Omar el-Béchir
Ce projet de déclaration, déjà adopté par les ambassadeurs des pays de l'UE, doit encore être officiellement approuvé par leurs ministres des Affaires étrangères quand ils se réuniront lundi à Bruxelles.
Le texte souligne que "les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les crimes de génocide sont ceux qui préoccupent le plus la communauté internationale et que l'impunité pour ces crimes ne pourra jamais être acceptée".
L'UE y réaffirme son "soutien à la Cour pénale internationale (CPI) et appelle le gouvernement soudanais à coopérer pleinement avec la CPI, conformément à ses obligations internationales".
Cette nouvelle admonestation européenne survient au moment où le président soudanais se trouve actuellement au Tchad pour un sommet régional.
La décision du Tchad de ne pas inquiéter Omar el-Béchir à cette occasion a suscité une vive polémique dans la mesure où il fait l'objet de deux mandats émis contre lui par la CPI pour crimes et génocide au Darfour, une région de l'ouest du Soudan en proie à des affrontements depuis sept ans.
Dans sa déclaration, l'UE appelle en outre toutes les parties soudanaises à accélérer les préparatifs en vue du référendum sur l'indépendance du Sud du Soudan prévu en janvier 2011, dans le cadre de l'accord de paix ayant mis fin en 2005 à deux décennies de guerre civile entre le Nord et le Sud du pays.
Dans ce contexte, l'UE se dit prête à envoyer une mission d'observateurs pour le scrutin et exprime sa "préoccupation" face à la "répression politique grandissante" dans le pays et à "la détérioration de l'environnement des droits civils et politiques" partout au Soudan.
Elle mentionne en particulier la récente fermeture de journaux et l'arrestation de journalistes.
Le texte souligne que "les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les crimes de génocide sont ceux qui préoccupent le plus la communauté internationale et que l'impunité pour ces crimes ne pourra jamais être acceptée".
L'UE y réaffirme son "soutien à la Cour pénale internationale (CPI) et appelle le gouvernement soudanais à coopérer pleinement avec la CPI, conformément à ses obligations internationales".
Cette nouvelle admonestation européenne survient au moment où le président soudanais se trouve actuellement au Tchad pour un sommet régional.
La décision du Tchad de ne pas inquiéter Omar el-Béchir à cette occasion a suscité une vive polémique dans la mesure où il fait l'objet de deux mandats émis contre lui par la CPI pour crimes et génocide au Darfour, une région de l'ouest du Soudan en proie à des affrontements depuis sept ans.
Dans sa déclaration, l'UE appelle en outre toutes les parties soudanaises à accélérer les préparatifs en vue du référendum sur l'indépendance du Sud du Soudan prévu en janvier 2011, dans le cadre de l'accord de paix ayant mis fin en 2005 à deux décennies de guerre civile entre le Nord et le Sud du pays.
Dans ce contexte, l'UE se dit prête à envoyer une mission d'observateurs pour le scrutin et exprime sa "préoccupation" face à la "répression politique grandissante" dans le pays et à "la détérioration de l'environnement des droits civils et politiques" partout au Soudan.
Elle mentionne en particulier la récente fermeture de journaux et l'arrestation de journalistes.