conduit tout d'abord au Moyen-Orient - Arabie saoudite puis Egypte - et ensuite en Allemagne.
Il ne sera pas le seul homme d'Etat présent sur les plages normandes pour ces commémorations: la Grande-Bretagne sera représentée par le prince héritier, Charles, la reine Elizabeth n'ayant pas été invitée.
Le président français Nicolas Sarkozy sera l'hôte des cérémonies ; quant au Canada, il sera représenté par son Premier ministre, Stephen Harper.
À DRESDE ET À BUCHENWALD
Vendredi, Obama a visité la ville allemande de Dresde, durement bombardée par l'aviation alliée en février 1945, puis l'ancien camp de concentration nazi de Buchenwald, dans la partie orientale de l'Allemagne, où périrent 56.000 personnes.
A Buchenwald, où il était accompagné de la chancelière Angela Merkel et de deux rescapés du camp, dont le prix Nobel de la paix Elie Wiesel, Barack Obama a déposé une rose blanche sur le mémorial du camp, une plaque de métal chauffée à la température du corps posée à l'endroit où les rescapés érigèrent un monument temporaire en souvenir de la libération de Buchenwald en avril 1945.
Le président américain a rappelé l'histoire de son grand-oncle Charlie Payne, l'un des jeunes GIs qui libéra l'un des 130 camps satellites de Buchenwald.
"J'ai entendu parler de cet endroit depuis que je suis enfant, à propos de mon grand-oncle qui était un très jeune homme pendant la Seconde Guerre mondiale", a-t-il dit par allusion au plus jeune frère de sa grand-mère.
Avant Buchenwald, Obama et Merkel avaient visité ensemble Dresde, à 200 km de là, et sa Frauenkirche, église symbole des bombardements de 1945, qui ne fut restaurée qu'en 2005.
La ville, encore intacte quelques mois avant la fin de la guerre, fut ravagée par deux vagues d'attaques de bombardiers britanniques dans la nuit du 13 février 1945. Le lendemain, 311 "forteresses volantes" américaines B-17 poursuivirent les raids.
Le bilan officiel est de 25.000 morts mais beaucoup de survivants estiment qu'il est bien plus lourd, de nombreux corps ayant été réduits en cendres par les bombes incendiaires.
Ronald Reagan s'était rendu sur les plages normandes pour le 40e anniversaire, en 1984, Bill Clinton avait fait de même dix ans plus tard. Quant à George W. Bush, il a fait deux fois la visite, en 2002, puis en 2004 pour le 60e anniversaire.
La visite d'Obama en France est la dernière étape d'une brève tournée qui l'a conduit tout d'abord au Moyen-Orient - Arabie saoudite puis Egypte - et ensuite en Allemagne.
Il ne sera pas le seul homme d'Etat présent sur les plages normandes pour ces commémorations: la Grande-Bretagne sera représentée par le prince héritier, Charles, la reine Elizabeth n'ayant pas été invitée.
Le président français Nicolas Sarkozy sera l'hôte des cérémonies ; quant au Canada, il sera représenté par son Premier ministre, Stephen Harper.
À DRESDE ET À BUCHENWALD
Vendredi, Obama a visité la ville allemande de Dresde, durement bombardée par l'aviation alliée en février 1945, puis l'ancien camp de concentration nazi de Buchenwald, dans la partie orientale de l'Allemagne, où périrent 56.000 personnes.
A Buchenwald, où il était accompagné de la chancelière Angela Merkel et de deux rescapés du camp, dont le prix Nobel de la paix Elie Wiesel, Barack Obama a déposé une rose blanche sur le mémorial du camp, une plaque de métal chauffée à la température du corps posée à l'endroit où les rescapés érigèrent un monument temporaire en souvenir de la libération de Buchenwald en avril 1945.
Le président américain a rappelé l'histoire de son grand-oncle Charlie Payne, l'un des jeunes GIs qui libéra l'un des 130 camps satellites de Buchenwald.
"J'ai entendu parler de cet endroit depuis que je suis enfant, à propos de mon grand-oncle qui était un très jeune homme pendant la Seconde Guerre mondiale", a-t-il dit par allusion au plus jeune frère de sa grand-mère.
Avant Buchenwald, Obama et Merkel avaient visité ensemble Dresde, à 200 km de là, et sa Frauenkirche, église symbole des bombardements de 1945, qui ne fut restaurée qu'en 2005.
La ville, encore intacte quelques mois avant la fin de la guerre, fut ravagée par deux vagues d'attaques de bombardiers britanniques dans la nuit du 13 février 1945. Le lendemain, 311 "forteresses volantes" américaines B-17 poursuivirent les raids.
Le bilan officiel est de 25.000 morts mais beaucoup de survivants estiment qu'il est bien plus lourd, de nombreux corps ayant été réduits en cendres par les bombes incendiaires.