Barack Obama
Selon des documents officiels publiés par la Maison Blanche, M. Obama a décidé de proroger les mesures coercitives infligées en mai 1997 par le président Bill Clinton et renforcées ensuite à plusieurs reprises par George W. Bush.
"Parce que les actions et la politique du gouvernement birman continuent à représenter un danger extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis", les mesures prises en 1997 "doivent être prorogées", a indiqué M. Obama dans un message au Congrès.
Ces sanctions interdisent les investissements américains en Birmanie et les exportations vers la Birmanie de services financiers et frappent les importations de produits birmans aux Etats-Unis. Elles visent aussi des personnalités et des soutiens du régime ainsi que leurs entreprises.
Cette annonce intervient quatre jours après qu'un émissaire américain, Kurt Campbell, s'est entretenu lundi avec l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, complètement exclue des prochaines élections législatives, et a accablé de reproches le régime militaire à qui il a demandé des "mesures immédiates" de démocratisation.
Washington avait décidé en septembre 2009 d'entamer un dialogue avec la junte, constatant que les sanctions seules n'avaient guère de prise sur l'évolution d'un des régimes les plus fermés au monde. Mais les responsables américains font depuis régulièrement état de leur déception.
"Parce que les actions et la politique du gouvernement birman continuent à représenter un danger extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis", les mesures prises en 1997 "doivent être prorogées", a indiqué M. Obama dans un message au Congrès.
Ces sanctions interdisent les investissements américains en Birmanie et les exportations vers la Birmanie de services financiers et frappent les importations de produits birmans aux Etats-Unis. Elles visent aussi des personnalités et des soutiens du régime ainsi que leurs entreprises.
Cette annonce intervient quatre jours après qu'un émissaire américain, Kurt Campbell, s'est entretenu lundi avec l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, complètement exclue des prochaines élections législatives, et a accablé de reproches le régime militaire à qui il a demandé des "mesures immédiates" de démocratisation.
Washington avait décidé en septembre 2009 d'entamer un dialogue avec la junte, constatant que les sanctions seules n'avaient guère de prise sur l'évolution d'un des régimes les plus fermés au monde. Mais les responsables américains font depuis régulièrement état de leur déception.