Roman Polanski
"Nous sommes déçus", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat; Philip Crowley.
"Le viol d'une fille de 13 ans par un adulte (...) est un crime", a-t-il ajouté. "Nous continuerons à chercher justice dans cette affaire et nous allons étudier nos possibilités".
La Suisse a refusé d'extrader Roman Polanski vers les Etats-Unis, comme le demandait la justice américaine, qui le recherchait pour des "relations sexuelles illégales" avec une mineure âgée de 13 ans en 1977.
Le cinéaste franco-polonais qui était assigné à résidence, est désormais libre de ses mouvements, a annoncé lundi le gouvernement helvétique.
"Nous n'avons pas oublié ce dossier", a insisté M. Crowley: "Nous estimons qu'il adresse un message très important sur la façon dont on traite les femmes et les filles dans le monde".
La ministre suisse de la Justice et de la Police, Eveline Widmer-Schlumpf, a indiqué que les Etats-Unis ne pourraient "pas faire appel de la décision de la Suisse". Elle a justifié en partie le rejet de la demande d'extradition en évoquant de possibles vices dans la procédure américaine.
"Allons, je vous en prie", a répliqué M. Crowley à une question sur cet argument: "Une jeune fille de 13 ans a été droguée et violée par un adulte. Ce n'est pas une question de détail technique".
Le gouvernement helvétique a en outre jugé que l'application des règles d'extradition avec les Etats-Unis devaient tenir compte du "climat de confiance" qui s'était établi entre Roman Polanski et la Suisse, où l'artiste s'était rendu régulièrement sans être inquiété, jusqu'à son arrestation à Zurich en septembre 2009.
"Donnez-vous du crédit à cet argument?", a questionné un journaliste. "Non", a répondu Philip Crowley.
"Le viol d'une fille de 13 ans par un adulte (...) est un crime", a-t-il ajouté. "Nous continuerons à chercher justice dans cette affaire et nous allons étudier nos possibilités".
La Suisse a refusé d'extrader Roman Polanski vers les Etats-Unis, comme le demandait la justice américaine, qui le recherchait pour des "relations sexuelles illégales" avec une mineure âgée de 13 ans en 1977.
Le cinéaste franco-polonais qui était assigné à résidence, est désormais libre de ses mouvements, a annoncé lundi le gouvernement helvétique.
"Nous n'avons pas oublié ce dossier", a insisté M. Crowley: "Nous estimons qu'il adresse un message très important sur la façon dont on traite les femmes et les filles dans le monde".
La ministre suisse de la Justice et de la Police, Eveline Widmer-Schlumpf, a indiqué que les Etats-Unis ne pourraient "pas faire appel de la décision de la Suisse". Elle a justifié en partie le rejet de la demande d'extradition en évoquant de possibles vices dans la procédure américaine.
"Allons, je vous en prie", a répliqué M. Crowley à une question sur cet argument: "Une jeune fille de 13 ans a été droguée et violée par un adulte. Ce n'est pas une question de détail technique".
Le gouvernement helvétique a en outre jugé que l'application des règles d'extradition avec les Etats-Unis devaient tenir compte du "climat de confiance" qui s'était établi entre Roman Polanski et la Suisse, où l'artiste s'était rendu régulièrement sans être inquiété, jusqu'à son arrestation à Zurich en septembre 2009.
"Donnez-vous du crédit à cet argument?", a questionné un journaliste. "Non", a répondu Philip Crowley.