Le drone (avion sans pilote) américain "a tiré deux missiles sur une maison appartenant à un chef de tribu et où se trouvaient des rebelles" dans le Waziristan du Sud, un district instable frontalier de l'Afghanistan, a indiqué un responsable local des services de sécurité sous couvert d'anonymat.
"Quatre cadavres ont été retrouvés, et deux personnes ont été blessées", a-t-il ajouté.
L'attaque a eu lieu dans la zone de Shin Warsak, située à une quinzaine de km de Wana, la principale ville du Waziristan du Sud, a-t-il précisé.
Les rebelles visés "appartiendraient au groupe du mollah Nazir", l'un des principaux chef talibans de la région, a-t-il ajouté.
D'autres responsables de sécurité locaux ont confirmé la cible de l'attaque et son bilan, qui reste invérifiable de source indépendante, les zones tribales étant interdites d'accès et souvent aux mains des rebelles islamistes.
Si les Américains ne confirment jamais officiellement les tirs de drone, ils sont les seuls à posséder de tels appareils munis de missiles dans la région.
Ce bombardement intervient alors que les relations entre le Pakistan et les Etats-Unis, alliés depuis 2001, sont au plus bas depuis le raid américain qui a tué Oussama Ben Laden le 2 mai dernier à Abbottabad (nord du Pakistan). Une vingtaine de bombardements de drones sur les zones tribales ont eu lieu depuis.
Lancée en 2004, la campagne de tirs de drones est un symbole de la relation ambiguë qui lie le Pakistan et les Etats-Unis. Si Islamabad dénonce officiellement ces bombardements, la plupart des observateurs estiment qu'ils sont le fruit d'un accord tacite entre les deux pays, les Etats-Unis versant de leur cô té chaque année au Pakistan, en déficit chronique, plus de 2 milliards de dollars d'aide.
"Quatre cadavres ont été retrouvés, et deux personnes ont été blessées", a-t-il ajouté.
L'attaque a eu lieu dans la zone de Shin Warsak, située à une quinzaine de km de Wana, la principale ville du Waziristan du Sud, a-t-il précisé.
Les rebelles visés "appartiendraient au groupe du mollah Nazir", l'un des principaux chef talibans de la région, a-t-il ajouté.
D'autres responsables de sécurité locaux ont confirmé la cible de l'attaque et son bilan, qui reste invérifiable de source indépendante, les zones tribales étant interdites d'accès et souvent aux mains des rebelles islamistes.
Si les Américains ne confirment jamais officiellement les tirs de drone, ils sont les seuls à posséder de tels appareils munis de missiles dans la région.
Ce bombardement intervient alors que les relations entre le Pakistan et les Etats-Unis, alliés depuis 2001, sont au plus bas depuis le raid américain qui a tué Oussama Ben Laden le 2 mai dernier à Abbottabad (nord du Pakistan). Une vingtaine de bombardements de drones sur les zones tribales ont eu lieu depuis.
Lancée en 2004, la campagne de tirs de drones est un symbole de la relation ambiguë qui lie le Pakistan et les Etats-Unis. Si Islamabad dénonce officiellement ces bombardements, la plupart des observateurs estiment qu'ils sont le fruit d'un accord tacite entre les deux pays, les Etats-Unis versant de leur cô té chaque année au Pakistan, en déficit chronique, plus de 2 milliards de dollars d'aide.