"Je pense qu'il y aura un accord", a-t-il déclaré, précisant qu'un nouveau projet de texte allait entre-temps être élaboré et envoyé aux capitales pour avis. "Notre objectif est limité, il est d'envoyer une mission d'observateurs en Syrie", a-t-il ajouté.
La réunion du Conseil commencera à 11H00 locales (15H00 GMT).
L'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant a estimé lui aussi que les 15 pays membres "étaient très proches d'un accord".
Samedi dernier, le Conseil avait adopté une première résolution autorisant l'envoi en Syrie d'une équipe restreinte de 30 observateurs. A la demande du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, il doit adopter une nouvelle résolution pour déployer une équipe complète de 300 observateurs.
Cette mission de l'ONU est chargée de surveiller le cessez-le-feu en Syrie, régulièrement violé depuis son entrée en vigueur le 12 avril, et d'aider à faire appliquer le plan de paix du médiateur de l'ONU Kofi Annan.
Au sein du Conseil, la Russie, la Chine, l'Inde, le Maroc ou l'Afrique du Sud entre autres souhaitent une décision et un déploiement rapides.
Les 300 observateurs militaires non armés doivent être déployés progressivement, pour une durée initiale de trois mois, accompagnés d'experts civils dans divers domaines (politique, droits de l'homme, administration, information, etc.).
"C'est la première fois que l'ONU envoie des observateurs dans une zone de guerre, il y a encore des combats sur place, il y a encore de la violence", a souligné M. Araud. "Il est très important de les envoyer le plus vite possible mais en même temps nous devons prendre en compte le danger pour les observateurs". "C'est la raison pour laquelle, a-t-il dit, nous précisons que le secrétaire général de l'ONU devra évaluer la situation sur le terrain" avant que la mission puisse être déployée.
Le projet de résolution, dont l'AFP a obtenu copie, demande au gouvernement syrien des garanties pour que les observateurs puissent remplir leur mission, dont une "liberté totale, sans entraves et immédiate de circulation et d'accès", des communications sans interférence et des garanties de sécurité.
Ils réclament aussi que Damas respecte "de manière manifeste et totale" sa promesse de retirer ses troupes et ses armes lourdes des villes syriennes.
Le texte souligne "la nécessité pour le gouvernement syrien et l'ONU de se mettre d'accord rapidement sur des moyens aériens appropriés" (avions ou hélicoptères) pour la mission.
Le protocole conclu jeudi par l'ONU avec les autorités syriennes pour définir les modalités pratiques de la mission des observateurs ne règle pas cette question.
En conclusion, le Conseil "exprime son intention de vérifier l'application de la résolution et d'envisager toutes autres mesures qu'il jugera appropriées".
La réunion du Conseil commencera à 11H00 locales (15H00 GMT).
L'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant a estimé lui aussi que les 15 pays membres "étaient très proches d'un accord".
Samedi dernier, le Conseil avait adopté une première résolution autorisant l'envoi en Syrie d'une équipe restreinte de 30 observateurs. A la demande du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, il doit adopter une nouvelle résolution pour déployer une équipe complète de 300 observateurs.
Cette mission de l'ONU est chargée de surveiller le cessez-le-feu en Syrie, régulièrement violé depuis son entrée en vigueur le 12 avril, et d'aider à faire appliquer le plan de paix du médiateur de l'ONU Kofi Annan.
Au sein du Conseil, la Russie, la Chine, l'Inde, le Maroc ou l'Afrique du Sud entre autres souhaitent une décision et un déploiement rapides.
Les 300 observateurs militaires non armés doivent être déployés progressivement, pour une durée initiale de trois mois, accompagnés d'experts civils dans divers domaines (politique, droits de l'homme, administration, information, etc.).
"C'est la première fois que l'ONU envoie des observateurs dans une zone de guerre, il y a encore des combats sur place, il y a encore de la violence", a souligné M. Araud. "Il est très important de les envoyer le plus vite possible mais en même temps nous devons prendre en compte le danger pour les observateurs". "C'est la raison pour laquelle, a-t-il dit, nous précisons que le secrétaire général de l'ONU devra évaluer la situation sur le terrain" avant que la mission puisse être déployée.
Le projet de résolution, dont l'AFP a obtenu copie, demande au gouvernement syrien des garanties pour que les observateurs puissent remplir leur mission, dont une "liberté totale, sans entraves et immédiate de circulation et d'accès", des communications sans interférence et des garanties de sécurité.
Ils réclament aussi que Damas respecte "de manière manifeste et totale" sa promesse de retirer ses troupes et ses armes lourdes des villes syriennes.
Le texte souligne "la nécessité pour le gouvernement syrien et l'ONU de se mettre d'accord rapidement sur des moyens aériens appropriés" (avions ou hélicoptères) pour la mission.
Le protocole conclu jeudi par l'ONU avec les autorités syriennes pour définir les modalités pratiques de la mission des observateurs ne règle pas cette question.
En conclusion, le Conseil "exprime son intention de vérifier l'application de la résolution et d'envisager toutes autres mesures qu'il jugera appropriées".