Cette commode XVIIIe (vers 1710-1720) en placage d'ébène, ornée de bronze doré, a été acquise pour 4,1 millions d'euros (avec frais), soit dans son estimation qui était de 4 M EUR. Achetée par un particulier resté anonyme, la commode, classée monument historique, ne peut pas quitter le territoire français.
Attribuée à l'ébéniste BVRB I, elle avait été commandée par un conseiller d'Etat du XVIIIe, Louis-Charles de Machault, et était longtemps restée dans la famille jusqu'en 1985.
La vente consacrée au mobilier et objets d'art a totalisé 11,5 millions d'euros (estimation 16 millions), avec un taux de vente de 58% par lots et 74% en valeur, précise Christie's dans un communiqué.
Parmi les pièces les plus prestigieuses, deux armoires du premier tiers du XVIIIe, attribuées à André-Charles Boulle et son atelier, ont été vendues 1,75 million d'euros (estimées 2,2-2,8 millions) et un tapis de la Savonnerie d'époque Louis XV a été vendu 1,2 million d'euros (900.000-1,2).
Selon la spécialiste du département Isabelle Bresset, la vente "a permis des beaux prix pour des belles choses, grâce à des acheteurs fidèles", souvent des particuliers. Les nouvelles financières du moment ont néanmoins affecté la vente, a-t-elle ajouté, citant pour l'anecdote un acheteur potentiel américain touché par le scandale financier Madoff aux Etats-Unis.
Attribuée à l'ébéniste BVRB I, elle avait été commandée par un conseiller d'Etat du XVIIIe, Louis-Charles de Machault, et était longtemps restée dans la famille jusqu'en 1985.
La vente consacrée au mobilier et objets d'art a totalisé 11,5 millions d'euros (estimation 16 millions), avec un taux de vente de 58% par lots et 74% en valeur, précise Christie's dans un communiqué.
Parmi les pièces les plus prestigieuses, deux armoires du premier tiers du XVIIIe, attribuées à André-Charles Boulle et son atelier, ont été vendues 1,75 million d'euros (estimées 2,2-2,8 millions) et un tapis de la Savonnerie d'époque Louis XV a été vendu 1,2 million d'euros (900.000-1,2).
Selon la spécialiste du département Isabelle Bresset, la vente "a permis des beaux prix pour des belles choses, grâce à des acheteurs fidèles", souvent des particuliers. Les nouvelles financières du moment ont néanmoins affecté la vente, a-t-elle ajouté, citant pour l'anecdote un acheteur potentiel américain touché par le scandale financier Madoff aux Etats-Unis.