En outre, le stationnement sera limité près des entrées des gares comme des grands magasins et les autorités étudient le moyen de renforcer les contrôles des passagers dans les aéroports sans pour autant gêner le trafic.
Cette décision a été annoncée par la ministre française de l'Intérieur au lendemain de la découverte de cinq bâtons de dynamite sans système de mise à feu au grand magasin parisien le Printemps-Haussmann.
"Depuis 10 jours, nous avions déjà 1.500 hommes supplémentaires et nous rajoutons cinq escadrons de gendarmerie mobile, dont deux sur Paris", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion avec les responsables des services de police, de renseignement, des transports en commun, des aéroports et des grands magasins.
Il y aura aussi des militaires supplémentaires, ce qui portera le total des effectifs dédiés aux patrouilles mixtes (policiers, gendarmes, soldats) à 2.200 hommes.
Ceux-ci seront déployés à Paris, mais également à Lille, Lyon et Marseille.
Michèle Alliot-Marie a souligné que ce dispositif s'inscrivait "dans la logique du plan Vigipirate à son niveau rouge", l'avant-dernier du niveau du plan de prévention en vigueur depuis juillet 2005 avec différentes adaptations.
Elle s'est montrée plus réservée que le ministre de la Défense, Hervé Morin, qui avait auparavant déclaré que la piste islamiste n'était pas privilégiée pour l'instant dans l'enquête sur les explosifs du Printemps.
"Toutes les hypothèses sont ouvertes"
"Toutes les hypothèses sont ouvertes, même si certaines sont moins crédibles que d'autres", a-t-elle souligné.
"On avance assez vite", a-t-elle ajouté à propos de l'enquête, sans toutefois donner de détails.
Elle a répété que les bâtons de dynamite étaient "du matériel ancien, du matériel courant" que l'on peut se procurer facilement.
L'action de mardi a été revendiquée par une mystérieuse organisation, "Le Front révolutionnaire afghan", exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan. Mais les enquêteurs sont très sceptiques sur une piste afghane.
Hervé Morin a expliqué sur RTL que la "phraséologie" et la "dialectique" de cette lettre n'était pas celles des mouvements terroristes islamistes.
"L'absence de référence à l'islam, au djihad font qu'en effet la piste islamiste en tant que telle n'est pas la piste première", a-t-il ajouté tout en se voulant lui aussi prudent.
Hervé Morin a indiqué que l'incident du Printemps ne remettait pas en cause le rôle des quelque 2.800 militaires français actuellement déployés en Afghanistan, où la France est militairement présente depuis 2001.
Michèle Alliot-Marie a souligné que la période des fêtes avait toujours été une période sensible du point de vue de la sécurité et qu'il fallait adapter en permanence le plan Vigipirate en fonction des circonstances.
L'"alerte" du Printemps-Haussmann a donc incité les autorités à redoubler de vigilance pour permettre aux Français et aux touristes, nombreux en cette période, de faire leurs courses "en toute tranquillité d'esprit" et "sans psychose particulière", a souligné la ministre.
Les pouvoirs publics organiseront à la préfecture de police de Paris et dans d'autres préfectures de province, trois fois par semaine, un point de situation avec les responsables des entreprises de transports et des grands magasins.
Cette décision a été annoncée par la ministre française de l'Intérieur au lendemain de la découverte de cinq bâtons de dynamite sans système de mise à feu au grand magasin parisien le Printemps-Haussmann.
"Depuis 10 jours, nous avions déjà 1.500 hommes supplémentaires et nous rajoutons cinq escadrons de gendarmerie mobile, dont deux sur Paris", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion avec les responsables des services de police, de renseignement, des transports en commun, des aéroports et des grands magasins.
Il y aura aussi des militaires supplémentaires, ce qui portera le total des effectifs dédiés aux patrouilles mixtes (policiers, gendarmes, soldats) à 2.200 hommes.
Ceux-ci seront déployés à Paris, mais également à Lille, Lyon et Marseille.
Michèle Alliot-Marie a souligné que ce dispositif s'inscrivait "dans la logique du plan Vigipirate à son niveau rouge", l'avant-dernier du niveau du plan de prévention en vigueur depuis juillet 2005 avec différentes adaptations.
Elle s'est montrée plus réservée que le ministre de la Défense, Hervé Morin, qui avait auparavant déclaré que la piste islamiste n'était pas privilégiée pour l'instant dans l'enquête sur les explosifs du Printemps.
"Toutes les hypothèses sont ouvertes"
"Toutes les hypothèses sont ouvertes, même si certaines sont moins crédibles que d'autres", a-t-elle souligné.
"On avance assez vite", a-t-elle ajouté à propos de l'enquête, sans toutefois donner de détails.
Elle a répété que les bâtons de dynamite étaient "du matériel ancien, du matériel courant" que l'on peut se procurer facilement.
L'action de mardi a été revendiquée par une mystérieuse organisation, "Le Front révolutionnaire afghan", exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan. Mais les enquêteurs sont très sceptiques sur une piste afghane.
Hervé Morin a expliqué sur RTL que la "phraséologie" et la "dialectique" de cette lettre n'était pas celles des mouvements terroristes islamistes.
"L'absence de référence à l'islam, au djihad font qu'en effet la piste islamiste en tant que telle n'est pas la piste première", a-t-il ajouté tout en se voulant lui aussi prudent.
Hervé Morin a indiqué que l'incident du Printemps ne remettait pas en cause le rôle des quelque 2.800 militaires français actuellement déployés en Afghanistan, où la France est militairement présente depuis 2001.
Michèle Alliot-Marie a souligné que la période des fêtes avait toujours été une période sensible du point de vue de la sécurité et qu'il fallait adapter en permanence le plan Vigipirate en fonction des circonstances.
L'"alerte" du Printemps-Haussmann a donc incité les autorités à redoubler de vigilance pour permettre aux Français et aux touristes, nombreux en cette période, de faire leurs courses "en toute tranquillité d'esprit" et "sans psychose particulière", a souligné la ministre.
Les pouvoirs publics organiseront à la préfecture de police de Paris et dans d'autres préfectures de province, trois fois par semaine, un point de situation avec les responsables des entreprises de transports et des grands magasins.