En effet, Arshad partage "qu’elle a rêvé de cette carrière depuis ses 11 ans, mais se demandait toujours s’il y avait des gens qui lui ressemblaient". Elle raconte aussi ses doutes "en tant que femme de la classe ouvrière issue d'une minorité ethnique pour accéder à un tel poste de haut niveau".
Selon la presse anglaise, 30 ans plus tard, elle est non seulement avocate à succès, mais a été nommée juge adjointe dans le district de Midlands (centre du Royaume-Uni) la semaine dernière.
Emue de sa nomination, elle se dit consciente de sa responsabilité vis-à-vis "de toutes les femmes mais plus particulièrement pour les femmes musulmanes".
Par ailleurs, elle "reconnait que sa plus grande joie c’est de voir les réactions d'autres personnes". Elle se dit aussi fièvre "d’avoir cassé les préjugés qui affirment qu’en portant un hijab, les musulmanes ne pourront pas devenir avocate, encore moins juge".
Cela n’a pas empêché des discriminations à son égard
Malgré cette belle carrière longue de 17 ans, Raffia Arshad raconte "qu’elle subit encore des discriminations des préjugés parfois quotidiennement".
En effet, même ses proches lui auraient conseillé de ne pas porter son hijab "en vue d’un entretien pour une bourse d’étude à l'Inns of Court School en 2001". "J’ai vécu cela comme l'un des moments les plus profonds de ma vie professionnelle" se souvient-elle.
Même si ses chances de succès allaient diminuer considérablement si elle le portait, Raffia Arshad a refusé de céder à la pression. "J'ai décidé que j'allais porter mon foulard parce que pour moi, il est si important d'accepter la personne pour ce qu'elle est et si je devais devenir une personne différente pour exercer ma profession, ce n'est pas quelque chose que je voulais", justifie-t-elle.
Par la suite, elle précise avoir reçu une bourse considérable. "Je pense que ce fut probablement l'une des premières étapes les plus importantes de ma carrière", analyse encore la juge.
De plus, elle révèle que la plupart du temps, quand elle entre dans une salle d’audience "on la confond souvent avec une prévenue ou une interprète ou dans le meilleur des cas une stagiaire".
"Mais maintenant, c'est à moi d'être cette voix pour elles [femmes portant le hijab], de faire en sorte que la voix de la diversité soit entendue haut et fort et qu'elle parvienne aux endroits appropriés", indique la jeune femme.
Selon la presse anglaise, 30 ans plus tard, elle est non seulement avocate à succès, mais a été nommée juge adjointe dans le district de Midlands (centre du Royaume-Uni) la semaine dernière.
Emue de sa nomination, elle se dit consciente de sa responsabilité vis-à-vis "de toutes les femmes mais plus particulièrement pour les femmes musulmanes".
Par ailleurs, elle "reconnait que sa plus grande joie c’est de voir les réactions d'autres personnes". Elle se dit aussi fièvre "d’avoir cassé les préjugés qui affirment qu’en portant un hijab, les musulmanes ne pourront pas devenir avocate, encore moins juge".
Cela n’a pas empêché des discriminations à son égard
Malgré cette belle carrière longue de 17 ans, Raffia Arshad raconte "qu’elle subit encore des discriminations des préjugés parfois quotidiennement".
En effet, même ses proches lui auraient conseillé de ne pas porter son hijab "en vue d’un entretien pour une bourse d’étude à l'Inns of Court School en 2001". "J’ai vécu cela comme l'un des moments les plus profonds de ma vie professionnelle" se souvient-elle.
Même si ses chances de succès allaient diminuer considérablement si elle le portait, Raffia Arshad a refusé de céder à la pression. "J'ai décidé que j'allais porter mon foulard parce que pour moi, il est si important d'accepter la personne pour ce qu'elle est et si je devais devenir une personne différente pour exercer ma profession, ce n'est pas quelque chose que je voulais", justifie-t-elle.
Par la suite, elle précise avoir reçu une bourse considérable. "Je pense que ce fut probablement l'une des premières étapes les plus importantes de ma carrière", analyse encore la juge.
De plus, elle révèle que la plupart du temps, quand elle entre dans une salle d’audience "on la confond souvent avec une prévenue ou une interprète ou dans le meilleur des cas une stagiaire".
"Mais maintenant, c'est à moi d'être cette voix pour elles [femmes portant le hijab], de faire en sorte que la voix de la diversité soit entendue haut et fort et qu'elle parvienne aux endroits appropriés", indique la jeune femme.