Barack Obama
Le dirigeant américain, qui peut se targuer de plus de 19 millions d'admirateurs au sein du réseau fondé par Mark Zuckerberg, participera à une séance de questions-réponses retransmise sur l'internet à partir de 13H45 (20H45 GMT) dans les locaux de l'entreprise à Palo Alto, près de San Francisco.
Novatrice sur la forme, cette réunion devrait rester fidèle sur le fond à l'argumentaire que M. Obama martèle depuis son discours du 13 avril, quand il avait présenté sa stratégie pour maîtriser le déficit budgétaire et réduire la dette.
Il avait ainsi posé ses jalons face aux idées des républicains, s'élevant en particulier contre le budget 2012 présenté par la majorité à la Chambre des représentants. Ce dernier prévoit une remise en cause du financement d'acquis sociaux ainsi que de nouveaux allègements fiscaux pour les plus aisés.
M. Obama a conclu en décembre un compromis avec ses adversaires, vainqueurs des élections législatives de la mi-mandat. Il a accepté une prolongation des cadeaux fiscaux hérités de son prédécesseur républicain George W. Bush, y compris en faveur des plus riches, en échange d'une extension des indemnités pour les chô meurs.
Mais face à un déficit budgétaire annuel de 1.600 milliards de dollars et une dette dépassant 14.200 milliards, le président a fixé le 13 avril l'objectif de réduire le déficit de 4.000 milliards de dollars cumulés sur 12 ans, et promis de laisser expirer ces allègements fiscaux fin 2012.
Cette question est de facto devenue un thème de la campagne en vue de la présidentielle de novembre 2012, d'autant plus que l'influente agence de notation Standard and Poor's a mis en garde lundi contre la capacité des Etats-Unis à surmonter à terme cette dette record.
Mardi devant des étudiants en Virginie (est), le président a réclamé de "petits sacrifices" aux contribuables les plus fortunés, tout en jurant qu'il ne voulait pas "punir le succès". Le leitmotiv de la Maison Blanche est depuis une semaine "responsabilité partagée, sacrifices partagés".
M. Obama nie aussi que la situation impose de renoncer aux systèmes d'assurance-maladie publics pour les personnes âgées ou démunies sous leur forme actuelle, et insiste sur la nécessité de continuer à investir dans l'enseignement, la recherche et les infrastructures.
Il avait d'ailleurs cité Facebook en exemple de l'innovation et de l'esprit d'entreprise américains dans son discours sur l'état de l'Union fin janvier.
La campagne victorieuse de M. Obama en 2007-2008 avait été marquée par son utilisation des réseaux sociaux sur l'internet. Poursuivant dans cette veine anti-institutionnelle, M. Obama a annoncé il y a deux semaines sa candidature en 2012 notamment via Twitter et Facebook.
Lors de son déplacement sur la cô te Ouest, dont il reviendra vendredi, M. Obama effectuera aussi un arrêt jeudi à Reno dans le Nevada, pour une troisième réunion publique en autant de jours, également consacrée à l'économie et au budget. Il est attendu jeudi soir à Los Angeles, la mégalopole sud-californienne.
Tout en soignant son message, le président-candidat ne néglige pas le nerf de la guerre. Il doit participer mercredi soir à deux réunions avec des donateurs du parti démocrate à San Francisco, alors que sa campagne espère lever jusqu'à un milliard de dollars d'ici à l'élection.
Novatrice sur la forme, cette réunion devrait rester fidèle sur le fond à l'argumentaire que M. Obama martèle depuis son discours du 13 avril, quand il avait présenté sa stratégie pour maîtriser le déficit budgétaire et réduire la dette.
Il avait ainsi posé ses jalons face aux idées des républicains, s'élevant en particulier contre le budget 2012 présenté par la majorité à la Chambre des représentants. Ce dernier prévoit une remise en cause du financement d'acquis sociaux ainsi que de nouveaux allègements fiscaux pour les plus aisés.
M. Obama a conclu en décembre un compromis avec ses adversaires, vainqueurs des élections législatives de la mi-mandat. Il a accepté une prolongation des cadeaux fiscaux hérités de son prédécesseur républicain George W. Bush, y compris en faveur des plus riches, en échange d'une extension des indemnités pour les chô meurs.
Mais face à un déficit budgétaire annuel de 1.600 milliards de dollars et une dette dépassant 14.200 milliards, le président a fixé le 13 avril l'objectif de réduire le déficit de 4.000 milliards de dollars cumulés sur 12 ans, et promis de laisser expirer ces allègements fiscaux fin 2012.
Cette question est de facto devenue un thème de la campagne en vue de la présidentielle de novembre 2012, d'autant plus que l'influente agence de notation Standard and Poor's a mis en garde lundi contre la capacité des Etats-Unis à surmonter à terme cette dette record.
Mardi devant des étudiants en Virginie (est), le président a réclamé de "petits sacrifices" aux contribuables les plus fortunés, tout en jurant qu'il ne voulait pas "punir le succès". Le leitmotiv de la Maison Blanche est depuis une semaine "responsabilité partagée, sacrifices partagés".
M. Obama nie aussi que la situation impose de renoncer aux systèmes d'assurance-maladie publics pour les personnes âgées ou démunies sous leur forme actuelle, et insiste sur la nécessité de continuer à investir dans l'enseignement, la recherche et les infrastructures.
Il avait d'ailleurs cité Facebook en exemple de l'innovation et de l'esprit d'entreprise américains dans son discours sur l'état de l'Union fin janvier.
La campagne victorieuse de M. Obama en 2007-2008 avait été marquée par son utilisation des réseaux sociaux sur l'internet. Poursuivant dans cette veine anti-institutionnelle, M. Obama a annoncé il y a deux semaines sa candidature en 2012 notamment via Twitter et Facebook.
Lors de son déplacement sur la cô te Ouest, dont il reviendra vendredi, M. Obama effectuera aussi un arrêt jeudi à Reno dans le Nevada, pour une troisième réunion publique en autant de jours, également consacrée à l'économie et au budget. Il est attendu jeudi soir à Los Angeles, la mégalopole sud-californienne.
Tout en soignant son message, le président-candidat ne néglige pas le nerf de la guerre. Il doit participer mercredi soir à deux réunions avec des donateurs du parti démocrate à San Francisco, alors que sa campagne espère lever jusqu'à un milliard de dollars d'ici à l'élection.