Barack Obama
Au cours d'une journée consacrée à la relance de ce dossier, "grande priorité" de sa politique étrangère, le président des Etats-Unis devait accueillir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu puis le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Le roi Abdallah de Jordanie et le président égyptien Hosni Moubarak, dirigeants des seuls pays arabes voisins d'Israël ayant signé un traité de paix avec lui, devaient leur succéder séparément dans le Bureau ovale en milieu d'après-midi.
A l'issue de ces rencontres, M. Obama doit s'exprimer seul face à la presse à 17H20 (21H20 GMT). Lui et les quatre dirigeants effectueront également des déclarations à 19H00, avant de se retrouver une heure plus tard pour un dîner qui lancera formellement les négociations.
Ces dernières entreront jeudi dans le vif du sujet au département d'Etat. M. Obama et sa diplomatie se démènent pour parvenir à une telle étape depuis l'arrivée au pouvoir du président démocrate, en janvier 2009.
Mardi, l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell a annoncé une "présence active et soutenue" des Etats-Unis dans ces négociations.
Après 20 mois sans dialogue, après 62 ans de conflit et plusieurs échecs retentissants, l'Amérique croit aujourd'hui à "une fenêtre de tir" pour une solution à deux Etats dans le délai imparti d'un an, a dit M. Mitchell.
C'est une perspective "réaliste", a-t-il soutenu, tout en convenant que "beaucoup de gens sont d'un avis contraire".
Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine, a enchaîné mardi les entretiens avec M. Abbas, le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh, son homologue égyptien Ahmed Aboul Gheit, le représentant du Quartette (USA, UE, Russie, ONU) Tony Blair, et M. Netanyahu.
Ce dernier a réagi très vivement à l'attaque, revendiquée par la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a coûté mardi la vie à quatre colons israéliens en Cisjordanie.
Le dirigeant israélien a dénoncé "le meurtre sauvage de quatre Israéliens innocents".
Alors que le dialogue commençant avec les Palestiniens est décrié par la droite de sa coalition, M. Netanyahu a aussi proclamé que "la terreur ne déterminera pas les frontières d'Israël".
M. Abbas a aussi condamné l'attaque, estimant qu'elle visait à "perturber le processus politique".
Les discussions entre Israéliens et Palestiniens avaient cessé fin 2008, avec l'offensive israélienne sur Gaza. Leur reprise suscite peu d'illusions, en raison avant tout du fossé entre les positions des deux parties.
Les Palestiniens veulent fonder leur Etat sur l'ensemble des territoires occupés par Israël depuis 1967. Ils sont prêts à accepter des échanges, mais cela ne suffira pas à régler la question du statut de Jérusalem. Les Palestiniens veulent que l'est de la ville soit leur capitale, tandis qu'Israël considère la Ville Sainte comme sa capitale indivisible.
Un haut responsable du bureau de M. Netanyahu a répété mercredi cette position, contredisant le ministre de la Défense Ehud Barak qui avait suggéré que les quartiers arabes pourraient revenir aux Palestiniens.
Le sort des réfugiés palestiniens divise également profondément les parties, tout comme la volonté d'Israël que le futur Etat palestinien soit démilitarisé.
La colonisation israélienne, partiellement gelée, est également une menace sur l'ensemble du processus. Les Palestiniens ont déjà prévenu que toute reprise des implantations -le moratoire s'achève en principe le 26 septembre- tuerait la négociation dans l'oeuf.
Le roi Abdallah de Jordanie et le président égyptien Hosni Moubarak, dirigeants des seuls pays arabes voisins d'Israël ayant signé un traité de paix avec lui, devaient leur succéder séparément dans le Bureau ovale en milieu d'après-midi.
A l'issue de ces rencontres, M. Obama doit s'exprimer seul face à la presse à 17H20 (21H20 GMT). Lui et les quatre dirigeants effectueront également des déclarations à 19H00, avant de se retrouver une heure plus tard pour un dîner qui lancera formellement les négociations.
Ces dernières entreront jeudi dans le vif du sujet au département d'Etat. M. Obama et sa diplomatie se démènent pour parvenir à une telle étape depuis l'arrivée au pouvoir du président démocrate, en janvier 2009.
Mardi, l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell a annoncé une "présence active et soutenue" des Etats-Unis dans ces négociations.
Après 20 mois sans dialogue, après 62 ans de conflit et plusieurs échecs retentissants, l'Amérique croit aujourd'hui à "une fenêtre de tir" pour une solution à deux Etats dans le délai imparti d'un an, a dit M. Mitchell.
C'est une perspective "réaliste", a-t-il soutenu, tout en convenant que "beaucoup de gens sont d'un avis contraire".
Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine, a enchaîné mardi les entretiens avec M. Abbas, le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh, son homologue égyptien Ahmed Aboul Gheit, le représentant du Quartette (USA, UE, Russie, ONU) Tony Blair, et M. Netanyahu.
Ce dernier a réagi très vivement à l'attaque, revendiquée par la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a coûté mardi la vie à quatre colons israéliens en Cisjordanie.
Le dirigeant israélien a dénoncé "le meurtre sauvage de quatre Israéliens innocents".
Alors que le dialogue commençant avec les Palestiniens est décrié par la droite de sa coalition, M. Netanyahu a aussi proclamé que "la terreur ne déterminera pas les frontières d'Israël".
M. Abbas a aussi condamné l'attaque, estimant qu'elle visait à "perturber le processus politique".
Les discussions entre Israéliens et Palestiniens avaient cessé fin 2008, avec l'offensive israélienne sur Gaza. Leur reprise suscite peu d'illusions, en raison avant tout du fossé entre les positions des deux parties.
Les Palestiniens veulent fonder leur Etat sur l'ensemble des territoires occupés par Israël depuis 1967. Ils sont prêts à accepter des échanges, mais cela ne suffira pas à régler la question du statut de Jérusalem. Les Palestiniens veulent que l'est de la ville soit leur capitale, tandis qu'Israël considère la Ville Sainte comme sa capitale indivisible.
Un haut responsable du bureau de M. Netanyahu a répété mercredi cette position, contredisant le ministre de la Défense Ehud Barak qui avait suggéré que les quartiers arabes pourraient revenir aux Palestiniens.
Le sort des réfugiés palestiniens divise également profondément les parties, tout comme la volonté d'Israël que le futur Etat palestinien soit démilitarisé.
La colonisation israélienne, partiellement gelée, est également une menace sur l'ensemble du processus. Les Palestiniens ont déjà prévenu que toute reprise des implantations -le moratoire s'achève en principe le 26 septembre- tuerait la négociation dans l'oeuf.