John Allen
Le général Allen "fait un excellent travail au sein de l'Isaf" (Force internationale en Afghanistan), "et il a toujours ma confiance pour diriger nos forces et poursuivre le combat", a déclaré mercredi M. Panetta à des journalistes.
L'affaire née de la démission vendredi du chef de la CIA a connu un coup de théâtre avec l'annonce de l'ouverture d'une enquête du Pentagone sur des échanges de courriers électroniques entre le général Allen et Jill Kelley, la femme qui s'estimait victime de harcèlement par l'ancienne maîtresse de David Petraeus.
Pour le président Obama à peine réélu, cette succession de scandales est fâcheuse au moment où il doit remplacer plusieurs personnes à des postes clés, en premier lieu la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. L'affaire devrait s'inviter à la conférence de presse que le président doit tenir mercredi après-midi.
Le président a une "très haute opinion du général" et "fait confiance au général Allen", a déclaré mardi son porte-parole Jay Carney.
Mais il a cependant "suspendu la nomination du général" au poste prestigieux de commandant suprême des forces de l'Otan, selon le Conseil de sécurité nationale américain.
S'il continue de diriger la coalition en Afghanistan, son audition jeudi par la commission de la défense du Sénat qui devait confirmer sa nomination à l'Otan a été ajournée. Celle du général Joseph Dunford, nommé début octobre pour prendre la suite d'Allen en Afghanistan, a, elle, été maintenue.
Correspondance confinant au "flirt"
Ce qui est reproché à John Allen, 59 ans, est d'avoir entretenu une correspondance informatique intense "déplacée" et confinant au "flirt" avec Jill Kelley, une femme mariée de 37 ans, amie du couple Petraeus, selon un haut responsable du Pentagone.
Le secrétaire à la Défense Leon Panetta, qui dit avoir été informé "dimanche" par le FBI, a demandé une enquête à l'Inspection générale du Pentagone.
L'enquête porte sur 20.000 à 30.000 pages de courriels envoyés ou reçus par le général Allen dans lesquels Jill Kelley apparaît comme la ou l'un des destinataires. Une petite partie d'une ampleur non précisée, mais vraisemblablement quelques centaines de courriels, est considérée comme "déplacée", a précisé un autre haut responsable du Pentagone. Selon lui, "le volume de documents en lui-même peut être déplacé" et constituer une "conduite inconvenante pour un officier".
Mme Kelley s'est déjà retrouvée à l'origine de la démission du directeur de la CIA: c'est en se plaignant à un agent du FBI d'avoir reçu des courriels anonymes de menaces que les enquêteurs ont identifié leur auteur, Paula Broadwell, et mis au jour la liaison amoureuse de cette dernière avec David Petraeus.
Avant d'être basé en Afghanistan, John Allen était le numéro deux du Commandement américain chargé du Moyen Orient et du Sud-Ouest asiatique et dont le siège est à Tampa (Floride). Habitant Tampa, Jill Kelley y organise des soirées mondaines avec la haute hiérarchie militaire.
"Le général Allen a nié toute affaire extraconjugale", a affirmé à l'AFP un officier de haut rang.
"Mon coeur"
Un autre responsable américain proche du général Allen a soutenu qu'"il n'a jamais été seul avec elle. A-t-il eu une liaison? Non", a-t-il assuré au Washington Post.
Dans certains courriers électroniques adressés à Mme Kelley, M. Allen utilise l'expression "mon coeur", selon un proche du général Allen qui a précisé qu'il n'y avait là aucun caractère sexuel mais un simple signe d'amitié.
Depuis le début de l'affaire, Mme Kelley s'est attaché e les services d'Abbe Lowell, l'ancien avocat de Monica Lewinsky.
Ce nouvel épisode d'une affaire à tiroirs est embarrassant pour la haute hiérarchie militaire américaine dans un pays où une faute morale peut mettre un frein brutal à une carrière, comme ce fut le cas vendredi pour David Petraeus, héros de la guerre en Irak promis à un avenir politique.
Le moment est d'autant plus sensible que le général Allen doit soumettre dans les jours à venir ses recommandations sur le nombre de troupes qu'il estime nécessaires en Afghanistan d'ici à la fin de la transition fin 2014.
Après Paula Broadwell, les Américains se demandaient mardi qui était cette Jill Kelley.
L'agent du FBI qui a recueilli la plainte de Jill Kelley est sous le coup d'une enquête interne, selon le Wall Street Journal qui rapporte qu'il s'est entiché d'elle et lui a envoyé des photos de lui, torse nu.
L'affaire Petraeus a par ailleurs des conséquences politiques, des auditions à huis clos ayant commencé mardi devant le Congrès sur l'attaque contre le consulat américain le 11 septembre à Benghazi (Libye) et les réactions de la CIA face à cette attaque, source d'une polémique entretenue par les républicains depuis deux mois.
