Les cinq jeunes majeurs, qui avaient de 15 à 17 ans au moment des faits, avaient indiqué la veille avoir décidé de profaner le cimetière « parce qu’ils s’ennuyaient » et ont nié, à l’exception d’un d’entre eux, avoir agi par antisémitisme, selon des informations recueillies auprès des parties civiles ou de leurs avocats.
Le procès se tient à huis clos, s’agissant de mineurs.
S’étant rendus à trois reprises dans le cimetière en l’espace d’un après-midi, ils avaient brisé ou endommagé 250 tombes ainsi qu’un monument aux victimes de la déportation, effectuant des saluts nazis et proférant des slogans faisant référence au IIIe Reich selon leurs propres aveux.
Ces jeunes gens, dont l’un est étudiant en informatique, trois autres en CAP de mécanique ou de sécurité et le dernier encore lycéen après avoir raté son bac, ont manifesté une forte émotion, pleurant même pour certains, lorsque les parties civiles, parents des défunts hôtes du cimetière se sont exprimées, a dit à Reuters Samuel Thomas, vice-président de Maison des potes, une association antiraciste qui s’est portée partie civile.
« Les réquisitions du procureur ne nous semblent pas suffisantes eu égard à la gravité des actes commis. Pour de tels délits, la privation des droits civiques devrait aussi être exprimée », a–t-il ajouté au nom de cette association.
Le procès se terminera dans la soirée. Le jugement devrait être mis en délibéré.
Le procès se tient à huis clos, s’agissant de mineurs.
S’étant rendus à trois reprises dans le cimetière en l’espace d’un après-midi, ils avaient brisé ou endommagé 250 tombes ainsi qu’un monument aux victimes de la déportation, effectuant des saluts nazis et proférant des slogans faisant référence au IIIe Reich selon leurs propres aveux.
Ces jeunes gens, dont l’un est étudiant en informatique, trois autres en CAP de mécanique ou de sécurité et le dernier encore lycéen après avoir raté son bac, ont manifesté une forte émotion, pleurant même pour certains, lorsque les parties civiles, parents des défunts hôtes du cimetière se sont exprimées, a dit à Reuters Samuel Thomas, vice-président de Maison des potes, une association antiraciste qui s’est portée partie civile.
« Les réquisitions du procureur ne nous semblent pas suffisantes eu égard à la gravité des actes commis. Pour de tels délits, la privation des droits civiques devrait aussi être exprimée », a–t-il ajouté au nom de cette association.
Le procès se terminera dans la soirée. Le jugement devrait être mis en délibéré.