La première chose à faire quand on se perd en montagne c'est "d'éviter, si possible, de sortir des sentiers balisés", explique le commandant David Petitjean, des CRS des Alpes, basées à Grenoble, soulignant que s'aventurer sur des pentes ou des couloirs expose au risque de chute, parfois mortelle.
En outre, lorsqu'une disparition est signalée, les secouristes orientent prioritairement leurs recherches sur les sentiers avant d'élargir leur zone d'exploration à l'aide d'un hélicoptère.
Il faut ensuite impérativement penser à s'hydrater. "On peut résister longtemps en buvant", comme ce fut le cas de la randonneuse bretonne, qui a tenu onze jours sans nourriture grâce à de l'eau de ruisseau.
L'important est aussi de trouver un abri, surtout en cas de mauvais temps, pour se protéger du froid, du vent et de la pluie.
"Rien ne sert de tourner pendant des heures et des heures, on s'épuise inutilement", souligne un ancien commandant du PGHM (peloton de gendarmerie de haute-montagne) de Chamonix (Haute-Savoie).
L'immobilité est d'autant plus indispensable en cas de blessure. "Lorsqu'on est blessé, il ne faut pas bouger car l'organisme s'engourdit et s'affaiblit plus vite", explique le commandant Petitjean.
"Quand on a bien préparé sa course, on a emporté un habit chaud et un vêtement de pluie", ajoute-t-il, rappelant que les préparatifs consistent également à étudier l'itinéraire, se munir d'une carte IGN au 1/25.000ème, se renseigner sur la météo et prévenir un proche extérieur à la randonnée.
Un randonneur non équipé doit au moins essayer de "s'isoler du sol" froid en se constituant un "tapis" de branches sur lequel s'installer.
Le mieux est encore d'utiliser une couverture de survie (très légère) pour se confectionner une petite tente en plantant une branche à la verticale, où l'on peut allumer une bougie.
"C'est un truc de spéléo, on arrive à une température de 20°c sous cette tente", assure M. Petitjean.
Pour l'ancien responsable du PGHM, l'élément psychologique joue enfin un rôle essentiel à la survie du randonneur égaré.
"Perdu, on se sent vite démuni. Certains résistent mieux que d'autres", dit-il soulignant l'importance de "garder son sang-froid", la panique provoquant gestes inconsidérés ou efforts inutiles.
L'ancien commandant cite le cas de deux alpinistes anglais, de même constitution physique, qui s'étaient perdus à 4.000 mètres d'altitude dans le massif du Mont-Blanc et avaient creusé un trou à neige en attendant les secours.
Quatre jours plus tard, à l'arrivée des gendarmes: l'un avait survécu, même s'il a dû être amputé des pieds et des mains, le second était décédé.
"L'hypothermie provoque une mort indolore. L'idée est de réussir à garder le moral en se disant que les secours finiront bien par arriver", souligne-t-il.
En outre, lorsqu'une disparition est signalée, les secouristes orientent prioritairement leurs recherches sur les sentiers avant d'élargir leur zone d'exploration à l'aide d'un hélicoptère.
Il faut ensuite impérativement penser à s'hydrater. "On peut résister longtemps en buvant", comme ce fut le cas de la randonneuse bretonne, qui a tenu onze jours sans nourriture grâce à de l'eau de ruisseau.
L'important est aussi de trouver un abri, surtout en cas de mauvais temps, pour se protéger du froid, du vent et de la pluie.
"Rien ne sert de tourner pendant des heures et des heures, on s'épuise inutilement", souligne un ancien commandant du PGHM (peloton de gendarmerie de haute-montagne) de Chamonix (Haute-Savoie).
L'immobilité est d'autant plus indispensable en cas de blessure. "Lorsqu'on est blessé, il ne faut pas bouger car l'organisme s'engourdit et s'affaiblit plus vite", explique le commandant Petitjean.
"Quand on a bien préparé sa course, on a emporté un habit chaud et un vêtement de pluie", ajoute-t-il, rappelant que les préparatifs consistent également à étudier l'itinéraire, se munir d'une carte IGN au 1/25.000ème, se renseigner sur la météo et prévenir un proche extérieur à la randonnée.
Un randonneur non équipé doit au moins essayer de "s'isoler du sol" froid en se constituant un "tapis" de branches sur lequel s'installer.
Le mieux est encore d'utiliser une couverture de survie (très légère) pour se confectionner une petite tente en plantant une branche à la verticale, où l'on peut allumer une bougie.
"C'est un truc de spéléo, on arrive à une température de 20°c sous cette tente", assure M. Petitjean.
Pour l'ancien responsable du PGHM, l'élément psychologique joue enfin un rôle essentiel à la survie du randonneur égaré.
"Perdu, on se sent vite démuni. Certains résistent mieux que d'autres", dit-il soulignant l'importance de "garder son sang-froid", la panique provoquant gestes inconsidérés ou efforts inutiles.
L'ancien commandant cite le cas de deux alpinistes anglais, de même constitution physique, qui s'étaient perdus à 4.000 mètres d'altitude dans le massif du Mont-Blanc et avaient creusé un trou à neige en attendant les secours.
Quatre jours plus tard, à l'arrivée des gendarmes: l'un avait survécu, même s'il a dû être amputé des pieds et des mains, le second était décédé.
"L'hypothermie provoque une mort indolore. L'idée est de réussir à garder le moral en se disant que les secours finiront bien par arriver", souligne-t-il.