Prennent part à cette rencontre, organisée à l’initiative de la chambre nationale des femmes chefs d’entreprises avec le concours du conseil des femmes d’affaires arabes, environ 150 femmes d’affaires arabes de 15 pays de la région MENA (Afrique du Nord et Moyen Orient).
A l’ouverture de cette rencontre, qui se tient du 10 au 12 mars 2009, M. Mohamed Nouri Jouini, ministre du développement et de la coopération internationale, a indiqué que la femme tunisienne, qui a transcendé la phase d’équité avec l’homme en termes de droits et d’obligations pour passer à celle de la participation effective à la vie économique, sociale et politique, joue un rôle de premier plan dans la réalisation des objectifs nationaux et la préservation des acquis.
Il a fait savoir que la femme tunisienne représente une part importante du total des étudiants, élèves, enseignants et des hauts cadres et fonctionnaires des secteurs public et privé. Il a mis en exergue le nombre sans cesse en évolution des femmes tunisiennes actives dans les domaines de la médecine et de la pharmacie, outre les femmes chefs d’entreprises des différents secteurs de production.
Le ministre a indiqué que la Tunisie, devenue une destination privilégie pour nombre d’investisseurs arabes et étrangers, se veut un pôle régional actif à même de jouer le rôle d’un portail économique pour la région arabe et euro-méditerranéenne.
Il a rappelé que le volume des investissements extérieurs en Tunisie a connu une nette évolution pour avoisiner les 3 milliards de dollars en 2008, soit 6% du PIB contre 2% en 1996.
M. Jouini a mis l’accent sur l’accroissement du nombre des entreprises à participation arabe et étrangère en Tunisie, lequel nombre est passé de 1520 entreprises en 1996 à 3000 actuellement.
Le ministre a souligné l’engouement des investisseurs arabes pour l’investissement en Tunisie, pays qui compte de nos jours, pas moins de 200 entreprises à participation arabe lesquelles opèrent dans différents domaines d’activités, notamment les industries manufacturières, le tourisme et la communication.
Il a évoqué les projets en cours d’étude ou de réalisation devant être mis en œuvre par des investisseurs arabes, dans les secteurs de la promotion immobilière, l’infrastructure de base, l’énergie, les métiers de la finance et autres.
Le ministre a relevé que le capital confiance dont jouit le pays en tant que destination privilégiée dans la région arabe, est le fruit des réformes engagées par l’Etat pour la promotion du capital humain et l’édification de l’économie du savoir, outre la stabilité politique et économique qui y prévaut en plus de son ouverture sur l’extérieur.
M. Jouini a encore fait remarquer que l’augmentation des pressions de la mondialisation en raison de l’accélération du rythme de suppression des obstacles aux échanges de biens, services et capitaux, la place sans cesse grandissante des pays émergents dans l’économie mondiale et l’apparition de nouveaux concurrents posent d’énormes défis pour l’amélioration de la compétitivité nationale et exigent de la Tunisie de poursuivre l’effort, d’adopter des stratégies idoines et d’élaborer des programmes susceptibles de renforcer la compétitivité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Il a indiqué, dans ce contexte, la volonté de la Tunisie de relever ces défis en comptant sur ses capacités et en collaboration avec ses frères arabes, d’abord et ses autres partenaires, ensuite.
Le ministre a mis l’accent, à ce propos, sur la nécessité de consolider l’intégration économique arabe afin de renforcer les capacités des pays de la région à faire face aux secousses extérieures, d’une part, et à mettre à profit les opportunités offertes, d’autre part, dont celles pouvant être générées par l’actuelle crise financière internationale.
Le ministre a indiqué que cette rencontre qui se tient dans un contexte économique international très particulier eu égard aux dernières retombées de la crise financière et économique sur l’économie mondiale et les économies de la région arabe, représente un cadre adéquat pour discuter et échanger les points de vue sur les moyens à même de permettre de faire face aux défis et d’identifier de nouvelles opportunités de coopération dans tous les domaines.
Il a rappelé que les pays de la région disposent de ressources humaines et naturelles leur permettant de créer de nouvelles sources de croissance pour remédier aux difficultés auxquelles ils sont confrontés, notamment le chômage.
M. Jouini a mis en exergue le souci continu de la Tunisie d’accorder à la coopération avec les pays arabes frères l’attention requise convaincue qu’elle est de la nécessité d’exploiter à bon escient ces potentialités afin d’accroitre les investissements mixtes, de promouvoir les marchés financiers, de faciliter le transport des biens et services et d’échanger les expériences pour contribuer à édifier un groupement économique arabe fort, cohérent et efficient sur la scène économique mondiale.
