Béji Caïd Essebsi et Barack Obama
"Les Etats-Unis ont un grand intérêt à voir la Tunisie réussir et (...) de voir plus d'investissements en Tunisie", a déclaré le président américain après une rencontre dans le bureau ovale avec le leader tunisien.
Washington espère que la marche de la Tunisie vers la démocratie va être un exemple pour d'autres pays.
"Etant donné que la Tunisie a été le premier pays à connaÂŒtre ce bouleversement que l'on a qualifié de printemps arabe, et étant donné que c'est le premier pays à organiser des élections, nous avons jugé qu'il était opportun que ce soit le premier pays à être accueilli à la Maison Blanche", a ajouté Obama.
Le président américain a salué le rôle de la révolution tunisienne. "la Tunisie a constitué un motif d'inspiration pour tous ceux d'entre nous qui croient que chaque homme et femme détient certains droits inaliénables", a estimé le président démocrate. "Nous sommes profondément rassurés par les progrès qui ont déjà été effectués en une si courte période", a-t-il également dit.
IMPORTANCE DU CHANGEMENT
De son côté, Béji Caïd Essebsi a indiqué être venu aux Etats-Unis pour transmettre au président américain "un message de la révolution tunisienne et du peuple tunisien, un message de reconnaissance et de gratitude pour le soutien qu'il n'a cessé d'apporter aux changements intervenus en Tunisie", selon l'agence officielle tunisienne TAP.
"Le président Obama était le premier à saluer le changement le jour même du changement le 14 janvier et depuis il a toujours confirmé son soutien pour le changement en Tunisie", a dit le Premier ministre du gouvernement de transition. "Obama était le premier à avoir bien compris l'importance du changement qui s'est passé en Tunisie et son implication future dans l'ensemble des pays de la région", a souligné le chef du gouvernement tunisien.
"Le printemps arabe est jusqu'à maintenant un printemps tunisien et j'espère qu'il sera un printemps arabe si certaines conditions se trouvent réunies dont le succès de la révolution tunisienne et celui du processus démocratique en Tunisie", a-t-il expliqué.
La Tunisie s'est soulevée en janvier contre le président Zine ben Ali, contraint de fuir le pays pour se réfugier en Arabie saoudite. Ce mouvement de contestation a lancé la vague du "printemps arabe", qui a également chassé du pouvoir le président égyptien Hosni Moubarak et Mouammar Kadhafi en Libye, et a ébranlé le régime en Syrie et au Yémen.
Des élections constituantes sont prévues le 23 octobre dans ce pays du Maghreb peuplé de dix millions d'habitants. Environ 11.000 candidats représentant 110 partis politiques vont se présenter pour tenter de remporter l'un des 218 sièges de l'Assemblée.
Washington espère que la marche de la Tunisie vers la démocratie va être un exemple pour d'autres pays.
"Etant donné que la Tunisie a été le premier pays à connaÂŒtre ce bouleversement que l'on a qualifié de printemps arabe, et étant donné que c'est le premier pays à organiser des élections, nous avons jugé qu'il était opportun que ce soit le premier pays à être accueilli à la Maison Blanche", a ajouté Obama.
Le président américain a salué le rôle de la révolution tunisienne. "la Tunisie a constitué un motif d'inspiration pour tous ceux d'entre nous qui croient que chaque homme et femme détient certains droits inaliénables", a estimé le président démocrate. "Nous sommes profondément rassurés par les progrès qui ont déjà été effectués en une si courte période", a-t-il également dit.
IMPORTANCE DU CHANGEMENT
De son côté, Béji Caïd Essebsi a indiqué être venu aux Etats-Unis pour transmettre au président américain "un message de la révolution tunisienne et du peuple tunisien, un message de reconnaissance et de gratitude pour le soutien qu'il n'a cessé d'apporter aux changements intervenus en Tunisie", selon l'agence officielle tunisienne TAP.
"Le président Obama était le premier à saluer le changement le jour même du changement le 14 janvier et depuis il a toujours confirmé son soutien pour le changement en Tunisie", a dit le Premier ministre du gouvernement de transition. "Obama était le premier à avoir bien compris l'importance du changement qui s'est passé en Tunisie et son implication future dans l'ensemble des pays de la région", a souligné le chef du gouvernement tunisien.
"Le printemps arabe est jusqu'à maintenant un printemps tunisien et j'espère qu'il sera un printemps arabe si certaines conditions se trouvent réunies dont le succès de la révolution tunisienne et celui du processus démocratique en Tunisie", a-t-il expliqué.
La Tunisie s'est soulevée en janvier contre le président Zine ben Ali, contraint de fuir le pays pour se réfugier en Arabie saoudite. Ce mouvement de contestation a lancé la vague du "printemps arabe", qui a également chassé du pouvoir le président égyptien Hosni Moubarak et Mouammar Kadhafi en Libye, et a ébranlé le régime en Syrie et au Yémen.
Des élections constituantes sont prévues le 23 octobre dans ce pays du Maghreb peuplé de dix millions d'habitants. Environ 11.000 candidats représentant 110 partis politiques vont se présenter pour tenter de remporter l'un des 218 sièges de l'Assemblée.