Nicolas Sarkozy
"Comme l'a dit le président (Nicolas Sarkozy) tout à l'heure, tous les services de l'Etat sont mobilisés pour obtenir la libération de nos otages", a déclaré le porte-parole du gouvernement, à l'issue du Conseil des ministres.
"Le gouvernement agit en coopération avec l'ensemble des pays qui sont engagés dans la lutte contre le terrorisme", a-t-il ajouté.
La France a authentifié la revendication mardi par Aqmi, via Al-Jazira, de l'enlèvement le 16 septembre dans le nord du Niger de cinq Français, d'un Malgache et d'un Togolais, employés du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom.
"Nous n?avons pas reçu de preuves de vie mais nous avons de bonnes raisons de penser que les otages sont en vie", a déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
"Nous continuerons, les Français, leurs alliés, les pays du Sahel et de l'Europe, à être (...) le plus attentifs possible, à mettre tous nos moyens à la disposition de leur libération", avait déclaré mardi le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner.
La France a déjà positionné à Niamey quelque 80 militaires qui se relaient pour mener des vols de reconnaissance au dessus du Mali.
"Les ravisseurs qui ont opéré au Niger ont très vraisemblablement franchi la frontière du Niger pour être au Mali", a déclaré mardi le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, depuis Bamako où il assiste aux cérémonies du cinquantenaire de l'indépendance du Mali, ex-colonie française.
A la question de savoir si la France allait intervenir militairement pour libérer les otages, M. Hortefeux a répondu: "Non! A ce stade, non".
Paris attend désormais de connaître les revendications des ravisseurs, en échange de la libération des otages.
Le porte-parole d'Aqmi a affirmé que l'enlèvement à Arlit, site d'extraction d'uranium du groupe français Areva, avait été mené sous le commandement d'Abelhamid Abou Zeid.
Cet islamiste radical algérien est considéré comme responsable de l'assassinat en 2009 de l'otage britannique Edwin Dyer et de la mort en juillet de l'otage français Michel Germaneau.
Se référant toujours aux cinq Français enlevés, le porte-parole d'Aqmi n'a pas évoqué les deux otages togolais et malgache.
La question des sept otages sera au coeur des rencontres prévues à Bamako à l'occasion des cérémonies du cinquantenaire de l'indépendance du Mali, qui ont débuté mercredi par un défilé militaire.
Plusieurs chefs d'Etat de la région participent à ces festivités, dont le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et le Tchadien Idriss Déby Itno.
L'entourage de Brice Hortefeux a précisé qu'il saisirait l'occasion de sa rencontre avec le président malien Amadou Toumani Touré pour discuter avec lui de la situation des otages.
Arrivé mardi à Bamako, Mohamed Ould Abdel Aziz a rencontré Amadou Toumani Touré, pour évoquer avec lui l'intervention de l'armée mauritanienne en territoire malien contre des unités d'Aqmi, du 17 au au 19 septembre.
Il a également rencontré des membres de la communauté arabe de la région de Tombouctou (nord-ouest du Mali) où s'est déroulée l'intervention de son armée contre Aqmi.
Un porte-parole de cette communauté a expliqué avoir fait part au président Aziz de ses inquiétudes concernant "deux civils" maliens tués pendant l'offensive.
Des combats meurtriers ont opposé l'armée mauritanienne aux islamistes armés, suivis dimanche d'un bombardement aérien contre une colonne de véhicules qui, selon l'armée, transportaient des "terroristes". Au Mali, des témoins et des élus ont affirmé que deux femmes avaient été tuées dans ce raid aérien.
"Le gouvernement agit en coopération avec l'ensemble des pays qui sont engagés dans la lutte contre le terrorisme", a-t-il ajouté.
La France a authentifié la revendication mardi par Aqmi, via Al-Jazira, de l'enlèvement le 16 septembre dans le nord du Niger de cinq Français, d'un Malgache et d'un Togolais, employés du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom.
"Nous n?avons pas reçu de preuves de vie mais nous avons de bonnes raisons de penser que les otages sont en vie", a déclaré un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
"Nous continuerons, les Français, leurs alliés, les pays du Sahel et de l'Europe, à être (...) le plus attentifs possible, à mettre tous nos moyens à la disposition de leur libération", avait déclaré mardi le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner.
La France a déjà positionné à Niamey quelque 80 militaires qui se relaient pour mener des vols de reconnaissance au dessus du Mali.
"Les ravisseurs qui ont opéré au Niger ont très vraisemblablement franchi la frontière du Niger pour être au Mali", a déclaré mardi le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, depuis Bamako où il assiste aux cérémonies du cinquantenaire de l'indépendance du Mali, ex-colonie française.
A la question de savoir si la France allait intervenir militairement pour libérer les otages, M. Hortefeux a répondu: "Non! A ce stade, non".
Paris attend désormais de connaître les revendications des ravisseurs, en échange de la libération des otages.
Le porte-parole d'Aqmi a affirmé que l'enlèvement à Arlit, site d'extraction d'uranium du groupe français Areva, avait été mené sous le commandement d'Abelhamid Abou Zeid.
Cet islamiste radical algérien est considéré comme responsable de l'assassinat en 2009 de l'otage britannique Edwin Dyer et de la mort en juillet de l'otage français Michel Germaneau.
Se référant toujours aux cinq Français enlevés, le porte-parole d'Aqmi n'a pas évoqué les deux otages togolais et malgache.
La question des sept otages sera au coeur des rencontres prévues à Bamako à l'occasion des cérémonies du cinquantenaire de l'indépendance du Mali, qui ont débuté mercredi par un défilé militaire.
Plusieurs chefs d'Etat de la région participent à ces festivités, dont le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et le Tchadien Idriss Déby Itno.
L'entourage de Brice Hortefeux a précisé qu'il saisirait l'occasion de sa rencontre avec le président malien Amadou Toumani Touré pour discuter avec lui de la situation des otages.
Arrivé mardi à Bamako, Mohamed Ould Abdel Aziz a rencontré Amadou Toumani Touré, pour évoquer avec lui l'intervention de l'armée mauritanienne en territoire malien contre des unités d'Aqmi, du 17 au au 19 septembre.
Il a également rencontré des membres de la communauté arabe de la région de Tombouctou (nord-ouest du Mali) où s'est déroulée l'intervention de son armée contre Aqmi.
Un porte-parole de cette communauté a expliqué avoir fait part au président Aziz de ses inquiétudes concernant "deux civils" maliens tués pendant l'offensive.
Des combats meurtriers ont opposé l'armée mauritanienne aux islamistes armés, suivis dimanche d'un bombardement aérien contre une colonne de véhicules qui, selon l'armée, transportaient des "terroristes". Au Mali, des témoins et des élus ont affirmé que deux femmes avaient été tuées dans ce raid aérien.