Le Conseil, qui a duré une heure et quart, s'est achevé à 11h15 par la traditionnelle photo de famille dans les jardins du palais présidentiel.
"Cohérence, efficacité, rapidité de l'action publique sont les enjeux de cette seconde étape du quinquennat", a rapporté le nouveau porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, à l'issue du Conseil.
M. Le Foll a levé le voile sur la méthode du nouveau Premier ministre. M. Valls va ainsi "mettre en oeuvre tous les 15 jours, le jeudi matin, une réunion de l'ensemble du gouvernement, secrétaires d'Etat compris, qui seront nommés mercredi prochain, pour avoir des débats politiques sur la conduite des affaires".
Il devrait y avoir une dizaine de secrétaires d'Etat pour compléter l'équipe de seize ministres. Reste notamment à savoir si Alain Vidalies en fera ou non partie avec le portefeuille des Relations avec le Parlement qu'il détenait sous Ayrault.
Le porte-parole du gouvernement a rappelé qu'un vote de confiance interviendrait mardi après-midi à l'Assemblée nationale à l'issue de la déclaration de politique générale de Manuel Valls, qui fixera "enjeux" et "grandes lignes" de son action.
Les membres du gouvernement - huit femmes et huit hommes - étaient arrivés un à un à 10H00 dans la cour devant un mur de photographes et de caméramen. Une seule exception: Arnaud Montebourg et Michel Sapin, les nouveaux maîtres de Bercy, sont arrivés côte-à-côte pour mieux marquer leur unité alors que, pour de nombreux commentateurs, les ministres de l'Economie et des Finances sont comme l'eau et le feu.
Autour de la grande table du Salon Murat, où se déroulent traditionnellement les Conseils des ministres, Manuel Valls était encadré par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, à sa droite, et Christiane Taubira, à sa gauche. Fidèle à ses habitudes, la ministre de la Justice, reconduite dans ses fonctions, était arrivée en vélo escortée de ses gardes du corps et casquée.
Conformément à l'article 49-1 de la Constitution, ce premier conseil a autorisé M. Valls à engager la responsabilité de son gouvernement sur la déclaration de politique générale.
Vendredi, a débuté, en même temps que l'entrée en action du nouveau gouvernement, le "3e tour" des municipales avec l'élection des maires par les conseils municipaux, qui se prolongera jusqu'à dimanche.
A Nantes, ancienne mairie de Jean-Marc Ayrault, la socialiste Johanna Rolland, une des plus jeunes maires de grandes villes (34 ans), a été élue par son conseil municipal. Jean-Claude Gaudin (UMP) a été formellement réélu maire de Marseille, pour la quatrième fois depuis 1995.
Le nouveau gouvernement compte seulement deux nouveaux visages: François Rebsamen, ami de longue date du président nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, mais surtout Ségolène Royal.
- Pas de "changement de cap" -
Situation totalement inédite, l'ex-candidate à la présidentielle fait son grand retour sur la scène politique comme numéro trois du nouveau gouvernement de François Hollande, son ex-compagnon, père de ses quatre enfants, à la tête d'un grand ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Jeudi elle s'est déjà fait remarquer en prônant une remise à plat de l'écotaxe.
Alors que le président de la République a promis "une équipe resserrée, cohérente et soudée", celle-ci, à peine constituée mercredi, a connu un premier "couac" autour de l'attribution du portefeuille du Commerce extérieur, sur lequel lorgnait M. Montebourg mais qui reviendra finalement au ministère des Affaires étrangères.
Pour éviter le risque de cacophonie, Manuel Valls a souhaité un gouvernement "soudé", capable de répondre aux urgences". Les arbitrages au niveau de Matignon devront être "restreints et absolument nécessaires après que des discussions aient eu lieu" en amont.
Ce week-end, l'attention devrait de nouveau se tourner vers Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui tient samedi son conseil fédéral après une semaine mouvementée ayant vu le parti quitter la majorité gouvernementale contre l'avis de ses parlementaires.
"Depuis des mois, je réclamais un changement de cap (...), la seule réponse apportée a été un casting et l'affirmation, par le nouveau Premier ministre, de la continuité", s'est justifiée dans Libération Cécile Duflot, qui avec l'autre ministre écolo sortant Pascal Canfin avait décidé lundi de ne pas figurer dans l'équipe Valls.
