"Nous allons continuer à nous concentrer sur l'amélioration des rendements énergétiques et le développement des énergies renouvelables, de l'énergie nucléaire et de la reforestation", a affirmé à Reuters le représentant chinois pour le climat, Yu Qingtai.
La Chine, a-t-il souligné, fait déjà beaucoup d'efforts.
"Nous sommes quasiment certains que notre action n'aurait à pâlir devant celle de personne d'autre dans le monde", a-t-il assuré en marge de la conférence de l'Onu sur le climat, à Bonn.
Les Etats-Unis estiment que la Chine, devenu le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, ne peut plus se considérer comme un pays en développement et doit agir bien plus pour limiter ses émissions.
Yu a quant à lui accusé les pays industrialisés de soumettre de nouvelles propositions qui dépassent le cadre de la feuille de route fixée à Bali en 2007, laquelle définissait le parcours des négociations à suivre jusqu'au sommet de Copenhague.
"SABOTER TOUT LE PROCESSUS"
"Copenhague n'est que dans six mois. Au lieu d'introduire de nouveaux concepts, des concepts controversés, des concepts injustes, il serait bien plus dans l'intérêt de la planète que nous nous concentrions sur ce qui a été convenu à Bali", a-t-il dit.
"Si l'on commence (à contester les principes acceptés), cela ne peut que vouloir dire que certains pays ne croient pas à la coopération internationale. Ils tentent de créer des problèmes afin de saboter tout le processus."
Plusieurs pays industrialisés ont ainsi demandé une redéfinition des critères des pays "en développement", afin que les plus riches d'entre eux soient amenés à faire plus d'efforts.
L'actuel protocole de Kyoto ne s'applique qu'aux pays industrialisés. Les actions menées par des pays en développement se font donc sur la base du volontariat.
Certains d'entre eux, comme Singapour ou les Emirats arabes unis, disposent d'un PIB par habitant supérieur à ceux de certains pays dits "riches".
Yu a toutefois balayé toute volonté de redéfinir les deux groupes d'Etats. "Cela ne réussirait en aucun cas", a-t-il affirmé.
Mais ce refus ne veut pas dire que la Chine n'a pas conscience qu'elle doit agir plus que d'autres pays en développement, a précisé Yu.
"Nous sommes conscients qu'en tant que pays de 1,3 milliard d'habitants et ayant bénéficié d'un taux de croissance impressionnant, nous pouvons en faire bien plus qu'un pays moins développé avec quelques millions d'habitants."
La Chine, a-t-il souligné, fait déjà beaucoup d'efforts.
"Nous sommes quasiment certains que notre action n'aurait à pâlir devant celle de personne d'autre dans le monde", a-t-il assuré en marge de la conférence de l'Onu sur le climat, à Bonn.
Les Etats-Unis estiment que la Chine, devenu le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, ne peut plus se considérer comme un pays en développement et doit agir bien plus pour limiter ses émissions.
Yu a quant à lui accusé les pays industrialisés de soumettre de nouvelles propositions qui dépassent le cadre de la feuille de route fixée à Bali en 2007, laquelle définissait le parcours des négociations à suivre jusqu'au sommet de Copenhague.
"SABOTER TOUT LE PROCESSUS"
"Copenhague n'est que dans six mois. Au lieu d'introduire de nouveaux concepts, des concepts controversés, des concepts injustes, il serait bien plus dans l'intérêt de la planète que nous nous concentrions sur ce qui a été convenu à Bali", a-t-il dit.
"Si l'on commence (à contester les principes acceptés), cela ne peut que vouloir dire que certains pays ne croient pas à la coopération internationale. Ils tentent de créer des problèmes afin de saboter tout le processus."
Plusieurs pays industrialisés ont ainsi demandé une redéfinition des critères des pays "en développement", afin que les plus riches d'entre eux soient amenés à faire plus d'efforts.
L'actuel protocole de Kyoto ne s'applique qu'aux pays industrialisés. Les actions menées par des pays en développement se font donc sur la base du volontariat.
Certains d'entre eux, comme Singapour ou les Emirats arabes unis, disposent d'un PIB par habitant supérieur à ceux de certains pays dits "riches".
Yu a toutefois balayé toute volonté de redéfinir les deux groupes d'Etats. "Cela ne réussirait en aucun cas", a-t-il affirmé.
Mais ce refus ne veut pas dire que la Chine n'a pas conscience qu'elle doit agir plus que d'autres pays en développement, a précisé Yu.
"Nous sommes conscients qu'en tant que pays de 1,3 milliard d'habitants et ayant bénéficié d'un taux de croissance impressionnant, nous pouvons en faire bien plus qu'un pays moins développé avec quelques millions d'habitants."