Malgré la présence d'une dizaine de vigiles, environ 150 grévistes ont forcé mardi à l'aube l'entrée du siège de l'usine, dont l'activité de raffinage a été arrêtée depuis septembre.
Les syndicats avaient fixé à la direction un ultimatum expirant lundi à minuit, réclamant le redémarrage du site faute de quoi ils menaçaient de "prendre possession de l'outil de travail".
Après avoir occupé le rez-de-chaussée du bâtiment, des salariés munis d'une échelle sont montés dans les étages abritant les bureaux de la direction, tandis que d'autres bousculaient les vigiles pour accéder aux escaliers.
Aux cris de "on est chez nous", les salariés, ont pénétré dans le bureau du directeur, qui avait quitté les lieux quelques minutes plus tôt.
Ils se sont ensuite dirigés vers le toit du bâtiment pour y installer des banderoles réclamant "un avenir pour les Flandres" et des drapeaux rouge, vert et rose aux couleurs des syndicats CGT, FO et Sud.
"Ils sont partis, ils ont lâché, c'est ce qu'on voulait. Maintenant on va occuper les bâtiments pour en faire notre nouveau piquet de grève, et réclamer une réponse claire de la direction sur l'avenir de notre raffinerie et une avancée de la date du CCE", a déclaré Philippe Wullens, délégué Sud.
Il a appelé les grévistes à ne "surtout pas faire de dégâts". "Pour l'instant, il est hors de question d'envahir la raffinerie pour des raisons de sécurité", a-t-il souligné.
"On voulait envoyer un message symbolique fort sur notre détermination à la direction et aux salariés des autres raffineries du groupe. On a besoin de leur soutien maintenant", a indiqué Benjamin Tange, un ouvrier du site, installé à la table de réunion du directeur.
L'intersyndicale CGT-CFDT-FO-Sud de Total a appelé à un mouvement de grève sur l'ensemble des sites du groupe en France pour mercredi et jeudi, en solidarité avec la raffinerie des Flandres, qui emploie 370 personnes.
La direction du groupe a convoqué pour le 29 mars un comité central extraordinaire pour examiner la situation du site, après avoir dans un premier temps reporté à juin sa décision sur le sujet.
Mais les salariés de Dunkerque, en grève depuis le 12 janvier, réclament l'avancée du CCE à début mars. "Patienter un mois et demi de plus pour être fixé sur notre avenir, c'est inacceptable", témoigne Clément Mortier, en accrochant une banderole sur le toit du bâtiment.
"S'ils ont décidé de fermer l'usine, qu'ils le disent une bonne fois pour toutes, on en a marre d'entendre des histoires", s'énerve Stéphane Février, un salarié du site.
"On tiendra jusqu'au bout. De toutes façons, on n'a plus rien à perdre", affirme Laurent Foufelle, ouvrier à la raffinerie depuis 16 ans.
Les syndicats avaient fixé à la direction un ultimatum expirant lundi à minuit, réclamant le redémarrage du site faute de quoi ils menaçaient de "prendre possession de l'outil de travail".
Après avoir occupé le rez-de-chaussée du bâtiment, des salariés munis d'une échelle sont montés dans les étages abritant les bureaux de la direction, tandis que d'autres bousculaient les vigiles pour accéder aux escaliers.
Aux cris de "on est chez nous", les salariés, ont pénétré dans le bureau du directeur, qui avait quitté les lieux quelques minutes plus tôt.
Ils se sont ensuite dirigés vers le toit du bâtiment pour y installer des banderoles réclamant "un avenir pour les Flandres" et des drapeaux rouge, vert et rose aux couleurs des syndicats CGT, FO et Sud.
"Ils sont partis, ils ont lâché, c'est ce qu'on voulait. Maintenant on va occuper les bâtiments pour en faire notre nouveau piquet de grève, et réclamer une réponse claire de la direction sur l'avenir de notre raffinerie et une avancée de la date du CCE", a déclaré Philippe Wullens, délégué Sud.
Il a appelé les grévistes à ne "surtout pas faire de dégâts". "Pour l'instant, il est hors de question d'envahir la raffinerie pour des raisons de sécurité", a-t-il souligné.
"On voulait envoyer un message symbolique fort sur notre détermination à la direction et aux salariés des autres raffineries du groupe. On a besoin de leur soutien maintenant", a indiqué Benjamin Tange, un ouvrier du site, installé à la table de réunion du directeur.
L'intersyndicale CGT-CFDT-FO-Sud de Total a appelé à un mouvement de grève sur l'ensemble des sites du groupe en France pour mercredi et jeudi, en solidarité avec la raffinerie des Flandres, qui emploie 370 personnes.
La direction du groupe a convoqué pour le 29 mars un comité central extraordinaire pour examiner la situation du site, après avoir dans un premier temps reporté à juin sa décision sur le sujet.
Mais les salariés de Dunkerque, en grève depuis le 12 janvier, réclament l'avancée du CCE à début mars. "Patienter un mois et demi de plus pour être fixé sur notre avenir, c'est inacceptable", témoigne Clément Mortier, en accrochant une banderole sur le toit du bâtiment.
"S'ils ont décidé de fermer l'usine, qu'ils le disent une bonne fois pour toutes, on en a marre d'entendre des histoires", s'énerve Stéphane Février, un salarié du site.
"On tiendra jusqu'au bout. De toutes façons, on n'a plus rien à perdre", affirme Laurent Foufelle, ouvrier à la raffinerie depuis 16 ans.