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Le Conseil français du culte musulman (CFCM), instance représentative des divers courants de l'islam de France, annoncera officiellement jeudi soir à son siège parisien, le moment du début du ramadan de l'année 1433 de l'Hégire.
"Ce sera très probablement le 20 juillet", avait déclaré au début du mois, le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, ajoutant qu'un comité de réflexion se réunirait à l'automne pour mettre en place un calendrier lunaire "basé sur le calcul" et non plus sur l'observation à l'oeil nu. Ceci pour permettre de fixer à l'avance la date des fêtes musulmanes.
De leur côté, la Grande Mosquée de Paris et l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), qui ne font plus partie du CFCM - le recteur Dalil Boubakeur en a démissionné la semaine dernière et l'UOIF l'an dernier - feront leur annonce à part.
Pour Abdallah Zékri, président de l'Observatoire contre l'Islamophobie, dépendant du CFCM, "les musulmans sont excédés par les bisbilles qui se sont multipliées cette année entre les différents courants de l'islam en France".
Une lutte d'influence oppose notamment le recteur de la Grande Mosquée (proche de l'Algérie) et le président du CFCM, Mohammed Moussaoui (proche du Maroc). L'UOIF, qui réfute toute ingérence étrangère, fait, depuis peu, front commun avec la GMP.
Les divergences au sommet ne devraient pas influer sur le déroulement du ramadan, dont l'observance, dans un esprit de fraternité et de charité, constitue un des cinq piliers de la religion, cités expressément dans le Coran.
En 2009, environ 70% des musulmans de France (estimés à 3,5 millions, dont environ 800.000 pratiquants réguliers), déclaraient observer le jeûne du ramadan, contre 60% il y a 20 ans, selon un sondage Ifop.
"Dans son essence, c'est un phénomène communautariste: en un temps donné, les musulmans de France ont le sentiment de ressembler à tous les autres à travers le monde", selon l'anthropologue Malek Chebel.
Dans les quartiers à forte population musulmane, les restaurants modifient les menus, les commerces et grandes surfaces proposent des produits "spécial ramadan", des affichettes appellent les croyants à faire des dons de nourriture ou d'argent.
En banlieue, le Secours Islamique France accueille à Saint-Denis le chapiteau des "Tables du Ramadan", restaurant éphémère et solidaire ouvert à tous, sans distinction de religion. 500 repas complets y sont distribués chaque soir.
L'association distribue en outre plus de 5.000 colis alimentaires dans une vingtaine de prisons d'Ile-de-France et de province, 50 repas et 30 colis par jour à des étudiants.
Pendant le jeûne du ramadan, tout croyant doit s'abstenir de s'alimenter, de boire et d'avoir des relations sexuelles. Il doit se purifier, contenir ses passions et ses désirs et éviter tout ce qui peut blesser son prochain.
Pour Mohammed Moussaoui, "le fait que le ramadan se déroule l'été, où les nuits sont plus courtes, peut rendre le jeûne plus difficile, parce que plus long. Mais un certain nombre de dérogations pour les enfants, les vieillards, les malades, les femmes enceintes ou les voyageurs permettent de s'adapter".
Selon le président du CFCM, "il semble que de nombreux musulmans aient pris leurs vacances d'été très tôt, avant le début du ramadan. D'une façon générale, on préfère l'observer dans le lieu où l'on vit le reste de l'année".
Plus qu'à l'ordinaire, les musulmans sont nombreux à se rendre dans les mosquées pour des "tarawhih" prières surérogatoires durant lesquelles ils doivent écouter l'imam récitant chaque soir une portion du Coran.
Le mois du ramadan, basé sur la lunaison, dure entre 29 et trente jours.
"Ce sera très probablement le 20 juillet", avait déclaré au début du mois, le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, ajoutant qu'un comité de réflexion se réunirait à l'automne pour mettre en place un calendrier lunaire "basé sur le calcul" et non plus sur l'observation à l'oeil nu. Ceci pour permettre de fixer à l'avance la date des fêtes musulmanes.
De leur côté, la Grande Mosquée de Paris et l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), qui ne font plus partie du CFCM - le recteur Dalil Boubakeur en a démissionné la semaine dernière et l'UOIF l'an dernier - feront leur annonce à part.
Pour Abdallah Zékri, président de l'Observatoire contre l'Islamophobie, dépendant du CFCM, "les musulmans sont excédés par les bisbilles qui se sont multipliées cette année entre les différents courants de l'islam en France".
Une lutte d'influence oppose notamment le recteur de la Grande Mosquée (proche de l'Algérie) et le président du CFCM, Mohammed Moussaoui (proche du Maroc). L'UOIF, qui réfute toute ingérence étrangère, fait, depuis peu, front commun avec la GMP.
Les divergences au sommet ne devraient pas influer sur le déroulement du ramadan, dont l'observance, dans un esprit de fraternité et de charité, constitue un des cinq piliers de la religion, cités expressément dans le Coran.
En 2009, environ 70% des musulmans de France (estimés à 3,5 millions, dont environ 800.000 pratiquants réguliers), déclaraient observer le jeûne du ramadan, contre 60% il y a 20 ans, selon un sondage Ifop.
"Dans son essence, c'est un phénomène communautariste: en un temps donné, les musulmans de France ont le sentiment de ressembler à tous les autres à travers le monde", selon l'anthropologue Malek Chebel.
Dans les quartiers à forte population musulmane, les restaurants modifient les menus, les commerces et grandes surfaces proposent des produits "spécial ramadan", des affichettes appellent les croyants à faire des dons de nourriture ou d'argent.
En banlieue, le Secours Islamique France accueille à Saint-Denis le chapiteau des "Tables du Ramadan", restaurant éphémère et solidaire ouvert à tous, sans distinction de religion. 500 repas complets y sont distribués chaque soir.
L'association distribue en outre plus de 5.000 colis alimentaires dans une vingtaine de prisons d'Ile-de-France et de province, 50 repas et 30 colis par jour à des étudiants.
Pendant le jeûne du ramadan, tout croyant doit s'abstenir de s'alimenter, de boire et d'avoir des relations sexuelles. Il doit se purifier, contenir ses passions et ses désirs et éviter tout ce qui peut blesser son prochain.
Pour Mohammed Moussaoui, "le fait que le ramadan se déroule l'été, où les nuits sont plus courtes, peut rendre le jeûne plus difficile, parce que plus long. Mais un certain nombre de dérogations pour les enfants, les vieillards, les malades, les femmes enceintes ou les voyageurs permettent de s'adapter".
Selon le président du CFCM, "il semble que de nombreux musulmans aient pris leurs vacances d'été très tôt, avant le début du ramadan. D'une façon générale, on préfère l'observer dans le lieu où l'on vit le reste de l'année".
Plus qu'à l'ordinaire, les musulmans sont nombreux à se rendre dans les mosquées pour des "tarawhih" prières surérogatoires durant lesquelles ils doivent écouter l'imam récitant chaque soir une portion du Coran.
Le mois du ramadan, basé sur la lunaison, dure entre 29 et trente jours.
