Rome a annoncé mercredi la délivrance de permis de séjour temporaires "humanitaires" aux immigrés tunisiens arrivés récemment sur son sol, qui leur permettront de voyager dans toute la zone Schengen de libre-circulation européenne.
Mais selon "l'analyse" de Claude Guéant, ces documents ne sont pas suffisants pour leur éviter d'être renvoyés en Italie par les autorités françaises.
Pour circuler "à l'intérieur de l'Espace Schengen, il ne suffit pas d'avoir une autorisation de séjour dans (un des Etats membres), encore faut-il avoir des documents d'identité et, surtout, justifier de ressources", a expliqué à l'AFP le ministre.
"Si ces conditions ne sont pas réunies, la France est tout à fait en droit de ramener en Italie" les personnes concernées. "C'est ce qu'elle fera", a assuré le ministre de l'Intérieur.
La France "se réjouit que la Tunisie entre dans une ère de liberté et de démocratie mais elle n'entend pas subir une vague d'immigration de Tunisiens justifiée strictement par des considérations économiques", a-t-il commenté.
En mars, 2.800 Tunisiens en situation irrégulière ont été interpellés sur le territoire français. "La plus grande partie a été reconduite en Italie", a relevé Claude Guéant.
Pour les autres, "les procédures sont encore en cours", a ajouté le ministre qui a envoyé mercredi une circulaire aux préfets leur énumérant les conditions que devaient remplir les immigrés venus d'Italie pour prétendre rester sur le territoire national.
Depuis la chute du président Zine El Abidine Ben Ali à la mi-janvier, 25.800 migrants, essentiellement des Tunisiens mais aussi des Africains venus de Libye, ont débarqué en Italie, a annoncé jeudi le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni.
Claude Guéant doit se rendre vendredi à Rome pour des entretiens avec son homologue italien.
Mais selon "l'analyse" de Claude Guéant, ces documents ne sont pas suffisants pour leur éviter d'être renvoyés en Italie par les autorités françaises.
Pour circuler "à l'intérieur de l'Espace Schengen, il ne suffit pas d'avoir une autorisation de séjour dans (un des Etats membres), encore faut-il avoir des documents d'identité et, surtout, justifier de ressources", a expliqué à l'AFP le ministre.
"Si ces conditions ne sont pas réunies, la France est tout à fait en droit de ramener en Italie" les personnes concernées. "C'est ce qu'elle fera", a assuré le ministre de l'Intérieur.
La France "se réjouit que la Tunisie entre dans une ère de liberté et de démocratie mais elle n'entend pas subir une vague d'immigration de Tunisiens justifiée strictement par des considérations économiques", a-t-il commenté.
En mars, 2.800 Tunisiens en situation irrégulière ont été interpellés sur le territoire français. "La plus grande partie a été reconduite en Italie", a relevé Claude Guéant.
Pour les autres, "les procédures sont encore en cours", a ajouté le ministre qui a envoyé mercredi une circulaire aux préfets leur énumérant les conditions que devaient remplir les immigrés venus d'Italie pour prétendre rester sur le territoire national.
Depuis la chute du président Zine El Abidine Ben Ali à la mi-janvier, 25.800 migrants, essentiellement des Tunisiens mais aussi des Africains venus de Libye, ont débarqué en Italie, a annoncé jeudi le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni.
Claude Guéant doit se rendre vendredi à Rome pour des entretiens avec son homologue italien.