Il a rappelé, dans ce contexte, l’accent que le président Zine El Abidine Ben Ali avait mis lors de sa participation au sommet arabe, organisé au Koweït les 19 et 20 janvier dernier, sur la nécessité de réaliser la complémentarité économique arabe pour faciliter les échanges des services et biens et établir un partenariat arabe solidaire et durable en garantissant les liens structurels et d’investissement, outre l’amélioration de la qualité de vie du citoyen arabe.
Cheikha Hissa Saad Allah Salem Al Sobah, présidente du conseil des femmes d’affaires arabes a souligné, pour sa part, l’importance de ces rencontres dans la consolidation des liens de fraternité et de coopération entre les femmes d’affaires arabes, appelant à redoubler d’efforts en vue de réaliser la complémentarité économique arabe et créer un marché arabe commun.
Elle a fait remarquer que la région arabe, qui abrite le 1/6 de la population mondiale, se trouve dans une position géographique privilégiée et regorge de richesses naturelles et d’opportunités d’investissements. Cette région est appelée, néanmoins, à promouvoir ses ressources humaines pour attirer davantage d’investissements.
Elle a appelé, à ce sujet, à exploiter au mieux les opportunités d’investissement existantes, notamment, le patrimoine culturel de la région et à mettre à profit toutes les potentialités pour faire face aux effets pervers de l’actuelle crise financière mondiale.
Mme Faouzia Slama, présidente de la chambre nationale des femmes chefs d’entreprises a indiqué que dans le contexte mondial marqué par la recrudescence de la concurrence et l’émergence des pôles économiques, les pays arabes sont désormais «acculés», à créer un espace économique commun capable de faire face aux autres pôles internationaux.
Elle a fait remarquer le faible degré d’intégration économique arabe dans l’économie mondialisée et que les investissements arabes dans la région sont en deçà des espoirs escomptés et peu orientés vers les domaines technologiques et les secteurs développés, innovants et à haute valeur ajoutée.
Le commerce interarabe demeure, a-t-elle ajouté, dans son ensemble limité au niveau de sa valeur et peu diversifié, appelant à accroître les efforts pour renforcer le partenariat entre les investisseurs arabes en général et les femmes d’affaires en particulier.
Le secteur privé est appelé à jouer un rôle important dans la réalisation du progrès économique arabe, le développement de projets communs, la promotion de l’investissement et de l’emploi et le développement du commerce dans tous les domaines économiques, a-t-elle réitéré.
La Tunisie, forte de son positionnement géographique stratégique, de sa stabilité et de la sécurité qui y règnent ainsi que de ses ressources humaines qualifiées et de ses relations privilégiées avec les pays arabes et africains, est en mesure d’être la destination idéale pour les investissements arabes et étrangers et un portail d’accès aux marchés maghrébins et africains.
A l’ouverture de cette rencontre, qui se tient du 10 au 12 mars 2009, M. Mohamed Nouri Jouini, ministre du développement et de la coopération internationale, a indiqué que la femme tunisienne, qui a transcendé la phase d’équité avec l’homme en termes de droits et d’obligations pour passer à celle de la participation effective à la vie économique, sociale et politique, joue un rôle de premier plan dans la réalisation des objectifs nationaux et la préservation des acquis.
Il a fait savoir que la femme tunisienne représente une part importante du total des étudiants, élèves, enseignants et des hauts cadres et fonctionnaires des secteurs public et privé. Il a mis en exergue le nombre sans cesse en évolution des femmes tunisiennes actives dans les domaines de la médecine et de la pharmacie, outre les femmes chefs d’entreprises des différents secteurs de production.
Le ministre a indiqué que la Tunisie, devenue une destination privilégie pour nombre d’investisseurs arabes et étrangers, se veut un pôle régional actif à même de jouer le rôle d’un portail économique pour la région arabe et euro-méditerranéenne.
Il a rappelé que le volume des investissements extérieurs en Tunisie a connu une nette évolution pour avoisiner les 3 milliards de dollars en 2008, soit 6% du PIB contre 2% en 1996.
M. Jouini a mis l’accent sur l’accroissement du nombre des entreprises à participation arabe et étrangère en Tunisie, lequel nombre est passé de 1520 entreprises en 1996 à 3000 actuellement.
Le ministre a souligné l’engouement des investisseurs arabes pour l’investissement en Tunisie, pays qui compte de nos jours, pas moins de 200 entreprises à participation arabe lesquelles opèrent dans différents domaines d’activités, notamment les industries manufacturières, le tourisme et la communication.
Il a évoqué les projets en cours d’étude ou de réalisation devant être mis en œuvre par des investisseurs arabes, dans les secteurs de la promotion immobilière, l’infrastructure de base, l’énergie, les métiers de la finance et autres.
Le ministre a relevé que le capital confiance dont jouit le pays en tant que destination privilégiée dans la région arabe, est le fruit des réformes engagées par l’Etat pour la promotion du capital humain et l’édification de l’économie du savoir, outre la stabilité politique et économique qui y prévaut en plus de son ouverture sur l’extérieur.
