La Chine réclame rien de moins que le retour de ses ressortissants soupçonnés, mais jamais formellement accusés de liens avec la nébuleuse Al Qaeda :
« La Chine exige que la partie américaine se conforme à ses obligations internationales sur l'antiterrorisme, bloque le transfert de ces suspects dans un quelconque pays tiers et les rapatrie en Chine. »
La Chine s'agace doublement dans cette affaire. D'abord parce que contrairement aux Français renvoyés en France ou aux Britanniques en Grande-Bretagne, les Etats-Unis refusent de renvoyer les Chinois en Chine.
En Chine, ces anciens détenus seraient soumis à la répression
Et pour cause : des Ouïgours soupçonnés de liens avec Al Qaeda seraient assurément soumis à la repression qui vise les milieux indépendantistes du Xinjiang. Or Washington, qui ne les considère pas comme des « ennemis combattants », a décidé de les libérer, pas de les faire enprisonner ou torturer ailleurs
D'autre part, c'est peu connu et nous a été signalé par un riverain installé à Taipei, Palaos reconnait toujours Taiwan, et pas Pékin. De quoi agiter sous l'oeil irrité des dirigeants chinois la rencontre de dex « séparatismes », le ouïghour et le taiwanais
Palaos y voit un moyen d'exister, de se rendre utile auprès des Etats-Unis, et sans doute d'en tirer un avantage matériel. Son président, Johnson Toribiong, a déclaré mercredi :
« Je suis honoré et fier que les Etats-Unis aient demandé l'assistance de Palaos pour une tâche aussi importante. »
Obama a tranché, et suivi les conseils d'Amnesty International
La saga des Ouïghours de Guatanamo n'en est pas à son premier rebondissement.
Un premier groupe de cinq ressortissants a été libéré en 2007, du temps de l'administration Bush, et envoyés en Albanie. Le second groupe de 17 personnes a fait l'objet en octobre dernier d'une décision de justice exigeant leur libération sur le territoire américain, mais l'administration Bush avait fait appel.
Barack Obama a donc tranché, mais renoncé à les garder sur le territoire américain après les récentes polémiques au Congrès. Amnesty International et d'autres organisations de défense des droits de l'homme avaient demandé expressément à Pékin de ne pas renvoyer les Ouïgours en Chine.
« La Chine exige que la partie américaine se conforme à ses obligations internationales sur l'antiterrorisme, bloque le transfert de ces suspects dans un quelconque pays tiers et les rapatrie en Chine. »
La Chine s'agace doublement dans cette affaire. D'abord parce que contrairement aux Français renvoyés en France ou aux Britanniques en Grande-Bretagne, les Etats-Unis refusent de renvoyer les Chinois en Chine.
En Chine, ces anciens détenus seraient soumis à la répression
Et pour cause : des Ouïgours soupçonnés de liens avec Al Qaeda seraient assurément soumis à la repression qui vise les milieux indépendantistes du Xinjiang. Or Washington, qui ne les considère pas comme des « ennemis combattants », a décidé de les libérer, pas de les faire enprisonner ou torturer ailleurs
D'autre part, c'est peu connu et nous a été signalé par un riverain installé à Taipei, Palaos reconnait toujours Taiwan, et pas Pékin. De quoi agiter sous l'oeil irrité des dirigeants chinois la rencontre de dex « séparatismes », le ouïghour et le taiwanais
Palaos y voit un moyen d'exister, de se rendre utile auprès des Etats-Unis, et sans doute d'en tirer un avantage matériel. Son président, Johnson Toribiong, a déclaré mercredi :
« Je suis honoré et fier que les Etats-Unis aient demandé l'assistance de Palaos pour une tâche aussi importante. »
Obama a tranché, et suivi les conseils d'Amnesty International
La saga des Ouïghours de Guatanamo n'en est pas à son premier rebondissement.
Un premier groupe de cinq ressortissants a été libéré en 2007, du temps de l'administration Bush, et envoyés en Albanie. Le second groupe de 17 personnes a fait l'objet en octobre dernier d'une décision de justice exigeant leur libération sur le territoire américain, mais l'administration Bush avait fait appel.
Barack Obama a donc tranché, mais renoncé à les garder sur le territoire américain après les récentes polémiques au Congrès. Amnesty International et d'autres organisations de défense des droits de l'homme avaient demandé expressément à Pékin de ne pas renvoyer les Ouïgours en Chine.