
"Aujourd'hui (jeudi), la direction de La Tribune a annoncé, lors du comité d'entreprise, son intention de dénoncer l'accord portant sur la réduction du temps de travail signé en 2000", selon le syndicat.
Une assemblée générale du journal s'est tenue jeudi au cours de laquelle les salariés ont été appelés à voter pour répondre à la question: "Êtes-vous favorable à la dénonciation de l'accord portant sur la réduction du temps de travail?". Selon le SNJ, 90,70% des 114 votants on répondu non.
Le préavis démarre lundi à 14H30 et une nouvelle assemblée générale est convoquée ce jour-là.
Selon le SNJ, la direction a justifié son intention de dénoncer l'accord "pour des raisons d'attractivité vis-à-vis des investisseurs".
Le direction de La Tribune est à la recherche de nouveaux investisseurs afin de poursuivre l'activité du groupe.
Valérie Decamp, patronne de la Tribune, a récemment indiqué disposer de deux lettres d'intention d'éventuels nouveaux actionnaires.
Racheté en 2008 par Alain Weill (RMC, BFM), le quotidien à été cédé par ce dernier pour un euro à sa directrice Valérie Decamp.
Le journal reste déficitaire avec un déficit qui pourrait atteindre 9 millions d’euros en 2010 et une dette d’exploitation de 11 millions d’euros au 31 décembre 2009. Mais ces chiffres doivent "être mis en face de disponibilités bancaires de 21,9 millions d’euros", selon une précision de la Tribune au site d'information Electron Libre.
Le SNJ qui parle de "déclaration de guerre", "demande à la direction de ne pas dénoncer l'accord RTT et l'appelle à retrouver sa lucidité en rouvrant les discussions faute de quoi le SNJ appellera les salariés à voter les grèves pour se faire entendre".
Sollicités par l'AFP, la direction de la Tribune n'a pas souhaiter commenter le dépôt de préavis.
Valérie Decamp devait s'exprimer lundi devant les salariés pour faire le point sur la vie du groupe comme elle le fait régulièrement, un rendez vous décidé avant l'ouverture du conflit jeudi après-midi, apprend-on dans son entourage.
Une assemblée générale du journal s'est tenue jeudi au cours de laquelle les salariés ont été appelés à voter pour répondre à la question: "Êtes-vous favorable à la dénonciation de l'accord portant sur la réduction du temps de travail?". Selon le SNJ, 90,70% des 114 votants on répondu non.
Le préavis démarre lundi à 14H30 et une nouvelle assemblée générale est convoquée ce jour-là.
Selon le SNJ, la direction a justifié son intention de dénoncer l'accord "pour des raisons d'attractivité vis-à-vis des investisseurs".
Le direction de La Tribune est à la recherche de nouveaux investisseurs afin de poursuivre l'activité du groupe.
Valérie Decamp, patronne de la Tribune, a récemment indiqué disposer de deux lettres d'intention d'éventuels nouveaux actionnaires.
Racheté en 2008 par Alain Weill (RMC, BFM), le quotidien à été cédé par ce dernier pour un euro à sa directrice Valérie Decamp.
Le journal reste déficitaire avec un déficit qui pourrait atteindre 9 millions d’euros en 2010 et une dette d’exploitation de 11 millions d’euros au 31 décembre 2009. Mais ces chiffres doivent "être mis en face de disponibilités bancaires de 21,9 millions d’euros", selon une précision de la Tribune au site d'information Electron Libre.
Le SNJ qui parle de "déclaration de guerre", "demande à la direction de ne pas dénoncer l'accord RTT et l'appelle à retrouver sa lucidité en rouvrant les discussions faute de quoi le SNJ appellera les salariés à voter les grèves pour se faire entendre".
Sollicités par l'AFP, la direction de la Tribune n'a pas souhaiter commenter le dépôt de préavis.
Valérie Decamp devait s'exprimer lundi devant les salariés pour faire le point sur la vie du groupe comme elle le fait régulièrement, un rendez vous décidé avant l'ouverture du conflit jeudi après-midi, apprend-on dans son entourage.