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Le cortège, une "marche pacifique" d'environ 5.000 personnes selon les évaluations de l'AFP, était initialement organisée par des comités de citoyens de L'Aquila, mais plusieurs mouvements altermondialistes ont par la suite appelé à s'y joindre et constituent le gros des manifestants.
Encadrée par un important service de sécurité, la manifestation a débuté vers 11H30 GMT, horaire de la conférence de presse finale du sommet de trois jours.
Parti de Paganica, près de L'Aquila, où se trouve un grand camp de tentes pour les réfugiés, le cortège qui a parcouru sept kilomètres a rejoint l'une des entrées de la ville, bien loin de la "zone rouge" décrétée par les autorités autour de la caserne qui accueille le G8.
La tension était forte entre forces de l'ordre et manifestants qui ont mis deux heures et demie sous un soleil de plomb pour parcourir ce trajet, encadrés par de nombreux policiers.
"Nous avons recommandé aux manifestants de bien se comporter", a déclaré vendredi Stefano Frezza, du mouvement de citoyens "Frezza Epicentro Solidale", au quotidien local Il Centro.
"Nous sommes tous des habitants de L'Aquila", scandaient les manifestants dont le cortège était ouvert par des drapeaux rouges de syndicats et de partis de gauche mais aussi des bannières arc-en-ciel, symbole de la paix.
"Nous sommes venus de Rome en solidarité avec les habitants de L'Aquila. La reconstruction n'a pas encore vraiment commencé et les trois derniers mois ont surtout servi à préparer le G8, pas à aider les rescapés du séisme", a déclaré Enrico Bernocchi, un syndicaliste.
"Quand le G8 parle de la crise, c'est pour apporter son soutien aux banques qui on justement provoqué la crise, et il ne fait jamais rien pour aider les salariés touchés de plein fouet", a dénoncé pour sa part Paolo Leonardi, un autre manifestant.
En 2001, au dernier sommet du G8 organisé en Italie, à Gênes, de violents affrontements ayant opposé forces de l'ordre et manifestants s'étaient soldés par la mort d'un jeune contestataire, Carlo Giuliani, 23 ans, tué par un carabinier.
Encadrée par un important service de sécurité, la manifestation a débuté vers 11H30 GMT, horaire de la conférence de presse finale du sommet de trois jours.
Parti de Paganica, près de L'Aquila, où se trouve un grand camp de tentes pour les réfugiés, le cortège qui a parcouru sept kilomètres a rejoint l'une des entrées de la ville, bien loin de la "zone rouge" décrétée par les autorités autour de la caserne qui accueille le G8.
La tension était forte entre forces de l'ordre et manifestants qui ont mis deux heures et demie sous un soleil de plomb pour parcourir ce trajet, encadrés par de nombreux policiers.
"Nous avons recommandé aux manifestants de bien se comporter", a déclaré vendredi Stefano Frezza, du mouvement de citoyens "Frezza Epicentro Solidale", au quotidien local Il Centro.
"Nous sommes tous des habitants de L'Aquila", scandaient les manifestants dont le cortège était ouvert par des drapeaux rouges de syndicats et de partis de gauche mais aussi des bannières arc-en-ciel, symbole de la paix.
"Nous sommes venus de Rome en solidarité avec les habitants de L'Aquila. La reconstruction n'a pas encore vraiment commencé et les trois derniers mois ont surtout servi à préparer le G8, pas à aider les rescapés du séisme", a déclaré Enrico Bernocchi, un syndicaliste.
"Quand le G8 parle de la crise, c'est pour apporter son soutien aux banques qui on justement provoqué la crise, et il ne fait jamais rien pour aider les salariés touchés de plein fouet", a dénoncé pour sa part Paolo Leonardi, un autre manifestant.
En 2001, au dernier sommet du G8 organisé en Italie, à Gênes, de violents affrontements ayant opposé forces de l'ordre et manifestants s'étaient soldés par la mort d'un jeune contestataire, Carlo Giuliani, 23 ans, tué par un carabinier.
