"Nous refusons toute fermeture d'usine, et avant tout la fermeture de l'usine d'Anvers", ont écrit les représentants d'IG Metall dans une lettre au patron d'Opel Nick Reilly, et citée dans un communiqué.
"Dans ces conditions, un accord sur les mesures d'économies demandées (par GM Europe aux salariés) est impossible", ajoute-ils.
Le géant américain a chiffré le coût de la restructuration de ses activités européennes à 3,3 milliards d'euros, et avait indiqué fin 2009 espérer un accord avec les syndicats pour obtenir 265 millions d'euros de concessions salariales.
M. Reilly doit présenter les détails de son plan d'ici fin janvier, mais a déjà annoncé jeudi la fermeture de l'usine d'Anvers et le licenciement collectif des 2.600 salariés. Une "déclaration de guerre", selon le représentant d'IG Metall au conseil de surveillance d'Opel, Armin Schild, cité dans ce communiqué.
Au total, le constructeur veut supprimer 8.300 emplois, dont 4.000 en Allemagne, sur près de 50.000 en Europe. Il entend ainsi réduire de 20% ses capacités de production.
General Motors espère également obtenir 2,7 milliards d'euros d'aides publiques pour mener à bien ses plans. Le géant américain, qui devait dans un premier temps vendre Opel, y a renoncé en novembre dernier et a depuis entrepris de restructurer lui-même ses activités européennes.
"Dans ces conditions, un accord sur les mesures d'économies demandées (par GM Europe aux salariés) est impossible", ajoute-ils.
Le géant américain a chiffré le coût de la restructuration de ses activités européennes à 3,3 milliards d'euros, et avait indiqué fin 2009 espérer un accord avec les syndicats pour obtenir 265 millions d'euros de concessions salariales.
M. Reilly doit présenter les détails de son plan d'ici fin janvier, mais a déjà annoncé jeudi la fermeture de l'usine d'Anvers et le licenciement collectif des 2.600 salariés. Une "déclaration de guerre", selon le représentant d'IG Metall au conseil de surveillance d'Opel, Armin Schild, cité dans ce communiqué.
Au total, le constructeur veut supprimer 8.300 emplois, dont 4.000 en Allemagne, sur près de 50.000 en Europe. Il entend ainsi réduire de 20% ses capacités de production.
General Motors espère également obtenir 2,7 milliards d'euros d'aides publiques pour mener à bien ses plans. Le géant américain, qui devait dans un premier temps vendre Opel, y a renoncé en novembre dernier et a depuis entrepris de restructurer lui-même ses activités européennes.