"Cohérence, efficacité, rapidité de l'action publique sont les enjeux de cette seconde étape du quinquennat", a rapporté le nouveau porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, à l'issue du Conseil.
M. Le Foll a levé le voile sur la méthode du nouveau Premier ministre. M. Valls va ainsi "mettre en oeuvre tous les 15 jours, le jeudi matin, une réunion de l'ensemble du gouvernement, secrétaires d'Etat compris, qui seront nommés mercredi prochain, pour avoir des débats politiques sur la conduite des affaires".
Il devrait y avoir une dizaine de secrétaires d'Etat pour compléter l'équipe de seize ministres. Reste notamment à savoir si Alain Vidalies en fera ou non partie avec le portefeuille des Relations avec le Parlement qu'il détenait sous Ayrault.
Le porte-parole du gouvernement a rappelé qu'un vote de confiance interviendrait mardi après-midi à l'Assemblée nationale à l'issue de la déclaration de politique générale de Manuel Valls, qui fixera "enjeux" et "grandes lignes" de son action.
Les membres du gouvernement - huit femmes et huit hommes - étaient arrivés un à un à 10H00 dans la cour devant un mur de photographes et de caméramen. Une seule exception: Arnaud Montebourg et Michel Sapin, les nouveaux maîtres de Bercy, sont arrivés côte-à-côte pour mieux marquer leur unité alors que, pour de nombreux commentateurs, les ministres de l'Economie et des Finances sont comme l'eau et le feu.
Autour de la grande table du Salon Murat, où se déroulent traditionnellement les Conseils des ministres, Manuel Valls était encadré par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, à sa droite, et Christiane Taubira, à sa gauche. Fidèle à ses habitudes, la ministre de la Justice, reconduite dans ses fonctions, était arrivée en vélo escortée de ses gardes du corps et casquée.
Conformément à l'article 49-1 de la Constitution, ce premier conseil a autorisé M. Valls à engager la responsabilité de son gouvernement sur la déclaration de politique générale.
Vendredi, a débuté, en même temps que l'entrée en action du nouveau gouvernement, le "3e tour" des municipales avec l'élection des maires par les conseils municipaux, qui se prolongera jusqu'à dimanche.
A Nantes, ancienne mairie de Jean-Marc Ayrault, la socialiste Johanna Rolland, une des plus jeunes maires de grandes villes (34 ans), a été élue par son conseil municipal. Jean-Claude Gaudin (UMP) a été formellement réélu maire de Marseille, pour la quatrième fois depuis 1995.
Le nouveau gouvernement compte seulement deux nouveaux visages: François Rebsamen, ami de longue date du président nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, mais surtout Ségolène Royal.
- Pas de "changement de cap" -
Situation totalement inédite, l'ex-candidate à la présidentielle fait son grand retour sur la scène politique comme numéro trois du nouveau gouvernement de François Hollande, son ex-compagnon, père de ses quatre enfants, à la tête d'un grand ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Jeudi elle s'est déjà fait remarquer en prônant une remise à plat de l'écotaxe.
Alors que le président de la République a promis "une équipe resserrée, cohérente et soudée", celle-ci, à peine constituée mercredi, a connu un premier "couac" autour de l'attribution du portefeuille du Commerce extérieur, sur lequel lorgnait M. Montebourg mais qui reviendra finalement au ministère des Affaires étrangères.
Pour éviter le risque de cacophonie, Manuel Valls a souhaité un gouvernement "soudé", capable de répondre aux urgences". Les arbitrages au niveau de Matignon devront être "restreints et absolument nécessaires après que des discussions aient eu lieu" en amont.
Ce week-end, l'attention devrait de nouveau se tourner vers Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui tient samedi son conseil fédéral après une semaine mouvementée ayant vu le parti quitter la majorité gouvernementale contre l'avis de ses parlementaires.
"Depuis des mois, je réclamais un changement de cap (...), la seule réponse apportée a été un casting et l'affirmation, par le nouveau Premier ministre, de la continuité", s'est justifiée dans Libération Cécile Duflot, qui avec l'autre ministre écolo sortant Pascal Canfin avait décidé lundi de ne pas figurer dans l'équipe Valls.