Les dates exactes de chaque étape n'ont pas été précisées.
M. Lieberman "s'entretiendra avec les dirigeants des pays visités", selon son bureau.
Chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, M. Lieberman a pris ses fonctions le 1er avril au sein du gouvernement de droite dirigé par Benjamin Netanyahu.
Accusé d'être un "raciste" par la minorité arabe d'Israël dont il a mis en cause la loyauté à l'Etat, M. Lieberman s'est notamment illustré ces dernières années par des déclarations peu amènes à l'égard de l'Egypte et son président Hosni Moubarak.
Dès sa prise de fonctions, le ministre Lieberman a aussi affirmé que son pays n'était pas lié par le processus lancé à Annapolis (Etats-Unis) qui a relancé fin 2007 les négociations de paix avec les Palestiniens avec l'objectif de parvenir à un accord sur un Etat palestinien.
Sa tournée en Europe survient alors que le gouvernement de M. Netanyahu est confronté à des critiques européennes pour son refus d'accepter un règlement du conflit avec les Palestiniens basé sur la création d'un Etat palestinien dans les territoires occupés par Israël depuis 1967.
Selon un responsable israélien, Israël a averti l'Union européenne que son implication dans le processus de paix au Proche-Orient risquait de pâtir si elle persiste dans ses critiques envers l'Etat hébreu.
Cette mise en garde a été formulée par le directeur-adjoint du département Europe au ministère des Affaires étrangères, Rafi Barak, lors de conversations téléphoniques avec les ambassadeurs de Grande-Bretagne, de France et d'Allemagne, a indiqué à l'AFP le responsable parlant sous couvert d'anonymat.
"Israël demande à l'UE d'adopter un profil bas et de mener un dialogue discret (...) mais si de telles déclarations se poursuivent, l'Europe ne pourra pas avoir une implication dans le processus de paix, ce qui sera préjudiciable pour les deux parties", a dit M. Barak, cité par le responsable, aux diplomates.
La commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner avait affirmé jeudi que le moment n'était pas "venu pour aller au-delà du niveau actuel des relations" UE-Israël, vu l'incertitude sur l'évolution du processus de paix et le refus du nouveau gouvernement israélien de s'engager en faveur d'une solution à deux Etats, palestinien et Israélien.
Mais elle a été désavouée par le Premier ministre tchèque sortant Mirek Topolanek, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, qui a affirmé dimanche au quotidien israélien Haaretz que "le processus de paix ne devait pas être lié aux relations entre l'UE et Israël".
Ces déclarations contradictoires ont donné lieu à une polémique entre la Commission européenne et Prague, que les responsables de l'UE se sont efforcés de désamorcer.
M. Lieberman "s'entretiendra avec les dirigeants des pays visités", selon son bureau.
Chef du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, M. Lieberman a pris ses fonctions le 1er avril au sein du gouvernement de droite dirigé par Benjamin Netanyahu.
Accusé d'être un "raciste" par la minorité arabe d'Israël dont il a mis en cause la loyauté à l'Etat, M. Lieberman s'est notamment illustré ces dernières années par des déclarations peu amènes à l'égard de l'Egypte et son président Hosni Moubarak.
Dès sa prise de fonctions, le ministre Lieberman a aussi affirmé que son pays n'était pas lié par le processus lancé à Annapolis (Etats-Unis) qui a relancé fin 2007 les négociations de paix avec les Palestiniens avec l'objectif de parvenir à un accord sur un Etat palestinien.
Sa tournée en Europe survient alors que le gouvernement de M. Netanyahu est confronté à des critiques européennes pour son refus d'accepter un règlement du conflit avec les Palestiniens basé sur la création d'un Etat palestinien dans les territoires occupés par Israël depuis 1967.
Selon un responsable israélien, Israël a averti l'Union européenne que son implication dans le processus de paix au Proche-Orient risquait de pâtir si elle persiste dans ses critiques envers l'Etat hébreu.
Cette mise en garde a été formulée par le directeur-adjoint du département Europe au ministère des Affaires étrangères, Rafi Barak, lors de conversations téléphoniques avec les ambassadeurs de Grande-Bretagne, de France et d'Allemagne, a indiqué à l'AFP le responsable parlant sous couvert d'anonymat.
"Israël demande à l'UE d'adopter un profil bas et de mener un dialogue discret (...) mais si de telles déclarations se poursuivent, l'Europe ne pourra pas avoir une implication dans le processus de paix, ce qui sera préjudiciable pour les deux parties", a dit M. Barak, cité par le responsable, aux diplomates.
La commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner avait affirmé jeudi que le moment n'était pas "venu pour aller au-delà du niveau actuel des relations" UE-Israël, vu l'incertitude sur l'évolution du processus de paix et le refus du nouveau gouvernement israélien de s'engager en faveur d'une solution à deux Etats, palestinien et Israélien.
Mais elle a été désavouée par le Premier ministre tchèque sortant Mirek Topolanek, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, qui a affirmé dimanche au quotidien israélien Haaretz que "le processus de paix ne devait pas être lié aux relations entre l'UE et Israël".
Ces déclarations contradictoires ont donné lieu à une polémique entre la Commission européenne et Prague, que les responsables de l'UE se sont efforcés de désamorcer.