Profession... chasseurs de fantômes


Mercredi 10 Décembre 2008 - 19:41
La Rédaction du DL


Ils ne sont pas illuminés, leurs méthodes sont très rodées et leur professionnalisme est bien réel. Les membres de RIP (Recherches, investigations, paranormal) sont des chasseurs de fantômes. C'est très sérieux, ces jeunes Annemassiens ne sont pas des hurluberlus.


Profession... chasseurs de fantômes
«On n'est pas là pour apporter du rationnel, mais pour rapporter des éléments d'information» précise tout de suite Nicolas Augusto, le fondateur de RIP. Leur créneau ? La chasse aux fantômes, ou plutôt la recherche de preuves. «On essaye de comprendre une réalité derrière une légende.»

Leurs "armes" : thermomètre thermique, boîtier électromagnétique, caméras, appareils photos et dictaphone
Tout commence en 1997. À cette époque, le petit Nicolas aperçoit un ovni en Grèce. Tout de suite, il cherche une explication : y a-t-il une réalité (ou non) à ces phénomènes de l'étrange ? «On a tout dit sur les ovnis et souvent n'importe quoi.» Au fil des années, il décide d'élargir ses connaissances au phénomène des fantômes, «le plus connu et le plus discuté».
En 2003, RIP est en projet, puis devient une association en 2006. Et enfin une véritable SARL, il y a neuf mois. «Le groupe s'est agrandi avec mon frère, Anthony puis Denis, Quentin, Mariana, Anne-Phalène, Moujik et Sébastien.» Huit "RIP" investigateurs, enquêteurs, analystes et documentalistes.
«On mène une démarche sur le terrain pour se confronter à la réalité.» Et le groupe ne se déplace pas sans rien : un thermomètre thermique, un boîtier électromagnétique, des caméras, des appareils photos et un dictaphone, «les cinq éléments du protocole.»
«Notre équipe est hétéroclite avec des sceptiques (ou non), des convaincus (ou non), des novices, explique Anthony. Notre approche est humaine et gratuite. On prête une oreille à des gens qui en ont besoin et qui n'osent pas avouer leurs visions.»
Une première apparition télé en 2007 et notre bande se fait rapidement remarquer par la petite soeur de M6 : W9. Ainsi, un documentaire de 52 minutes a été réalisé avec l'aide de Lune Noire (et son producteur-réalisateur Arnaud Ortiz).
Nouvelle étape dans leur reconnaissance : une diffusion lundi prochain sur W9 à 22h30. «On veut faire partager notre passion.» Des petits Frenchies qui décident de s'attaquer au marché du "docu-soap" (de la réalité avec un peu de fiction), c'est nouveau. «On peut faire aussi bien que les Américains. Grâce au réalisateur, on a vraiment boosté le fond et la forme. C'est très rythmé et visuel avec des musiques originales. C'est la première fois qu'un tel concept est 100 % français.»
Et pour ce doc, le château de Veauce (dans l'Allier) n'a pas été choisi par hasard : c'est le monument le plus hanté de France... «Un château, des fantômes, ça fait toujours un peu cliché. Mais on évolue aussi dans des hôtels, des maisons abandonnées.» Ambiance... L'équipe arrive à Veauce : véhicules customisés RIP, blousons noirs. Le chef donne ses ordres à chaque binôme. Il est temps de faire connaissance avec cette forteresse du IXe siècle, devenue célèbre, dans les années 1980, grâce à son propriétaire d'alors, Ephraïm Tagori de la Tour, qui prétendait être visité chaque nuit par un fantôme prénommé Lucie (la dame blanche).
Les RIP sont en action. Ils sont accompagnés par l'invitée de l'émission : Sofia Essaïdi, la Cléopâtre du nouveau spectacle musical de Kamel Ouali. Mais on n'en saura pas plus, place à la traque. La suite ce lundi sur W9.


           

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