Oprah Winfrey se dit victime de racisme dans une boutique de luxe


Lundi 12 Août 2013 - 15:03
AFP


Zurich - L'animatrice et productrice de télévision américaine Oprah Winfrey s'est dite victime de racisme dans une boutique de luxe lors d'un séjour à Zurich, où elle s'est rendue le mois dernier pour le mariage de Tina Turner


Oprah Winfrey se dit victime de racisme dans une boutique de luxe
Dans une interview accordée à Larry King sur Ora.tv, la reine des "talk-shows" américains a confié qu'une vendeuse avait refusé de lui montrer un sac à main, affirmant que celui-ci était "trop cher pour elle".

"J'ai dit à cette femme: "je voudrais voir ce sac à main sur l'étagère et elle m'a repondu: non celui-ci est trop cher", a indiqué Oprah Winfrey sur les ondes d'Ora.tv

La vendeuse lui a alors vanté ce sac à main en crocodile, lui expliquant qu'il avait été créé pour l'actrice américaine Jennifer Aniston.

Oprah Winfrey a raconté à Larry King qu'elle avait eu envie de rire et de jouer à "Pretty woman" en achetant toute la boutique pour damer le pion à la vendeuse mais qu'elle avait finalement renoncé lorsqu'elle a réalisé que celle-ci toucherait alors une commission. Oprah Winfreh a une fortune estimée à 2,8 milliards de dollars par le magazine américain Forbes.

Contactée par l'AFP, Trudie Götz, la propriétaire de la chaîne suisse de boutiques de luxe Trois Pommes, a expliqué qu'il s'agissait d'un malentendu.

"Ma vendeuse a voulu être trop gentille. Elle lui a expliqué qu'il s'agissait d'un sac à 35.000 francs suisses et qu'elle pouvait lui montrer des versions moins chères en autruche, en pur cuir et en velours", s'est-elle défendu.

La patronne de la boutique a ajouté qu'elle ne prévoyait pas de sanctions disciplinaires contre son employée. "C'est une vendeuse très qualifiée. Elle travaille aussi dans la boutique de Saint-Moritz et a l'habitude de traiter avec des clients prestigieux", a-t-elle affirmé.

Trudi Götz a précisé qu'elle était en train de réfléchir à la réponse à apporter face à ces accusations et qu'elle allait consulter son avocat.

Suisse Tourisme, l'organisme de promotion du tourisme en Suisse, a présenté ses excuses sur Twitter: "Cette vendeuse a eu un comportement déplacé. Nous sommes désolés" , écrit l'organisation.


           

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