
Gaël Monfils
C'est le sixième titre pour le N.5 mondial et c'est le plus beau puisqu'il s'impose pour la première fois dans un Masters 1000, la catégorie de tournois qui vient juste après ceux du Grand Chelem en ordre d'importance.
Battu en finale de Roland-Garros par Roger Federer en 2009 et Rafael Nadal cette année, Soderling, 26 ans, devient le premier Suédois à s'imposer à Bercy depuis Thomas Enqvist en 1996 et le premier à remporter un Masters 100O depuis le même Enqvist à Cincinnati il y a dix ans.
Il a vécu une semaine incroyable à Paris où il a notamment sauvé trois balles de match face à Michaël Llodra samedi en demi-finales. Gilles Simon, Stanislas Wawrinka et Andy Roddick ont été les autres victimes de Soderling qui ravira lundi la place de N.4 mondial à Andy Murray, son meilleur classement.
"Très heureux" d'avoir gagné, il a également félicité son adversaire. "Je sais que c'est difficile de perdre deux finales de suite dans cette ville mais Monfils a joué un tennis incroyable cette semaine. Il a battu Roger (Federer) hier et ça aussi je sais à quel point c'est difficile."
Monfils a effectivement vécu une semaine complètement folle avant de s'arrêter, comme l'année dernière, en finale. Le Parisien a défendu un total de sept balles de matches, deux en huitièmes face à Fernando Verdasco, et cinq samedi contre Roger Federer, battant également Murray en quarts.
"Très très déçu"
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Mais il a calé en finale face à un adversaire qui ne lui convient pas et qui l'avait déjà battu 6-3, 6-2 la semaine dernière à Valence. Usé par ses exploits à répétition, le Français, 14e mondial, a également semblé manquer de jus et de ressort pour contrer l'énorme force de frappe du Suédois, notamment au service.
Il a été balayé dans la première manche où Soderling, en plus de servir le plomb, a dominé Monfils en puissance du fond du court. Moins percutant au service au deuxième set, le Suédois a continué à se régaler du fond du court avec des coups de fusil à hauteur de hanche.
Acculé en défense, Monfils n'a jamais réussi à trouver les trajectoires propres à sortir Soderling de son rythme et a fini par craquer logiquement dans le tie-break, sans avoir eu la moindre balle de break du match.
"J'ai vécu une semaine pleine d'émotions, a-t-il déclaré. J'ai beaucoup appris, j'ai été au bout de moi-même, je suis très très déçu d'être passé encore si près et d'avoir perdu aussi facilement cette finale. Mais, jamais deux sans trois, j'espère être de nouveau en finale l'année prochaine."
Monfils n'a ainsi pas réussi à devenir le quatrième joueur français à s'imposer à Bercy après Forget, Grosjean et Tsonga. Mais il peut se consoler en récupérant lundi la place de N.1 français au relais de Tsonga avant de se consacrer, après quelques jours de repos aux Antilles, à son prochain gros objectif, la finale de Coupe Davis du 3 au 5 décembre en Serbie.
"Je n'ai pas ramené de titre ici et c'est de ma faute mais j'espère qu'à Belgrade vous serez tous là', a-t-il lancé au public parisien.
Battu en finale de Roland-Garros par Roger Federer en 2009 et Rafael Nadal cette année, Soderling, 26 ans, devient le premier Suédois à s'imposer à Bercy depuis Thomas Enqvist en 1996 et le premier à remporter un Masters 100O depuis le même Enqvist à Cincinnati il y a dix ans.
Il a vécu une semaine incroyable à Paris où il a notamment sauvé trois balles de match face à Michaël Llodra samedi en demi-finales. Gilles Simon, Stanislas Wawrinka et Andy Roddick ont été les autres victimes de Soderling qui ravira lundi la place de N.4 mondial à Andy Murray, son meilleur classement.
"Très heureux" d'avoir gagné, il a également félicité son adversaire. "Je sais que c'est difficile de perdre deux finales de suite dans cette ville mais Monfils a joué un tennis incroyable cette semaine. Il a battu Roger (Federer) hier et ça aussi je sais à quel point c'est difficile."
Monfils a effectivement vécu une semaine complètement folle avant de s'arrêter, comme l'année dernière, en finale. Le Parisien a défendu un total de sept balles de matches, deux en huitièmes face à Fernando Verdasco, et cinq samedi contre Roger Federer, battant également Murray en quarts.
"Très très déçu"
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Mais il a calé en finale face à un adversaire qui ne lui convient pas et qui l'avait déjà battu 6-3, 6-2 la semaine dernière à Valence. Usé par ses exploits à répétition, le Français, 14e mondial, a également semblé manquer de jus et de ressort pour contrer l'énorme force de frappe du Suédois, notamment au service.
Il a été balayé dans la première manche où Soderling, en plus de servir le plomb, a dominé Monfils en puissance du fond du court. Moins percutant au service au deuxième set, le Suédois a continué à se régaler du fond du court avec des coups de fusil à hauteur de hanche.
Acculé en défense, Monfils n'a jamais réussi à trouver les trajectoires propres à sortir Soderling de son rythme et a fini par craquer logiquement dans le tie-break, sans avoir eu la moindre balle de break du match.
"J'ai vécu une semaine pleine d'émotions, a-t-il déclaré. J'ai beaucoup appris, j'ai été au bout de moi-même, je suis très très déçu d'être passé encore si près et d'avoir perdu aussi facilement cette finale. Mais, jamais deux sans trois, j'espère être de nouveau en finale l'année prochaine."
Monfils n'a ainsi pas réussi à devenir le quatrième joueur français à s'imposer à Bercy après Forget, Grosjean et Tsonga. Mais il peut se consoler en récupérant lundi la place de N.1 français au relais de Tsonga avant de se consacrer, après quelques jours de repos aux Antilles, à son prochain gros objectif, la finale de Coupe Davis du 3 au 5 décembre en Serbie.
"Je n'ai pas ramené de titre ici et c'est de ma faute mais j'espère qu'à Belgrade vous serez tous là', a-t-il lancé au public parisien.