Coup d'envoi à 18H55 avec une extinction des lumières, suivie d'une "féerie aquatique" du Crystal Group et d'un grand spectacle pyrotechnique du groupe F, une compagnie arlésienne de renommée mondiale, qui aura auparavant embrasé l'étang de l'Olivier à Istres (Bouches-du-Rhône).
Le directeur artistique Christophe Berthonneau promet "35 minutes de poésie, lumière, flammes, vidéo et feu d'artifice". Un moment familial - 100.000 personnes attendues - avant le temps, privé, du réveillon.
A l'aube de 2014, les organisateurs dressent un bilan positif de l'"Année Capitale" qui s'achève avec un petit déficit de 3 millions d'euros sur un budget de 91 millions.
Près de dix millions de visiteurs, dont nombre d'étrangers, ont arpenté pour l'occasion les 90 communes du territoire. Au coeur du succès, le MuCEM, grand musée national consacré à la Méditerranée inauguré début juin à Marseille, après un printemps un peu creux en termes de programmation.
Ce somptueux cube de dentelle noire posé face à la mer, avec ses passerelles vers le fort Saint-Jean et le Panier offrant une vue imprenable sur l'horizon, a d'ores et déjà attiré 1,8 million de touristes - dont un tiers venu découvrir les expositions payantes -, dévoilant un quartier oublié.
Tout au bout d'un Vieux-Port rénové et rendu aux piétons, "les Marseillais ont retrouvé un lieu de promenade", se félicite Jean-François Chougnet, directeur de l'association organisatrice. Aux côtés du MuCEM, des musées ont éclos sur la façade portuaire, près de la cathédrale de la Major: Regards de Provence en lieu et place de l'ancienne station sanitaire, la Villa Méditerranée à la vocation encore floue, et le J1, hangar ouvert sur les ferries partant pour l'Algérie.
Spécialement mis à disposition par le port pour Marseille Provence 2013, cet espace industriel a cependant fermé ses portes, sur une belle exposition rendant hommage, dans la ville de la Cité radieuse, à l'architecte Le Corbusier (75.000 visiteurs).
Frustration de la scène rap
De nouveaux lieux (660 millions d'euros investis pour une vingtaine de chantiers), des expositions à foison (Le grand atelier du Midi, diptyque entre Aix et Marseille, Rodin à Arles, de l'art contemporain à la friche de la Belle de Mai...) et des "manifestations atypiques" qui ont attiré foule: l'année culturelle, loin de l'échec annoncé, a changé l'image de Marseille, plus habituée à la rubrique faits divers. Et aussi un peu le quotidien des habitants, avec un métro désormais ouvert jusqu'à 01H du matin.
Parmi les 900 projets, citons le GR2013, sentier périurbain unique en son genre dessiné par une dizaine d'artistes-marcheurs, "Entre flammes et flots", une spectaculaire mise en lumières du port début mai, "Cuisines en friche" ou encore la "TransHumance" qui vit plus de 4.000 moutons, chevaux, vaches envahir les rues de la cité phocéenne.
Inespérée aussi, l'entente des différentes collectivités, après une genèse compliquée, "permet d'être optimiste sur l'avenir" et la construction de la future métropole, souligne M. Chougnet.
Derrière le succès, quelques regrets. "La rencontre n'a pas eu lieu avec le rap marseillais", reconnaît l'organisateur. Une partie de la scène rap n'a pas caché sa frustration, se sentant exclue de la manifestation: du groupe IAM et la Fonky Family à Psy 4 de la rime ou Keny Arkana, les artistes rêvaient d'un lieu pérenne dédié au hip-hop.
Autre bémol, les perspectives s'annoncent floues, les politiques se montrant frileux à l'approche des municipales. Un rendez-vous de type biennale a été évoqué et des réflexions sont en cours, autour du cirque ou de l'art contemporain, en vue d'une grande manifestation début 2015, mais rien de concret n'a été décidé à ce stade.
Le directeur artistique Christophe Berthonneau promet "35 minutes de poésie, lumière, flammes, vidéo et feu d'artifice". Un moment familial - 100.000 personnes attendues - avant le temps, privé, du réveillon.
A l'aube de 2014, les organisateurs dressent un bilan positif de l'"Année Capitale" qui s'achève avec un petit déficit de 3 millions d'euros sur un budget de 91 millions.
Près de dix millions de visiteurs, dont nombre d'étrangers, ont arpenté pour l'occasion les 90 communes du territoire. Au coeur du succès, le MuCEM, grand musée national consacré à la Méditerranée inauguré début juin à Marseille, après un printemps un peu creux en termes de programmation.
Ce somptueux cube de dentelle noire posé face à la mer, avec ses passerelles vers le fort Saint-Jean et le Panier offrant une vue imprenable sur l'horizon, a d'ores et déjà attiré 1,8 million de touristes - dont un tiers venu découvrir les expositions payantes -, dévoilant un quartier oublié.
Tout au bout d'un Vieux-Port rénové et rendu aux piétons, "les Marseillais ont retrouvé un lieu de promenade", se félicite Jean-François Chougnet, directeur de l'association organisatrice. Aux côtés du MuCEM, des musées ont éclos sur la façade portuaire, près de la cathédrale de la Major: Regards de Provence en lieu et place de l'ancienne station sanitaire, la Villa Méditerranée à la vocation encore floue, et le J1, hangar ouvert sur les ferries partant pour l'Algérie.
Spécialement mis à disposition par le port pour Marseille Provence 2013, cet espace industriel a cependant fermé ses portes, sur une belle exposition rendant hommage, dans la ville de la Cité radieuse, à l'architecte Le Corbusier (75.000 visiteurs).
Frustration de la scène rap
De nouveaux lieux (660 millions d'euros investis pour une vingtaine de chantiers), des expositions à foison (Le grand atelier du Midi, diptyque entre Aix et Marseille, Rodin à Arles, de l'art contemporain à la friche de la Belle de Mai...) et des "manifestations atypiques" qui ont attiré foule: l'année culturelle, loin de l'échec annoncé, a changé l'image de Marseille, plus habituée à la rubrique faits divers. Et aussi un peu le quotidien des habitants, avec un métro désormais ouvert jusqu'à 01H du matin.
Parmi les 900 projets, citons le GR2013, sentier périurbain unique en son genre dessiné par une dizaine d'artistes-marcheurs, "Entre flammes et flots", une spectaculaire mise en lumières du port début mai, "Cuisines en friche" ou encore la "TransHumance" qui vit plus de 4.000 moutons, chevaux, vaches envahir les rues de la cité phocéenne.
Inespérée aussi, l'entente des différentes collectivités, après une genèse compliquée, "permet d'être optimiste sur l'avenir" et la construction de la future métropole, souligne M. Chougnet.
Derrière le succès, quelques regrets. "La rencontre n'a pas eu lieu avec le rap marseillais", reconnaît l'organisateur. Une partie de la scène rap n'a pas caché sa frustration, se sentant exclue de la manifestation: du groupe IAM et la Fonky Family à Psy 4 de la rime ou Keny Arkana, les artistes rêvaient d'un lieu pérenne dédié au hip-hop.
Autre bémol, les perspectives s'annoncent floues, les politiques se montrant frileux à l'approche des municipales. Un rendez-vous de type biennale a été évoqué et des réflexions sont en cours, autour du cirque ou de l'art contemporain, en vue d'une grande manifestation début 2015, mais rien de concret n'a été décidé à ce stade.