David Petraeus
Le haut gradé a également promis aux troupes de l'Otan de revoir l'application des règles restreignant le recours au soutien aérien pour protéger les civils, mais risquées pour les soldats, qui ont essuyé en juin leurs pertes les plus lourdes depuis le début du conflit avec cent tués en moins d'un mois.
"Nous observons des progrès dans certains domaines au beau milieu du difficile combat en cours en Afghanistan", a déclaré le général Petraeus lors d'une audition parlementaire visant à le confirmer dans ses nouvelles fonctions en remplacement de Stanley McChrystal, écarté après des propos peu amènes dans la presse visant l'exécutif américain.
La commission de la Défense qui l'interrogeait a décidé de confirmer sa nomination, qui doit encore être approuvée par le Sénat dans son ensemble
Lors de son audition, le militaire, crédité du redressement de la situation en Irak, alors que le scepticisme monte sur les chances de l'armée américaine de renverser la vapeur après neuf années de présence en Afghanistan, a assuré que les forces de l'Otan "ont réalisé des progrès dans plusieurs endroits" cette année, notamment dans la province du Helmand (sud).
Il a toutefois prévenu que "les rudes combats vont continuer" et "pourraient s'intensifier au cours des prochains mois" alors que les troupes internationales ont lancé une vaste opération dans la province de Kandahar (sud), bastion taliban.
"Avec nos confrères afghans, nous continuerons à pourchasser les ennemis du nouvel Afghanistan dans les mois à et les années à venir", a-t-il indiqué, en précisant que depuis "début avril, plus de 130 dirigeants et sous-dirigeants talibans (avaient) été tués ou capturés".
Le général a endossé la date de début de retrait des troupes américaines en juillet 2011 décidée par le président Barack Obama, tout en rappelant qu'il faudrait "un certain nombre d'années avant que les forces afghanes puissent prendre en main la sécurité de l'Afghanistan".
"L'engagement en Afghanistan sera donc durable", a-t-il prévenu.
Le général Petraeus a par ailleurs cherché à rassurer les troupes déployées sur le terrain en leur promettant d'étudier les règles d'engagement visant à épargner la population, mais plus risquées pour les soldats.
"Je continuerai à me concentrer sur la réduction au strict minimum des pertes de vies innocentes pendant les opérations militaires", a-t-il déclaré.
Toutefois, "quand nos troupes et nos partenaires afghans sont dans une situation difficile, nous avons le devoir moral de tout faire pour les en sortir".
Le général McChrystal avait fortement restreint les possibilités de soutien aérien pour éviter des bombardements dangereux pour les civils.
Amnesty International a réagi mardi en appelant dans un communiqué le nouveau chef des forces de l'Otan en Afghanistan a "redoubler d'efforts pour minimiser les pertes civiles".
Le général Petraeus a enfin affirmé qu'il chercherait à obtenir en Afghanistan une "unité d'efforts" entre civils et militaires, en rappelant avoir collaboré "très étroitement" avec l'ambassadeur en Irak lorsqu'il y dirigeait les forces américaines.
L'ambassadeur américain en Afghanistan Karl Eikenberry et le général McChrystal étaient en désaccord l'an dernier sur l'envoi de renforts finalement autorisé par Barack Obama.
"Nous observons des progrès dans certains domaines au beau milieu du difficile combat en cours en Afghanistan", a déclaré le général Petraeus lors d'une audition parlementaire visant à le confirmer dans ses nouvelles fonctions en remplacement de Stanley McChrystal, écarté après des propos peu amènes dans la presse visant l'exécutif américain.
La commission de la Défense qui l'interrogeait a décidé de confirmer sa nomination, qui doit encore être approuvée par le Sénat dans son ensemble
Lors de son audition, le militaire, crédité du redressement de la situation en Irak, alors que le scepticisme monte sur les chances de l'armée américaine de renverser la vapeur après neuf années de présence en Afghanistan, a assuré que les forces de l'Otan "ont réalisé des progrès dans plusieurs endroits" cette année, notamment dans la province du Helmand (sud).
Il a toutefois prévenu que "les rudes combats vont continuer" et "pourraient s'intensifier au cours des prochains mois" alors que les troupes internationales ont lancé une vaste opération dans la province de Kandahar (sud), bastion taliban.
"Avec nos confrères afghans, nous continuerons à pourchasser les ennemis du nouvel Afghanistan dans les mois à et les années à venir", a-t-il indiqué, en précisant que depuis "début avril, plus de 130 dirigeants et sous-dirigeants talibans (avaient) été tués ou capturés".
Le général a endossé la date de début de retrait des troupes américaines en juillet 2011 décidée par le président Barack Obama, tout en rappelant qu'il faudrait "un certain nombre d'années avant que les forces afghanes puissent prendre en main la sécurité de l'Afghanistan".
"L'engagement en Afghanistan sera donc durable", a-t-il prévenu.
Le général Petraeus a par ailleurs cherché à rassurer les troupes déployées sur le terrain en leur promettant d'étudier les règles d'engagement visant à épargner la population, mais plus risquées pour les soldats.
"Je continuerai à me concentrer sur la réduction au strict minimum des pertes de vies innocentes pendant les opérations militaires", a-t-il déclaré.
Toutefois, "quand nos troupes et nos partenaires afghans sont dans une situation difficile, nous avons le devoir moral de tout faire pour les en sortir".
Le général McChrystal avait fortement restreint les possibilités de soutien aérien pour éviter des bombardements dangereux pour les civils.
Amnesty International a réagi mardi en appelant dans un communiqué le nouveau chef des forces de l'Otan en Afghanistan a "redoubler d'efforts pour minimiser les pertes civiles".
Le général Petraeus a enfin affirmé qu'il chercherait à obtenir en Afghanistan une "unité d'efforts" entre civils et militaires, en rappelant avoir collaboré "très étroitement" avec l'ambassadeur en Irak lorsqu'il y dirigeait les forces américaines.
L'ambassadeur américain en Afghanistan Karl Eikenberry et le général McChrystal étaient en désaccord l'an dernier sur l'envoi de renforts finalement autorisé par Barack Obama.