Paris, qui a attiré des artistes du monde entier grâce aux clichés de Montmartre et à sa qualité de vie prétendue, a perdu de sa superbe ces dernières années. Qualifié d’avant-gardiste au début du XXe siècle, elle laisse sa place de capitale des arts au profit de Berlin, Londres ou Bruxelles, rapporte le site du magazine de mode britannique i-D, qui appartient au groupe Vice:
«Pour tous ceux qui sont arrivés dans l'espoir de vivre ce cliché, il était facile d'être déçu. Non seulement parce que les clichés ne sont pas vrais, mais aussi parce que, dans le début des années 2000, la France a été coincée dans la bureaucratie des institutions centenaires. Les artistes partaient parce qu'ils étouffaient lentement dans la capitale française.»
Cependant, depuis quelque temps, une scène artistique émergerait de nouveau dans la Ville Lumière.
Galeries pour artistes émergents
Des artistes partis seraient même revenus, comme Christophe Lemaître, qui, après avoir passé plusieurs années à Maastricht, est rentré à Paris pour y fonder une galerie:
«La nouvelle scène se passe à Paris et c’est d'abord et avant tout lié à l'apparition des espaces d'artistes autogérés. En 2008, quand je fus diplômé de l'école d'art à Paris, il n'y avait presque pas de galeries pour des artistes émergents, à part Bétonsalon et Treize. J'ai fondé une galerie semblable à ces espaces d'artistes autogérés, appelée “Super”, puis, en 2011, Shanaynay a ouvert à Paris. Leur ambition, ainsi que leur approche internationale, était de redonner aux jeunes artistes l’envie de travailler dans la capitale et aux gens de voir leur travail. En moins de deux ans, toute une gamme de nouveaux espaces a commencé à ouvrir et à apparaître».
Shanaynay est donc un espace indépendant, géré par des artistes et dont le but n’est pas de construire une collection ni de faire à proprement parler commerce de ses œuvres. Sabrina Tarasoff, conservatrice de l’espace, estime qu’il a été créé en «réponse à l'absence d'espaces d'exposition indépendants dans la ville». D’autres comme Treize, -1, Exo, Tonus, Glassbox ou Palette Terre jouent aussi la carte de l’originalité pour attirer des visiteurs dans leurs galeries. À -1 par exemple «on doit prendre rendez-vous avant de se diriger dans un parking souterrain», rapporte i-D.
Ces jeunes galeries suffiront-elles cependant à rendre son titre de capitale des arts à Paris? Une chose est sûre: elles retiendront sûrement nombre d’artistes français de s’exiler.
Source
«Pour tous ceux qui sont arrivés dans l'espoir de vivre ce cliché, il était facile d'être déçu. Non seulement parce que les clichés ne sont pas vrais, mais aussi parce que, dans le début des années 2000, la France a été coincée dans la bureaucratie des institutions centenaires. Les artistes partaient parce qu'ils étouffaient lentement dans la capitale française.»
Cependant, depuis quelque temps, une scène artistique émergerait de nouveau dans la Ville Lumière.
Galeries pour artistes émergents
Des artistes partis seraient même revenus, comme Christophe Lemaître, qui, après avoir passé plusieurs années à Maastricht, est rentré à Paris pour y fonder une galerie:
«La nouvelle scène se passe à Paris et c’est d'abord et avant tout lié à l'apparition des espaces d'artistes autogérés. En 2008, quand je fus diplômé de l'école d'art à Paris, il n'y avait presque pas de galeries pour des artistes émergents, à part Bétonsalon et Treize. J'ai fondé une galerie semblable à ces espaces d'artistes autogérés, appelée “Super”, puis, en 2011, Shanaynay a ouvert à Paris. Leur ambition, ainsi que leur approche internationale, était de redonner aux jeunes artistes l’envie de travailler dans la capitale et aux gens de voir leur travail. En moins de deux ans, toute une gamme de nouveaux espaces a commencé à ouvrir et à apparaître».
Shanaynay est donc un espace indépendant, géré par des artistes et dont le but n’est pas de construire une collection ni de faire à proprement parler commerce de ses œuvres. Sabrina Tarasoff, conservatrice de l’espace, estime qu’il a été créé en «réponse à l'absence d'espaces d'exposition indépendants dans la ville». D’autres comme Treize, -1, Exo, Tonus, Glassbox ou Palette Terre jouent aussi la carte de l’originalité pour attirer des visiteurs dans leurs galeries. À -1 par exemple «on doit prendre rendez-vous avant de se diriger dans un parking souterrain», rapporte i-D.
Ces jeunes galeries suffiront-elles cependant à rendre son titre de capitale des arts à Paris? Une chose est sûre: elles retiendront sûrement nombre d’artistes français de s’exiler.
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