"Cinq insurgés allemands d'origine turque et trois pakistanais on été tués par deux missiles tirés par un drone américain", a déclaré à l'AFP un haut responsable des forces de sécurité pkistanaises dans le nord-ouest, sous couvert de l'anonymat.
Deux autres officiers des forces de sécurité et du renseignement pakistanais ont confirmé mardi matin ce bilan à l'AFP.
Rien d'autre pour l'heure n'a filtré sur leur identité.
Un haut responsable de l'administration locale et des habitants interrogés par téléphone ont assuré à l'AFP que ces hommes vivaient là depuis assez longtemps -- un an à un an et demi -- pour avoir appris la langue pachtoune.
La CIA a considérablement intensifié, depuis un mois, ses attaques au moyen de ses drones qui visent depuis 2004 les combattants et cadres d'Al-Qaïda et des talibans pakistanais et afghans dans les zones tribales frontalières avec l'Afghanistan.
L'attaque de lundi soir ciblait une maison à Mir Ali, la deuxième ville du district tribal du Waziristan du Nord, principal bastion des talibans pakistanais alliés à Al-Qaïda et au coeur d'un complot terroriste visant l'Europe, et notamment des lieux fréquentés en Allemagne et en France, selon Washington.
Dimanche et lundi, tour à tour, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon et la Suède ont mis en garde leurs ressortissants voyageant à travers l'Europe contre de "possibles attaques terroristes".
Washington, mais aussi les services de renseignements européens, considèrent les zones tribales pakistanaises comme "la région la plus dangereuse du monde", principal sanctuaire des cadres d'Al-Qaïda qui y entraînent leurs combattants et des kamikazes en vue de commettre des attentats en Europe et aux Etats-Unis, grâce au soutien logistique et au "savoir-faire" des talibans pakistanais.
Ces derniers, essentiellement au sein du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), sont les principaux responsables d'une vague de quelque 400 attentats -- suicide pour la plupart -- qui ont fait plus de 3.700 morts au Pakistan en trois ans.
Début septembre, la justice aux Etats-Unis a inculpé leur chef, Hakimullah Mehsud, de "complot terroriste", pour le meurtre de sept agents de la CIA lors d'un attentat suicide dans une de leurs bases ultra-sécurisées le 29 décembre 2009 à Khost, dans le sud de l'Afghanistan.
Selon les enquêteurs américains, le TTP est également impliqué dans le recrutement et l'entraînement dans les zones tribales de Faisal Shahzad, le jeune Pakistanais qui avait tenté de faire exploser une voiture piégée le 1er mai à Times Square, à New York.
La mise en garde adressée par les Etats-Unis à leurs ressortissants voyageant en Europe contre des risques d'attentats terroristes a été décidée sur la base d'un "ensemble croissant de renseignements, récoltés au fil du temps", a affirmé lundi à Washington un responsable américain, sous couvert d'anonymat, précisant que le calendrier et les cibles restaient flous.
Une partie des renseignements qui ont alarmé l'Europe proviennent, selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, d'un Allemand d'origine pakistanaise, Ahmad Siddiqui, prisonnier sur la base américaine de Bagram, en Afghanistan, qui aurait évoqué des projets d'attentats.
Deux autres officiers des forces de sécurité et du renseignement pakistanais ont confirmé mardi matin ce bilan à l'AFP.
Rien d'autre pour l'heure n'a filtré sur leur identité.
Un haut responsable de l'administration locale et des habitants interrogés par téléphone ont assuré à l'AFP que ces hommes vivaient là depuis assez longtemps -- un an à un an et demi -- pour avoir appris la langue pachtoune.
La CIA a considérablement intensifié, depuis un mois, ses attaques au moyen de ses drones qui visent depuis 2004 les combattants et cadres d'Al-Qaïda et des talibans pakistanais et afghans dans les zones tribales frontalières avec l'Afghanistan.
L'attaque de lundi soir ciblait une maison à Mir Ali, la deuxième ville du district tribal du Waziristan du Nord, principal bastion des talibans pakistanais alliés à Al-Qaïda et au coeur d'un complot terroriste visant l'Europe, et notamment des lieux fréquentés en Allemagne et en France, selon Washington.
Dimanche et lundi, tour à tour, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon et la Suède ont mis en garde leurs ressortissants voyageant à travers l'Europe contre de "possibles attaques terroristes".
Washington, mais aussi les services de renseignements européens, considèrent les zones tribales pakistanaises comme "la région la plus dangereuse du monde", principal sanctuaire des cadres d'Al-Qaïda qui y entraînent leurs combattants et des kamikazes en vue de commettre des attentats en Europe et aux Etats-Unis, grâce au soutien logistique et au "savoir-faire" des talibans pakistanais.
Ces derniers, essentiellement au sein du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), sont les principaux responsables d'une vague de quelque 400 attentats -- suicide pour la plupart -- qui ont fait plus de 3.700 morts au Pakistan en trois ans.
Début septembre, la justice aux Etats-Unis a inculpé leur chef, Hakimullah Mehsud, de "complot terroriste", pour le meurtre de sept agents de la CIA lors d'un attentat suicide dans une de leurs bases ultra-sécurisées le 29 décembre 2009 à Khost, dans le sud de l'Afghanistan.
Selon les enquêteurs américains, le TTP est également impliqué dans le recrutement et l'entraînement dans les zones tribales de Faisal Shahzad, le jeune Pakistanais qui avait tenté de faire exploser une voiture piégée le 1er mai à Times Square, à New York.
La mise en garde adressée par les Etats-Unis à leurs ressortissants voyageant en Europe contre des risques d'attentats terroristes a été décidée sur la base d'un "ensemble croissant de renseignements, récoltés au fil du temps", a affirmé lundi à Washington un responsable américain, sous couvert d'anonymat, précisant que le calendrier et les cibles restaient flous.
Une partie des renseignements qui ont alarmé l'Europe proviennent, selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, d'un Allemand d'origine pakistanaise, Ahmad Siddiqui, prisonnier sur la base américaine de Bagram, en Afghanistan, qui aurait évoqué des projets d'attentats.