Le président des Etats-Unis entamera mercredi à Tel-Aviv sa première visite en Israël depuis son arrivée au pouvoir début 2009.
"Nous estimons qu'avec un nouveau gouvernement israélien en train de se mettre en place et un nouveau mandat ici, (ce voyage) est une occasion importante pour le président de s'entretenir avec le gouvernement israélien d'un ensemble de dossiers sur lesquels nous coopérons", a expliqué le conseiller adjoint de sécurité nationale, Ben Rhodes.
Le Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu, sorti affaibli des élections législatives de janvier, peinait encore jeudi à finaliser un accord de gouvernement, alors que sa nouvelle équipe devait prêter serment lundi, soit 48 heures à peine avant l'arrivée de M. Obama.
"Plus important, d'une certaine façon, ce (voyage) sera l'occasion pour le président de parler directement aux Israéliens", a assuré M. Rhodes lors d'une conférence téléphonique, en évoquant le "soutien solide" de M. Obama à l'Etat hébreu.
"Rien ne remplace le fait pour un président américain d'aller en Israël et de communiquer ce message directement", a-t-il dit, en révélant qu'un discours de M. Obama était prévu le 21 mars au centre international des Congrès de Jérusalem.
M. Rhodes a aussi indiqué, à propos du volet palestinien de la visite de M. Obama, qu'il était "important pour lui de renforcer le soutien américain à l'autorité palestinienne".
Processus grippé
Mais alors que le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens semble totalement grippé, revers pour M. Obama qui en avait fait une priorité à son arrivée au pouvoir, la Maison Blanche n'a donné aucune indication sur une tentative de relance lors de sa tournée, qui le conduira aussi en Jordanie.
"Une paix israélo-palestinienne continue à être dans l'intérêt de sécurité nationale des Etats-Unis", a assuré M. Rhodes. Mais avec l'installation d'un nouveau gouvernement israélien, "il nous faudra consulter ce gouvernement avant de lancer quelque initiative que ce soit".
Après son arrivée à Tel-Aviv le mercredi 20, M. Obama inspectera une batterie du système antimissile "Dôme de fer" en partie financé par les Etats-Unis, avant de s'entretenir séparément à Jérusalem avec son homologue Shimon Peres et M. Netanyahu, cette dernière réunion étant suivie d'une conférence de presse et d'un dîner de travail.
Le lendemain, M. Obama se rendra au musée national d'Israël pour y admirer les fameux manuscrits de la Mer Morte, avant de se rendre à Ramallah (Cisjordanie) afin d'y rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad. Il reviendra ensuite à Jérusalem pour son discours aux Israéliens.
Le 22, le président ira déposer des gerbes sur les tombes du fondateur du sionisme Theodor Herzl et du Premier ministre assassiné en 1995 Yitzhak Rabin, avant d'aller au mémorial de l'Holocauste Yad Vashem. Il retournera ensuite en Cisjordanie pour visiter l'église de la Nativité à Bethléem, avant d'aller en Jordanie.
Après avoir rencontré le 22 au soir le roi Abdallah II, M. Obama fera du tourisme le 23 au matin sur le site antique de Pétra, a révélé M. Rhodes.
"Nous estimons qu'avec un nouveau gouvernement israélien en train de se mettre en place et un nouveau mandat ici, (ce voyage) est une occasion importante pour le président de s'entretenir avec le gouvernement israélien d'un ensemble de dossiers sur lesquels nous coopérons", a expliqué le conseiller adjoint de sécurité nationale, Ben Rhodes.
Le Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu, sorti affaibli des élections législatives de janvier, peinait encore jeudi à finaliser un accord de gouvernement, alors que sa nouvelle équipe devait prêter serment lundi, soit 48 heures à peine avant l'arrivée de M. Obama.
"Plus important, d'une certaine façon, ce (voyage) sera l'occasion pour le président de parler directement aux Israéliens", a assuré M. Rhodes lors d'une conférence téléphonique, en évoquant le "soutien solide" de M. Obama à l'Etat hébreu.
"Rien ne remplace le fait pour un président américain d'aller en Israël et de communiquer ce message directement", a-t-il dit, en révélant qu'un discours de M. Obama était prévu le 21 mars au centre international des Congrès de Jérusalem.
M. Rhodes a aussi indiqué, à propos du volet palestinien de la visite de M. Obama, qu'il était "important pour lui de renforcer le soutien américain à l'autorité palestinienne".
Processus grippé
Mais alors que le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens semble totalement grippé, revers pour M. Obama qui en avait fait une priorité à son arrivée au pouvoir, la Maison Blanche n'a donné aucune indication sur une tentative de relance lors de sa tournée, qui le conduira aussi en Jordanie.
"Une paix israélo-palestinienne continue à être dans l'intérêt de sécurité nationale des Etats-Unis", a assuré M. Rhodes. Mais avec l'installation d'un nouveau gouvernement israélien, "il nous faudra consulter ce gouvernement avant de lancer quelque initiative que ce soit".
Après son arrivée à Tel-Aviv le mercredi 20, M. Obama inspectera une batterie du système antimissile "Dôme de fer" en partie financé par les Etats-Unis, avant de s'entretenir séparément à Jérusalem avec son homologue Shimon Peres et M. Netanyahu, cette dernière réunion étant suivie d'une conférence de presse et d'un dîner de travail.
Le lendemain, M. Obama se rendra au musée national d'Israël pour y admirer les fameux manuscrits de la Mer Morte, avant de se rendre à Ramallah (Cisjordanie) afin d'y rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad. Il reviendra ensuite à Jérusalem pour son discours aux Israéliens.
Le 22, le président ira déposer des gerbes sur les tombes du fondateur du sionisme Theodor Herzl et du Premier ministre assassiné en 1995 Yitzhak Rabin, avant d'aller au mémorial de l'Holocauste Yad Vashem. Il retournera ensuite en Cisjordanie pour visiter l'église de la Nativité à Bethléem, avant d'aller en Jordanie.
Après avoir rencontré le 22 au soir le roi Abdallah II, M. Obama fera du tourisme le 23 au matin sur le site antique de Pétra, a révélé M. Rhodes.