La banque explique ces mauvais résultats par des charges de 6,1 milliards de livres (6,8 milliards d'euros) liées à la crise du crédit, et surtout par 16,2 milliards de livres (18 milliards d'euros) de dépréciations, liées à l'acquisition de la banque néerlandaise ABN Amro en 2007.
RBS a confirmé sa volonté de se séparer de quelque 240 milliards de livres (367 milliards d'euros) d'actifs, soit une grande partie de son bilan, dans les trois à cinq ans. Elle va se concentrer sur le marché britannique et ne conservera que des activités internationales de taille réduite.
Afin de bénéficier du plan d'assurance contre les pertes liées aux actifs bancaires toxiques, RBS a également conclu un accord avec le gouvernement britannique. En échange de 6,5 milliards de livres (7,2 milliards d'euros) par an, RBS va pouvoir assurer auprès de l'Etat quelque 325 milliards de livres (362 milliards d'euros) d'actifs risqués, dont le gouvernement couvrira les pertes à hauteur de 90 %.
De plus, l'Etat, qui détient déjà près de 70 % du capital de RBS, va lui apporter 13 milliards de livres (14,5 milliards d'euros) de capitaux supplémentaires, sous forme d'actions spéciales qui ne feront pas augmenter sa participation et n'aboutiront donc pas à une nationalisation totale de RBS.
RBS a confirmé sa volonté de se séparer de quelque 240 milliards de livres (367 milliards d'euros) d'actifs, soit une grande partie de son bilan, dans les trois à cinq ans. Elle va se concentrer sur le marché britannique et ne conservera que des activités internationales de taille réduite.
Afin de bénéficier du plan d'assurance contre les pertes liées aux actifs bancaires toxiques, RBS a également conclu un accord avec le gouvernement britannique. En échange de 6,5 milliards de livres (7,2 milliards d'euros) par an, RBS va pouvoir assurer auprès de l'Etat quelque 325 milliards de livres (362 milliards d'euros) d'actifs risqués, dont le gouvernement couvrira les pertes à hauteur de 90 %.
De plus, l'Etat, qui détient déjà près de 70 % du capital de RBS, va lui apporter 13 milliards de livres (14,5 milliards d'euros) de capitaux supplémentaires, sous forme d'actions spéciales qui ne feront pas augmenter sa participation et n'aboutiront donc pas à une nationalisation totale de RBS.