Thomas Lubanga comparaît pour avoir enrôlé et fait combattre des enfants de moins de quinze ans dans l'aile militaire de sa milice, l'Union des patriotes congolais (UPC), pendant la guerre civile d'Ituri, à l'est de la République démocratique du Congo (RDC), entre septembre 2002 et août 2003.
Son procès devait initialement s'ouvrir en juin 2008, mais avait été reporté de six mois en raison d'une suspension de la procédure consécutive au refus de l'accusation de communiquer à la défense des preuves potentiellement à décharge pour l'accusé.
Après des études supérieures à l'université de Kisangani où il obtient un diplôme de psychologie, Thomas Lubanga mène des activités lucratives allant de l'agriculture au commerce de l'or.
Il crée ensuite l'Union des patriotes congolais (UPC) dont il devient le président, ainsi que sa branche armée, les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) dont il est le commandant en chef.
Lubanga a toujours affirmé avoir agi pour ramener la paix dans la province d'Ituri, en proie à des conflits récurrents. Il devrait plaider non coupable devant le juge qui préside le procès, le Britannique Adrian Fulford.
Le procès prévu pour durer six à neuf mois sera également celui du recrutement d'enfants soldats dans les conflits.
La Fédération Internationale des Droits de l'homme (FIDH) et plusieurs mouvements congolais saluent l'ouverture de ce procès.
Un mandat d'arrêt a également été émis à l'encontre d'un autre milicien Bosco Ntaganda mais n'a toujours pas été exécuté.
Son procès devait initialement s'ouvrir en juin 2008, mais avait été reporté de six mois en raison d'une suspension de la procédure consécutive au refus de l'accusation de communiquer à la défense des preuves potentiellement à décharge pour l'accusé.
Après des études supérieures à l'université de Kisangani où il obtient un diplôme de psychologie, Thomas Lubanga mène des activités lucratives allant de l'agriculture au commerce de l'or.
Il crée ensuite l'Union des patriotes congolais (UPC) dont il devient le président, ainsi que sa branche armée, les Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) dont il est le commandant en chef.
Lubanga a toujours affirmé avoir agi pour ramener la paix dans la province d'Ituri, en proie à des conflits récurrents. Il devrait plaider non coupable devant le juge qui préside le procès, le Britannique Adrian Fulford.
Le procès prévu pour durer six à neuf mois sera également celui du recrutement d'enfants soldats dans les conflits.
La Fédération Internationale des Droits de l'homme (FIDH) et plusieurs mouvements congolais saluent l'ouverture de ce procès.
Un mandat d'arrêt a également été émis à l'encontre d'un autre milicien Bosco Ntaganda mais n'a toujours pas été exécuté.