L’ancien secrétaire général de l’Elysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, est également entendu par les enquêteurs, en tant que “suspect libre”, dans le cadre de cette enquête préliminaire qui est conduite depuis 2016 par le Parquet national financier (PNF) en liaison avec les justices suisse et américaine pour “corruption privée”, “association de malfaiteurs”, “trafic d’influence et recel de trafic d’influence”, a-t-on appris de même source.
Sophie Dion, ancienne conseillère pour le sport de Nicolas Sarkozy, a également été placée en garde à vue.
Les deux hommes sont interrogés dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Le Parquet national financier cherche à déterminer le rôle joué par la France et ses représentants politiques et sportifs dans la désignation du Qatar le 2 décembre 2010 par la Fédération internationale de football (Fifa) pour accueillir la Coupe du monde de football de 2022.
Cette désignation avait été très critiquée à l’époque.
L’enquête du PNF porte notamment sur une réunion qui s’est tenue le 23 novembre 2010 à l’Élysée, révélée en 2013 par plusieurs organes de presse spécialisés dans le sport.
Lors de cette réunion, qui s’est tenue neuf jours avant le scrutin de la Fifa, souligne Mediapart, Nicolas Sarkozy avait invité à déjeuner Tamim ben Hamad al Thani, qui était alors le prince héritier du Qatar - il est l’émir du Qatar depuis juin 2013 - et Michel Platini, alors président de l’UEFA et vice-président de la Fifa.
Claude Guéant a également participé à ce déjeuner, ainsi que le premier ministre qatari de l’époque Hamad ben Jassem al Thani, et que Sophie Dion, selon Le Monde.
Selon France Football cité par Mediapart, “au cours de cette réunion, il a tour à tour été question du rachat du PSG par les Qataris (devenu effectif en juin 2011), d’une montée de leur actionnariat au sein du groupe Lagardère, de la création d’une chaîne de sport (BeIN Sports) pour concurrencer Canal+ (...) en échange d’une promesse : que Platini ne donne pas sa voix aux États-Unis, comme il l’avait envisagé, mais au Qatar”.
Michel Platini a reconnu avoir participé à ce déjeuner et avoir voté pour le Qatar mais, mais a dit au Monde que le président de la République de l’époque ne le lui avait “jamais demandé” de le faire.
Dans une autre affaire, celle d’un versement de deux millions de francs suisses (1,8 million d’euros) de la Fifa reçu en février 2011 de la part de son ancien président, Joseph Blatter, Michel Platini s’est déclaré blanchi par la justice suisse.
L’ex-capitaine de l’équipe de France de football a par la suite déposé plainte au pénal en France en relation avec cette affaire.
Sophie Dion, ancienne conseillère pour le sport de Nicolas Sarkozy, a également été placée en garde à vue.
Les deux hommes sont interrogés dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Le Parquet national financier cherche à déterminer le rôle joué par la France et ses représentants politiques et sportifs dans la désignation du Qatar le 2 décembre 2010 par la Fédération internationale de football (Fifa) pour accueillir la Coupe du monde de football de 2022.
Cette désignation avait été très critiquée à l’époque.
L’enquête du PNF porte notamment sur une réunion qui s’est tenue le 23 novembre 2010 à l’Élysée, révélée en 2013 par plusieurs organes de presse spécialisés dans le sport.
Lors de cette réunion, qui s’est tenue neuf jours avant le scrutin de la Fifa, souligne Mediapart, Nicolas Sarkozy avait invité à déjeuner Tamim ben Hamad al Thani, qui était alors le prince héritier du Qatar - il est l’émir du Qatar depuis juin 2013 - et Michel Platini, alors président de l’UEFA et vice-président de la Fifa.
Claude Guéant a également participé à ce déjeuner, ainsi que le premier ministre qatari de l’époque Hamad ben Jassem al Thani, et que Sophie Dion, selon Le Monde.
Selon France Football cité par Mediapart, “au cours de cette réunion, il a tour à tour été question du rachat du PSG par les Qataris (devenu effectif en juin 2011), d’une montée de leur actionnariat au sein du groupe Lagardère, de la création d’une chaîne de sport (BeIN Sports) pour concurrencer Canal+ (...) en échange d’une promesse : que Platini ne donne pas sa voix aux États-Unis, comme il l’avait envisagé, mais au Qatar”.
Michel Platini a reconnu avoir participé à ce déjeuner et avoir voté pour le Qatar mais, mais a dit au Monde que le président de la République de l’époque ne le lui avait “jamais demandé” de le faire.
Dans une autre affaire, celle d’un versement de deux millions de francs suisses (1,8 million d’euros) de la Fifa reçu en février 2011 de la part de son ancien président, Joseph Blatter, Michel Platini s’est déclaré blanchi par la justice suisse.
L’ex-capitaine de l’équipe de France de football a par la suite déposé plainte au pénal en France en relation avec cette affaire.