Barack Obama
A moins de quatre semaines de la date du 2 août, passée laquelle, faute de vote des élus, la première économie mondiale ne sera plus en mesure de rembourser ses emprunts, le président américain doit retrouver chefs démocrates et républicains du Sénat comme de la Chambre des représentants pour cette réunion lourde d'enjeux.
Elle est en effet censée relancer les négociations entre l'exécutif aux mains des démocrates et le pouvoir législatif partiellement contrôlé par les républicains, sur la façon de résorber le déficit et de lutter contre la dette à long terme.
Le président républicain de la Chambre, John Boehner, et le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, figurent parmi les huit élus attendus à partir de 11H00 (15H00 GMT) dans le Bureau ovale.
La situation est corsée par la nécessité pour le Congrès de voter un relèvement du plafond de la dette avant le 2 août. M. Obama a prévenu mercredi que ne pas le faire pourrait "créer une nouvelle spirale vers une deuxième récession, ou pire".
La dette brute de l'Etat fédéral, de quelque 14.300 milliards de dollars, a atteint à la mi-mai le plafond autorisé par le Congrès et le déficit budgétaire doit atteindre 1.600 milliards cette année.
Parmi les lignes de fracture entre M. Obama et ses adversaires figurent une hausse de fiscalité pour les contribuables les plus aisés, souhaitée par le président mais jusqu'ici rejetée par les républicains, qui ont fait voeu de tailler massivement dans les dépenses publiques.
Les positions traditionnelles des démocrates et républicains ont toutefois semblé évoluer ces derniers jours, M. Obama se déclarant déterminé à faire adopter un plan ambitieux pour assainir durablement les finances du pays.
De leur côté, certains républicains ont semblé effectuer des ouvertures vers l'élimination de niches fiscales ou d'augmentation des recettes au moyen par exemple de privatisations.
Un responsable républicain a affirmé sous couvert de l'anonymat que MM. Obama et Boehner s'étaient rencontrés discrètement le week-end dernier pour trouver une porte de sortie. La Maison Blanche a refusé de confirmer cette réunion.
Le porte-parole de la présidence, Jay Carney, a évoqué la possibilité de parvenir à des coupes cumulées de 4.000 milliards de dollars sur 12 ans, un chiffre déjà mentionné en avril par le président Obama.
Selon le New York Times jeudi, la Maison Blanche n'exclut plus de s'en prendre aux "dépenses obligatoires" comme les programmes sociaux, tandis que M. Boehner serait ouvert à l'idée de lever jusqu'à 1.000 milliards de dollars "dans le cadre d'une remise à plat du code fiscal".
Candidat à sa réélection en novembre 2012, M. Obama joue une partie serrée, entre nécessité de s'entendre avec les républicains et de ne pas s'aliéner le soutien des démocrates du Congrès, sur fond d'économie toujours en convalescence.
Les alliés de M. Obama avaient dû avaler en décembre la couleuvre d'une reconduction pour deux ans des cadeaux fiscaux pour les Américains, y compris les plus aisés, hérités de l'ère du président républicain George W. Bush.
Le président avait alors trouvé un compromis de dernière minute avec ses adversaires. Cette situation s'était reproduite le 8 avril, quand un accord budgétaire arraché in extremis avec le Congrès avait permis d'éviter une paralysie du gouvernement fédéral.
Elle est en effet censée relancer les négociations entre l'exécutif aux mains des démocrates et le pouvoir législatif partiellement contrôlé par les républicains, sur la façon de résorber le déficit et de lutter contre la dette à long terme.
Le président républicain de la Chambre, John Boehner, et le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, figurent parmi les huit élus attendus à partir de 11H00 (15H00 GMT) dans le Bureau ovale.
La situation est corsée par la nécessité pour le Congrès de voter un relèvement du plafond de la dette avant le 2 août. M. Obama a prévenu mercredi que ne pas le faire pourrait "créer une nouvelle spirale vers une deuxième récession, ou pire".
La dette brute de l'Etat fédéral, de quelque 14.300 milliards de dollars, a atteint à la mi-mai le plafond autorisé par le Congrès et le déficit budgétaire doit atteindre 1.600 milliards cette année.
Parmi les lignes de fracture entre M. Obama et ses adversaires figurent une hausse de fiscalité pour les contribuables les plus aisés, souhaitée par le président mais jusqu'ici rejetée par les républicains, qui ont fait voeu de tailler massivement dans les dépenses publiques.
Les positions traditionnelles des démocrates et républicains ont toutefois semblé évoluer ces derniers jours, M. Obama se déclarant déterminé à faire adopter un plan ambitieux pour assainir durablement les finances du pays.
De leur côté, certains républicains ont semblé effectuer des ouvertures vers l'élimination de niches fiscales ou d'augmentation des recettes au moyen par exemple de privatisations.
Un responsable républicain a affirmé sous couvert de l'anonymat que MM. Obama et Boehner s'étaient rencontrés discrètement le week-end dernier pour trouver une porte de sortie. La Maison Blanche a refusé de confirmer cette réunion.
Le porte-parole de la présidence, Jay Carney, a évoqué la possibilité de parvenir à des coupes cumulées de 4.000 milliards de dollars sur 12 ans, un chiffre déjà mentionné en avril par le président Obama.
Selon le New York Times jeudi, la Maison Blanche n'exclut plus de s'en prendre aux "dépenses obligatoires" comme les programmes sociaux, tandis que M. Boehner serait ouvert à l'idée de lever jusqu'à 1.000 milliards de dollars "dans le cadre d'une remise à plat du code fiscal".
Candidat à sa réélection en novembre 2012, M. Obama joue une partie serrée, entre nécessité de s'entendre avec les républicains et de ne pas s'aliéner le soutien des démocrates du Congrès, sur fond d'économie toujours en convalescence.
Les alliés de M. Obama avaient dû avaler en décembre la couleuvre d'une reconduction pour deux ans des cadeaux fiscaux pour les Américains, y compris les plus aisés, hérités de l'ère du président républicain George W. Bush.
Le président avait alors trouvé un compromis de dernière minute avec ses adversaires. Cette situation s'était reproduite le 8 avril, quand un accord budgétaire arraché in extremis avec le Congrès avait permis d'éviter une paralysie du gouvernement fédéral.