La nouvelle version de Bing doit être diffusée dans les semaines qui viennent et devenir largement accessible aux Etats-Unis début juin.
"De plus en plus, le web se résume à davantage que la recherche d'informations en naviguant dans une série de liens organisés", a expliqué le patron des services en ligne de Microsoft, Qi Lu.
"Nous faisons évoluer la recherche en prenant acte de nouveaux modèles d'utilisation, comme la localisation des gens dans leurs réseaux sociaux, ce qui permettra (aux internautes) de bénéficier de tout le savoir du web grâce à leurs amis", a-t-il ajouté.
En janvier, Google avait aussi associé les statuts affichés sur son site social Google+ aux réponses de son moteur de recherche, en partant du principe que les internautes s'intéressaient aux contributions de leurs connaissances.
La nouvelle version de Bing sera agrémentée d'une "bordure communautaire" listant des contacts Facebook qui pourraient avoir des éléments de réponse à une recherche, a détaillé Microsoft.
Pour une recherche sur "Hawaii", par exemple, Bing fouillera dans les photos et autres données de Facebook afin de suggérer des contacts pouvant fournir des informations pertinentes, a expliqué un responsable de Bing, Sandy Wong.
"On aura toujours les résultats classiques de la recherche", a précisé M. Wong lors d'une démonstration, "mais désormais on pourra aussi prendre en compte les avis des amis qui pourraient savoir quelque chose sur Hawaii".
Les autres modifications apportées devraient permettre plus de rapidité, des résultats plus pertinents et des pages plus nettes avec de bref aperçus sur des bribes d'informations.
"Les dix liens en bleu sur lesquels ont fonctionné les moteurs de recherche depuis dix ans n'ont plus de sens", a assuré le directeur de Bing, Stefan Weitz. "Les gens utilisent le web pour faire des choses dans le monde réel, et c'est un grand changement par rapport à il y a dix ans".
Cette annonce intervient alors qu'une étude publiée jeudi a révélé que Facebook pourrait être lui-même en mesure de capter une part de marché importante s'il décidait de lancer son propre moteur de recherche.
Selon le cabinet de marketing britannique Greenlight, "Facebook pourrait capter environ 22% du marché mondial de la recherche rien qu'en lançant son propre moteur de recherche demain".
"Il n'y aurait même pas besoin que ce soit un moteur de recherche spectaculaire, juste qu'il soit bien intégré dans l'expérience Facebook, et globalement compétent", selon le directeur d'exploitation de Greenlight, Andreas Pouros, cité dans un communiqué.
Cette enquête révèle aussi que l'intégration de Google+ et du moteur de recherche Google est un succès: près du quart des internautes ont cliqué sur le symbole "+1" pour montrer leur appréciation des sites présentés sur la page de résultats fournis.
"Les marques et les distributeurs en ligne doivent encourager les '+1'dans Google", fait valoir M. Pouros. "Ce n'est plus quelque chose qui pourrait être important à l'avenir, ça l'est déjà".
Si les internautes signalent leur appréciation en cliquant sur "J'aime" sur Facebook ou sur "+1" sur Google+, cela pèse sur le placement de ces sites ou informations dans les moteurs de recherche qui prennent en compte les informations des sites communautaires.
Microsoft et Facebook sont associés de longue date. Dès 2007, le groupe de Redmond (Etat de Washington, nord-ouest) avait versé 240 millions de dollars, somme exorbitante à l'époque, pour acheter une part de 1,6% dans le site communautaire, qui n'avait alors que trois ans d'existence.
Cette part pourrait peser jusqu'à 1,5 milliard de dollars une fois que Facebook sera coté en Bourse, sans doute dans une semaine.
"De plus en plus, le web se résume à davantage que la recherche d'informations en naviguant dans une série de liens organisés", a expliqué le patron des services en ligne de Microsoft, Qi Lu.
"Nous faisons évoluer la recherche en prenant acte de nouveaux modèles d'utilisation, comme la localisation des gens dans leurs réseaux sociaux, ce qui permettra (aux internautes) de bénéficier de tout le savoir du web grâce à leurs amis", a-t-il ajouté.
En janvier, Google avait aussi associé les statuts affichés sur son site social Google+ aux réponses de son moteur de recherche, en partant du principe que les internautes s'intéressaient aux contributions de leurs connaissances.
La nouvelle version de Bing sera agrémentée d'une "bordure communautaire" listant des contacts Facebook qui pourraient avoir des éléments de réponse à une recherche, a détaillé Microsoft.
Pour une recherche sur "Hawaii", par exemple, Bing fouillera dans les photos et autres données de Facebook afin de suggérer des contacts pouvant fournir des informations pertinentes, a expliqué un responsable de Bing, Sandy Wong.
"On aura toujours les résultats classiques de la recherche", a précisé M. Wong lors d'une démonstration, "mais désormais on pourra aussi prendre en compte les avis des amis qui pourraient savoir quelque chose sur Hawaii".
Les autres modifications apportées devraient permettre plus de rapidité, des résultats plus pertinents et des pages plus nettes avec de bref aperçus sur des bribes d'informations.
"Les dix liens en bleu sur lesquels ont fonctionné les moteurs de recherche depuis dix ans n'ont plus de sens", a assuré le directeur de Bing, Stefan Weitz. "Les gens utilisent le web pour faire des choses dans le monde réel, et c'est un grand changement par rapport à il y a dix ans".
Cette annonce intervient alors qu'une étude publiée jeudi a révélé que Facebook pourrait être lui-même en mesure de capter une part de marché importante s'il décidait de lancer son propre moteur de recherche.
Selon le cabinet de marketing britannique Greenlight, "Facebook pourrait capter environ 22% du marché mondial de la recherche rien qu'en lançant son propre moteur de recherche demain".
"Il n'y aurait même pas besoin que ce soit un moteur de recherche spectaculaire, juste qu'il soit bien intégré dans l'expérience Facebook, et globalement compétent", selon le directeur d'exploitation de Greenlight, Andreas Pouros, cité dans un communiqué.
Cette enquête révèle aussi que l'intégration de Google+ et du moteur de recherche Google est un succès: près du quart des internautes ont cliqué sur le symbole "+1" pour montrer leur appréciation des sites présentés sur la page de résultats fournis.
"Les marques et les distributeurs en ligne doivent encourager les '+1'dans Google", fait valoir M. Pouros. "Ce n'est plus quelque chose qui pourrait être important à l'avenir, ça l'est déjà".
Si les internautes signalent leur appréciation en cliquant sur "J'aime" sur Facebook ou sur "+1" sur Google+, cela pèse sur le placement de ces sites ou informations dans les moteurs de recherche qui prennent en compte les informations des sites communautaires.
Microsoft et Facebook sont associés de longue date. Dès 2007, le groupe de Redmond (Etat de Washington, nord-ouest) avait versé 240 millions de dollars, somme exorbitante à l'époque, pour acheter une part de 1,6% dans le site communautaire, qui n'avait alors que trois ans d'existence.
Cette part pourrait peser jusqu'à 1,5 milliard de dollars une fois que Facebook sera coté en Bourse, sans doute dans une semaine.