M. Jouini a encore fait remarquer que l’augmentation des pressions de la mondialisation en raison de l’accélération du rythme de suppression des obstacles aux échanges de biens, services et capitaux, la place sans cesse grandissante des pays émergents dans l’économie mondiale et l’apparition de nouveaux concurrents posent d’énormes défis pour l’amélioration de la compétitivité nationale et exigent de la Tunisie de poursuivre l’effort, d’adopter des stratégies idoines et d’élaborer des programmes susceptibles de renforcer la compétitivité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Il a indiqué, dans ce contexte, la volonté de la Tunisie de relever ces défis en comptant sur ses capacités et en collaboration avec ses frères arabes, d’abord et ses autres partenaires, ensuite.
Le ministre a mis l’accent, à ce propos, sur la nécessité de consolider l’intégration économique arabe afin de renforcer les capacités des pays de la région à faire face aux secousses extérieures, d’une part, et à mettre à profit les opportunités offertes, d’autre part, dont celles pouvant être générées par l’actuelle crise financière internationale.
Le ministre a indiqué que cette rencontre qui se tient dans un contexte économique international très particulier eu égard aux dernières retombées de la crise financière et économique sur l’économie mondiale et les économies de la région arabe, représente un cadre adéquat pour discuter et échanger les points de vue sur les moyens à même de permettre de faire face aux défis et d’identifier de nouvelles opportunités de coopération dans tous les domaines.
Il a rappelé que les pays de la région disposent de ressources humaines et naturelles leur permettant de créer de nouvelles sources de croissance pour remédier aux difficultés auxquelles ils sont confrontés, notamment le chômage.
M. Jouini a mis en exergue le souci continu de la Tunisie d’accorder à la coopération avec les pays arabes frères l’attention requise convaincue qu’elle est de la nécessité d’exploiter à bon escient ces potentialités afin d’accroitre les investissements mixtes, de promouvoir les marchés financiers, de faciliter le transport des biens et services et d’échanger les expériences pour contribuer à édifier un groupement économique arabe fort, cohérent et efficient sur la scène économique mondiale.
Il a rappelé, dans ce contexte, l’accent que le président Zine El Abidine Ben Ali avait mis lors de sa participation au sommet arabe, organisé au Koweït les 19 et 20 janvier dernier, sur la nécessité de réaliser la complémentarité économique arabe pour faciliter les échanges des services et biens et établir un partenariat arabe solidaire et durable en garantissant les liens structurels et d’investissement, outre l’amélioration de la qualité de vie du citoyen arabe.
Cheikha Hissa Saad Allah Salem Al Sobah, présidente du conseil des femmes d’affaires arabes a souligné, pour sa part, l’importance de ces rencontres dans la consolidation des liens de fraternité et de coopération entre les femmes d’affaires arabes, appelant à redoubler d’efforts en vue de réaliser la complémentarité économique arabe et créer un marché arabe commun.
Elle a fait remarquer que la région arabe, qui abrite le 1/6 de la population mondiale, se trouve dans une position géographique privilégiée et regorge de richesses naturelles et d’opportunités d’investissements. Cette région est appelée, néanmoins, à promouvoir ses ressources humaines pour attirer davantage d’investissements.
Elle a appelé, à ce sujet, à exploiter au mieux les opportunités d’investissement existantes, notamment, le patrimoine culturel de la région et à mettre à profit toutes les potentialités pour faire face aux effets pervers de l’actuelle crise financière mondiale.
Mme Faouzia Slama, présidente de la chambre nationale des femmes chefs d’entreprises a indiqué que dans le contexte mondial marqué par la recrudescence de la concurrence et l’émergence des pôles économiques, les pays arabes sont désormais «acculés», à créer un espace économique commun capable de faire face aux autres pôles internationaux.
Elle a fait remarquer le faible degré d’intégration économique arabe dans l’économie mondialisée et que les investissements arabes dans la région sont en deçà des espoirs escomptés et peu orientés vers les domaines technologiques et les secteurs développés, innovants et à haute valeur ajoutée.
Le commerce interarabe demeure, a-t-elle ajouté, dans son ensemble limité au niveau de sa valeur et peu diversifié, appelant à accroître les efforts pour renforcer le partenariat entre les investisseurs arabes en général et les femmes d’affaires en particulier.
Le secteur privé est appelé à jouer un rôle important dans la réalisation du progrès économique arabe, le développement de projets communs, la promotion de l’investissement et de l’emploi et le développement du commerce dans tous les domaines économiques, a-t-elle réitéré.
La Tunisie, forte de son positionnement géographique stratégique, de sa stabilité et de la sécurité qui y règnent ainsi que de ses ressources humaines qualifiées et de ses relations privilégiées avec les pays arabes et africains, est en mesure d’être la destination idéale pour les investissements arabes et étrangers et un portail d’accès aux marchés maghrébins et africains.