« Chacun des dix a mis le chapitre qu’il a écrit sur son propre site. On a vendu beaucoup plus de livres grâce à ça », a assuré M. Asselin, cet après-midi, au Salon international du livre de Québec. Ce dernier faisait référence à l’ouvrage intitulé: Pourquoi bloguer dans un contexte d'affaires?, publié à la fin 2007.
«Au départ, l’éditrice a eu de la misère avec ce principe qui est effectivement tout à fait paradoxal. Mais les gens ont croisé le livre sur le Web, en ont parlé, ont mis des hyperliens et contribué à faire un buzz. Le titre et le contenu ont été dans l’actualité sans qu’on ait besoin d’investir dans une campagne de publicité», a-t-il ajouté.
Le bouche à oreille a donc parfaitement fonctionné. «Beaucoup de gens l’ont acheté en librairie pour l’offrir en cadeau (…). Il s’est vendu entre 3 000 et 4 000 exemplaires, ce qui est un bon chiffre sur le marché québécois.»
Comme les auteurs n’ont pas cédé leurs droits, chacun d’entre eux pouvait conserver son contenu et le publier sur son propre support. Le cas de cet ouvrage collectif n’est pas unique. Plusieurs blogs, comme Un taxi la nuit et Les chroniques d’une mère indigne, sont un succès de libraire même si l’essentiel de leur contenu est déjà disponible sur le Web.
Valable pour d’autres types de livres
Mario Asselin, qui a déjà été directeur d’une école, croit que le principe de la disponibilité pourrait fonctionner même pour des ouvrages qui ne sont pas uniquement issus de la blogosphère.
«J’en ferais le pari, y compris pour des romans ou des livres politiques, avance-t-il. Les auteurs écrivent pour être lus. En distribuant notre contenu, nous nous apercevons que ça fait parler et que les gens finissent toujours par acheter ne serait-ce que pour s’approprier quelque chose de plus durable.»
Ce raisonnement audacieux ne risque-il pas de faire peur aux éditeurs? «Les idées, lorsqu’on les enferme, circulent mal et on est obligé de mettre beaucoup d’argent dans la promotion, répond M. Asselin. Quand on laisse les idées aller, on est certain que ce sera payant à l’autre bout. Encore faut-il que le contenu soit de qualité bien sûr.»
«Au départ, l’éditrice a eu de la misère avec ce principe qui est effectivement tout à fait paradoxal. Mais les gens ont croisé le livre sur le Web, en ont parlé, ont mis des hyperliens et contribué à faire un buzz. Le titre et le contenu ont été dans l’actualité sans qu’on ait besoin d’investir dans une campagne de publicité», a-t-il ajouté.
Le bouche à oreille a donc parfaitement fonctionné. «Beaucoup de gens l’ont acheté en librairie pour l’offrir en cadeau (…). Il s’est vendu entre 3 000 et 4 000 exemplaires, ce qui est un bon chiffre sur le marché québécois.»
Comme les auteurs n’ont pas cédé leurs droits, chacun d’entre eux pouvait conserver son contenu et le publier sur son propre support. Le cas de cet ouvrage collectif n’est pas unique. Plusieurs blogs, comme Un taxi la nuit et Les chroniques d’une mère indigne, sont un succès de libraire même si l’essentiel de leur contenu est déjà disponible sur le Web.
Valable pour d’autres types de livres
Mario Asselin, qui a déjà été directeur d’une école, croit que le principe de la disponibilité pourrait fonctionner même pour des ouvrages qui ne sont pas uniquement issus de la blogosphère.
«J’en ferais le pari, y compris pour des romans ou des livres politiques, avance-t-il. Les auteurs écrivent pour être lus. En distribuant notre contenu, nous nous apercevons que ça fait parler et que les gens finissent toujours par acheter ne serait-ce que pour s’approprier quelque chose de plus durable.»
Ce raisonnement audacieux ne risque-il pas de faire peur aux éditeurs? «Les idées, lorsqu’on les enferme, circulent mal et on est obligé de mettre beaucoup d’argent dans la promotion, répond M. Asselin. Quand on laisse les idées aller, on est certain que ce sera payant à l’autre bout. Encore faut-il que le contenu soit de qualité bien sûr.»