Il s'agit du premier enfant de la garde des Sceaux, qui est âgée de 43 ans, célibataire et sans compagnon officiel. Cette naissance ne devrait pas tenir Mme Dati éloignée très longtemps de ses activités ministérielles, selon des confidences de son entourage ces dernières semaines.
La garde des Sceaux compte bien rester place Vendôme, où elle estime que son travail n'est pas terminé même si ces derniers mois ont été difficiles pour elle.
Sa grossesse et les rumeurs sur l'identité du père de son enfant ont maintenu Mme Dati à la une des magazines people dans les pages desquels elle a été très présente depuis sa nomination en mai 2007. Mais son goût du luxe et des réceptions mondaines lui a d'ailleurs été reproché en ces temps de crise.
Mme Dati a fait voter d'importantes réformes voulues par Nicolas Sarkozy, son mentor en politique, comme les peines plancher contre les récidivistes ou la refonte de la carte judiciaire.
Mais la méthode de la ministre et son ton volontiers cassant, y compris avec ses collaborateurs dont les départs dépassent la dizaine, lui ont valu une franche hostilité dans le monde judiciaire et politique.
En 2008, la garde des Sceaux a été en butte à la colère des magistrats, des avocats et des élus locaux, unis contre sa réforme de la carte judiciaire supprimant plus de trois cents juridictions en France.
Elle a affronté une mobilisation massive de toutes les professions judiciaires unies contre une politique du "tout carcéral" ou "tout répressif", avec comme point d'orgue une journée de mobilisation le 23 octobre. Les juges ont dénoncé également des tentatives de "mise au pas"
Au bord de la rupture, les organisations professionnelles tant des magistrats que des surveillants pénitentiaires ont dénoncé le manque de considération de la garde des Sceaux et son simulacre de concertation sur les réformes menées.
Elle a évité in extremis un blocage des prisons mais c'est le président de la République qui a cherché à amadouer la principale organisation de magistrats en en recevant personnellement les dirigeants.
Nicolas Sarkozy, qui a fait de Rachida Dati sa conseillère, sa porte-parole de campagne puis sa garde des Sceaux, a pris ses distances avec elle, lui infligeant quelques désaveux lors de faits divers récents, comme l'interpellation controversée d'un journaliste ou la remise en liberté après une erreur matérielle d'un violeur présumé.
Même contestée, même jeune maman, Rachida Dati a profité de chacune de ses interventions récentes pour rappeler que sa situation personnelle --sur laquelle elle refuse de s'exprimer-- ne l'empêcherait pas de mener à bien deux importantes réformes programmées en 2009 : le vote de loi pénitentiaire et une refonte de la procédure pénale.
La garde des Sceaux compte bien rester place Vendôme, où elle estime que son travail n'est pas terminé même si ces derniers mois ont été difficiles pour elle.
Sa grossesse et les rumeurs sur l'identité du père de son enfant ont maintenu Mme Dati à la une des magazines people dans les pages desquels elle a été très présente depuis sa nomination en mai 2007. Mais son goût du luxe et des réceptions mondaines lui a d'ailleurs été reproché en ces temps de crise.
Mme Dati a fait voter d'importantes réformes voulues par Nicolas Sarkozy, son mentor en politique, comme les peines plancher contre les récidivistes ou la refonte de la carte judiciaire.
Mais la méthode de la ministre et son ton volontiers cassant, y compris avec ses collaborateurs dont les départs dépassent la dizaine, lui ont valu une franche hostilité dans le monde judiciaire et politique.
En 2008, la garde des Sceaux a été en butte à la colère des magistrats, des avocats et des élus locaux, unis contre sa réforme de la carte judiciaire supprimant plus de trois cents juridictions en France.
Elle a affronté une mobilisation massive de toutes les professions judiciaires unies contre une politique du "tout carcéral" ou "tout répressif", avec comme point d'orgue une journée de mobilisation le 23 octobre. Les juges ont dénoncé également des tentatives de "mise au pas"
Au bord de la rupture, les organisations professionnelles tant des magistrats que des surveillants pénitentiaires ont dénoncé le manque de considération de la garde des Sceaux et son simulacre de concertation sur les réformes menées.
Elle a évité in extremis un blocage des prisons mais c'est le président de la République qui a cherché à amadouer la principale organisation de magistrats en en recevant personnellement les dirigeants.
Nicolas Sarkozy, qui a fait de Rachida Dati sa conseillère, sa porte-parole de campagne puis sa garde des Sceaux, a pris ses distances avec elle, lui infligeant quelques désaveux lors de faits divers récents, comme l'interpellation controversée d'un journaliste ou la remise en liberté après une erreur matérielle d'un violeur présumé.
Même contestée, même jeune maman, Rachida Dati a profité de chacune de ses interventions récentes pour rappeler que sa situation personnelle --sur laquelle elle refuse de s'exprimer-- ne l'empêcherait pas de mener à bien deux importantes réformes programmées en 2009 : le vote de loi pénitentiaire et une refonte de la procédure pénale.