L'affaire née de la démission vendredi du chef de la CIA a connu un coup de théâtre avec l'annonce de l'ouverture d'une enquête du Pentagone sur des échanges de courriers électroniques entre le général Allen et Jill Kelley, la femme qui s'estimait victime de harcèlement par l'ancienne maîtresse de David Petraeus.
Pour le président Obama à peine réélu, cette succession de scandales est fâcheuse au moment où il doit remplacer plusieurs personnes à des postes clés, en premier lieu la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. L'affaire devrait s'inviter à la conférence de presse que le président doit tenir mercredi après-midi.
Le président a une "très haute opinion du général" et "fait confiance au général Allen", a déclaré mardi son porte-parole Jay Carney.
Mais il a cependant "suspendu la nomination du général" au poste prestigieux de commandant suprême des forces de l'Otan, selon le Conseil de sécurité nationale américain.
S'il continue de diriger la coalition en Afghanistan, son audition jeudi par la commission de la défense du Sénat qui devait confirmer sa nomination à l'Otan a été ajournée. Celle du général Joseph Dunford, nommé début octobre pour prendre la suite d'Allen en Afghanistan, a, elle, été maintenue.
Correspondance confinant au "flirt"
Ce qui est reproché à John Allen, 59 ans, est d'avoir entretenu une correspondance informatique intense "déplacée" et confinant au "flirt" avec Jill Kelley, une femme mariée de 37 ans, amie du couple Petraeus, selon un haut responsable du Pentagone.
Le secrétaire à la Défense Leon Panetta, qui dit avoir été informé "dimanche" par le FBI, a demandé une enquête à l'Inspection générale du Pentagone.
L'enquête porte sur 20.000 à 30.000 pages de courriels envoyés ou reçus par le général Allen dans lesquels Jill Kelley apparaît comme la ou l'un des destinataires. Une petite partie d'une ampleur non précisée, mais vraisemblablement quelques centaines de courriels, est considérée comme "déplacée", a précisé un autre haut responsable du Pentagone. Selon lui, "le volume de documents en lui-même peut être déplacé" et constituer une "conduite inconvenante pour un officier".
Mme Kelley s'est déjà retrouvée à l'origine de la démission du directeur de la CIA: c'est en se plaignant à un agent du FBI d'avoir reçu des courriels anonymes de menaces que les enquêteurs ont identifié leur auteur, Paula Broadwell, et mis au jour la liaison amoureuse de cette dernière avec David Petraeus.
Avant d'être basé en Afghanistan, John Allen était le numéro deux du Commandement américain chargé du Moyen Orient et du Sud-Ouest asiatique et dont le siège est à Tampa (Floride). Habitant Tampa, Jill Kelley y organise des soirées mondaines avec la haute hiérarchie militaire.
"Le général Allen a nié toute affaire extraconjugale", a affirmé à l'AFP un officier de haut rang.
"Mon coeur"
Un autre responsable américain proche du général Allen a soutenu qu'"il n'a jamais été seul avec elle. A-t-il eu une liaison? Non", a-t-il assuré au Washington Post.
Dans certains courriers électroniques adressés à Mme Kelley, M. Allen utilise l'expression "mon coeur", selon un proche du général Allen qui a précisé qu'il n'y avait là aucun caractère sexuel mais un simple signe d'amitié.
Depuis le début de l'affaire, Mme Kelley s'est attaché e les services d'Abbe Lowell, l'ancien avocat de Monica Lewinsky.
Ce nouvel épisode d'une affaire à tiroirs est embarrassant pour la haute hiérarchie militaire américaine dans un pays où une faute morale peut mettre un frein brutal à une carrière, comme ce fut le cas vendredi pour David Petraeus, héros de la guerre en Irak promis à un avenir politique.
Le moment est d'autant plus sensible que le général Allen doit soumettre dans les jours à venir ses recommandations sur le nombre de troupes qu'il estime nécessaires en Afghanistan d'ici à la fin de la transition fin 2014.
Après Paula Broadwell, les Américains se demandaient mardi qui était cette Jill Kelley.
L'agent du FBI qui a recueilli la plainte de Jill Kelley est sous le coup d'une enquête interne, selon le Wall Street Journal qui rapporte qu'il s'est entiché d'elle et lui a envoyé des photos de lui, torse nu.
L'affaire Petraeus a par ailleurs des conséquences politiques, des auditions à huis clos ayant commencé mardi devant le Congrès sur l'attaque contre le consulat américain le 11 septembre à Benghazi (Libye) et les réactions de la CIA face à cette attaque, source d'une polémique entretenue par les républicains depuis deux mois.